Changement de Premier ministre, Manuel Valls : une marionnette change, Bruxelles, Francfort et Washington demeurent

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Communiqué

À la suite d’élections municipales catastrophiques pour sa majorité, le Président de la République s’est livré au rituel du remaniement ministériel pour montrer, selon la formule convenue, que « le message a été entendu ».

Le limogeage de Jean-Marc Ayrault n’a guère d’importance dans la mesure où l’exécutif continuera d’être la docile courroie de transmission de la politique dictée par la Commission européenne depuis Bruxelles, la Banque centrale européenne depuis Francfort et l’OTAN, qui est dominée par Washington.

La méthode de gouvernement, fondée d’une part sur la « com’ » et le marketing politique pour manipuler et « endormir » les Français, et d’autre part sur le mensonge et l’intimidation pour empêcher tout débat de fond sur la « construction européenne », ne va pas changer.

Pour satisfaire ses ambitions personnelles et servir sa carrière, le nouveau Premier ministre, comme ses prédécesseurs, cédera aux injonctions de l’oligarchie euro-atlantiste qui a confisqué le pouvoir aux peuples d’Europe. Manuel Valls était un serviteur zélé de l’Union européenne et des États-Unis avant d’être nommé Premier ministre, il le restera après.

Mille cinq cents ans d’histoire de France enseignent, cependant, que la trahison des dirigeants et la soumission de l’intérêt général et des intérêts nationaux à l’étranger ne durent qu’un temps. Le développement exponentiel de l’Union Populaire Républicaine suggère que la page sombre de la « construction européenne » va bientôt se tourner.