COMMUNIQUÉ DE PRESSE : Hervé Minec, maire de la commune d’Ore, sera le candidat de l’UPR à l’élection législative partielle de la 8e circonscription de Haute-Garonne

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Hervé Minec sera le candidat de l’Union populaire républicaine (UPR) à l’élection législative partielle de la 8e circonscription de Haute-Garonne, rendue vacante par l’invalidation, par le Conseil constitutionnel, de l’élection du candidat du Parti socialiste. Le premier tour est prévu le dimanche 11 mars 2018.

Il a déposé son dossier de candidature la semaine dernière en préfecture. Son suppléant est Sébastien Fabre, délégué départemental de l’UPR pour la Haute-Garonne.

Hervé Minec est le maire du village d’Ore (108 habitants en 2015), situé dans la 8e circonscription de Haute-Garonne. La candidature d’un maire en exercice sous les couleurs de l’UPR témoigne du renforcement de l’implantation locale du mouvement présidé par François Asselineau, candidat à l’élection présidentielle de 2017, tout particulièrement en zone rurale.

Après son diplôme de l’École des Arts et Métiers obtenu en 1968, Hervé Minec est parti compléter sa formation à l’université de Stanford aux États-Unis, grâce au programme d’échange universitaire « Fulbright ». Son expérience démontre que l’affirmation des européistes selon laquelle les étudiants français seraient coupés du monde sans le programme européen Erasmus est parfaitement fausse. Les jeunes Français sont, en effet, des milliers chaque année à effectuer des échanges universitaires en dehors de tout cadre européen, que ce soit aux États-Unis, en Chine, au Japon, en Russie, en Inde, en Afrique du Sud, au Brésil, en Australie ou ailleurs.

Hervé Minec a vécu plusieurs années aux États-Unis, qui est devenu l’un de ses pays de cœur et où il a rencontré son épouse qui est de nationalité américaine. Hervé Minec est l’illustration même que l’on peut aimer un pays et sa population – en l’occurrence les États-Unis d’Amérique – sans approuver la politique de ses dirigeants.

Revenu en France, Hervé Minec a continué à donner libre cours à sa passion des voyages, en partant vivre en Afrique du Sud. Ces expériences dans différents pays et sur différents continents, lui ont enseigné combien les pays ont leur personnalité propre, qui constitue une richesse à préserver et à développer, et combien il est absurde, a contrario, de vouloir fusionner à tout prix des nations aussi différentes que celles de l’Europe, ainsi que les européistes essayent de le faire vainement à travers la prétendue « construction européenne » et à travers l’euro.

Hervé Minec a travaillé alors pour Framatome à la conception du premier site nucléaire d’Afrique, en tant que spécialiste de la sûreté sismique des installations nucléaires. À l’époque, EDF et Framatome (désormais Areva et bientôt Orano), étaient des leaders mondiaux dans leurs domaines. Ce sont certes le talent des dirigeants et des ingénieurs de ces entreprises qui leur a permis de briller au plus haut niveau mondial, mais c’est également et d’abord grâce à une politique industrielle volontariste et indépendante, notamment promue par Charles de Gaulle. Hervé Minec a eu le sentiment de participer à cette grande aventure industrielle tout particulièrement lorsqu’il travaillait sur le site de Gravelines.

Aujourd’hui, l’Union européenne impose des appels d’offres européens qui interdisent de favoriser les entreprises françaises pour les grands projets français, ce qui empêche la France de devenir, par exemple, un leader de la production de panneaux photovoltaïques ou d’éoliennes à l’heure du tournant vers le renouvelable. Areva a certes une petite production d’éoliennes mais elle est située en Allemagne et non en France ! Cette aberration est due à une autre règle imposée par l’Union européenne : l’interdiction de tout contrôle des mouvements de capitaux avec l’ensemble du monde.

À terme, le carcan des traités européens et de l’euro, qui est un facteur clé de destruction de la compétitivité de nos entreprises, va conduire à l’anéantissement de la plupart de nos industries, anéantissement qui est, du reste, largement entamé.

Près de 40 ans après, la centrale de Koeberg demeure l’unique centrale nucléaire d’Afrique, et Areva, est empêtrée dans des problèmes sans fin. Depuis, la filière nucléaire française a aussi perdu son indépendance puisque la fabrication des turbines – élément clé de la production nucléaire – est désormais la propriété de l’Américain General Electric qui a racheté la branche énergie d’Alstom avec le soutien d’ailleurs très actif de M. Macron, à l’époque secrétaire général adjoint de l’Elysée puis ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique.

Après Framatome, Hervé Minec travaille dans l’unique usine de magnésium en France. Avec l’arrivée de la concurrence chinoise dans les années 1990 et l’impossibilité de mener une politique industrielle nationale à cause du traité de Maastricht, l’usine périclite progressivement puis ferme. Au cours de cette expérience, Hervé Minec a pu constater que les concurrents américains qu’il connaissait bien bénéficiaient du soutien du gouvernement américain qui taxait, dans ce domaine, les importations de quelques pourcents, permettant aux producteurs américains d’être compétitifs face aux concurrents étrangers. C’est précisément ce type de protection efficace et rationnelle que François Asselineau pourra mettre en place si nécessaire lorsqu’il aura mis en œuvre le « Frexit » pour échapper aux règles suicidaires de l’Union européenne.

En 2015, deux des fils d’Hervé Minec commencent à lui parler des conférences de François Asselineau. Le maire d’Ore découvre alors un discours posé, rationnel et respectueux de l’intelligence de nos compatriotes. Dès fin 2015, Hervé Minec apporte son parrainage à François Asselineau en vue de sa candidature à l’élection présidentielle, puis adhère à l’UPR, s’engageant dans un parti politique pour la première fois.

La démarche de l’UPR consistant à rassembler les Français de toutes origines, sur le modèle du Conseil National de la Résistance de 1943, pour sauver la France, le séduit tout spécialement. C’est d’ailleurs avec satisfaction qu’il a observé que le Ministère de l’Intérieur a toujours classé l’UPR, à toutes les élections, dans la nuance politique « divers ». Le Ministère a ainsi reconnu que le Frexit – c’est-à-dire la sortie unilatérale de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, pierre angulaire du programme de François Asselineau – n’est ni de droite, ni de gauche, ni a fortiori d’extrême droite, ni d’extrême gauche.

François Asselineau et Vincent Brousseau viendront soutenir Hervé Minec dans sa campagne électorale dès leur retour de Guyane.