ATTENTAT ISLAMISTE DE VIENNE : Macron ose présenter l’Union européenne comme la solution alors que c’en est la cause n°1

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Commentant l’attaque qui a frappé la capitale autrichienne le 2 novembre 2020 au soir, le Chancelier Sebastian Kurz a indiqué « qu’il s’agit clairement d’un attentat islamiste ». Après 24 heures de recul, on dénombre ce 3 novembre au soir 4 morts et 22 blessés.

Un attaquant d’origine albano-macédonienne déjà condamné

L’auteur de l’attaque, âgé de 20 ans, a été abattu par la police. Dénommé Kujtim Fejzulai, il avait la nationalité autrichienne mais était issu de la minorité albanaise musulmane vivant en Macédoine du Nord.

Déjà connu des services de police, il avait été condamné en avril 2019 à 22 mois de prison pour avoir tenté de rejoindre la Syrie afin de s’enrôler au sein de l’État islamique.

Seulement voilà : le jeune homme avait finalement été libéré de manière anticipée, car- pour reprendre les termes du ministre autrichien de l’Intérieur Karl Nehammer -, il avait réussi à “tromper” [sic] le “programme de déradicalisation” [sic]. En Autriche comme en France, la mansuétude de la justice avait conduit le jeune djihadiste à n’effectuer que sept mois de prison, contre les 22 mois initialement prévus.

Macron ose invoquer l’Union européenne pour régler un problème dont elle est la cause n°1 !

Toujours soucieux de se mettre en scène, Macron s’est rendu théâtralement ce 3 novembre, au lendemain de l’attaque terroriste, à l’ambassade d’Autriche à Paris pour apporter « son soutien inconditionnel au peuple autrichien ». Le chef de l’État a « appelé à une réponse européenne contre des ennemis qui s’attaquent à ce qu’est l’Europe ». Et d’enfoncer le clou : « Nous ferons tout, en Européens, pour nous tenir ensemble, combattre ce fléau qu’est le terrorisme et, ensemble, avancer sans rien céder d’aucune de nos valeurs ».

Ce qui est spécialement choquant dans cette instrumentalisation de “l’Europe”, c’est de faire croire aux Français que l’Europe serait décidément une chose formidable puisqu’elle nous permettrait de nous « tenir ensemble » pour combattre le terrorisme.

Ce que n’a pas dit Macron, c’est que c’est justement l’Union européenne qui contribue pour une large part à l’afflux, et à la libre circulation au sein de l’UE, des migrants qui commettent ces atrocités.

Tel était le cas du Tchétchène qui a décapité un professeur à Conflans-Sainte-Honorine.

Tel était le cas du Tunisien sans papier, passé sans contrôle par l’Italie, qui a assassiné trois personnes à Nice.

Tel était le cas de cet assassin d’origine albano-macédonienne à Vienne.

L’écrasante responsabilité de Macron qui a donné son feu vert à l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine à l’UE

Rappelons ici qu’en mars 2020, voici 8 mois, Emmanuel Macron et le chancelier Sebastian Kurz ont tous les deux accepté l’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine du Nord à l’Union européenne.

En acceptant que ces deux pays, qui sont notoirement aux mains des mafias et de criminels en tout genre, puissent adhérer à l’Union européenne, ces deux dirigeants ont accepté par là même le principe que des ressortissants albanais ou Macédoniens pourront venir à terme s’installer en Autriche ou en France par dizaines de milliers.

J’invite les internautes à relire à ce sujet l’analyse que j’avais publiée le 20 mars 2020 sur notre site pour m’indigner qu’Emmanuel Macron ait donné son feu vert à l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Albanie et de la Macédoine du Nord à l’Union européenne – sans demander le moins du monde aux Français s’ils étaient d’accord pour lier leur destin avec ces deux pays :

https://www.upr.fr/actualite/pendant-que-les-medias-occupent-les-francais-avec-le-coronavirus-7j-7-24h-24-la-mafia-europeiste-etend-son-emprise-sur-le-continent-cest-maintenant-au-tour-de-lalbanie-et-de-la-macedoine-du-nor/

Conclusion : Macron ment éhontément

En conclusion, oser invoquer l’Union européenne comme le moyen de résoudre le problème alors que c’est l’Union européenne qui est à l’origine de ce problème, c’est mentir de façon éhontée à l’opinion publique.

François ASSELINEAU
03/11/2020