= 1er TOUR DES LÉGISLATIVES = L’UPR ne dépasse le seuil de 1,00% des suffrages que dans 39 circonscriptions. L’UPR restera donc privée de financements publics au cours des 5 prochaines années.

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Malgré nos demandes innombrables de mobilisation faites auprès de nos adhérents et sympathisants, une partie majoritaire de mes électeurs à la présidentielle ne sont – hélas – pas allés voter pour les candidats de l’UPR au 1er tour des élections législatives.

J’avais rassemblé 332 588 suffrages sur son nom lors du 1er tour de la présidentielle. Mais, dans le contexte de l’abstention record qui a prévalu lors du 1er tour des législatives, les 574 candidats de l’UPR n’ont recueilli que 148 481 voix.

Une grosse moitié (55%) de mes électeurs du 23 avril se sont donc démobilisés le 11 juin.

La conséquence en est triste et dommageable pour notre mouvement : alors que nous avions dépassé les 1% des suffrages dans 180 circonscriptions législatives le 23 avril, nous n’avons dépassé ce seuil – fatidique pour l’obtention de fonds publics – que dans les 39 circonscriptions suivantes :

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1re circonscription de l’Ain : Frédéric Mozer, 1,06%

7e circonscription des Bouches-du-Rhône : Nadia Zidane, 1,39%

1re circonscription du Cher : Romain Guillaume, 1,03%

3e circonscription du Cher : Alain Rodric, 1,11%

1re circonscription de Haute-Garonne : Matthieu Guilhem, 1,00%

1re circonscription du Gers : Benoît Matharan, 1,31%

8e circonscription de l’Isère : Véronique Barrow, 1,10%

3e circonscription des Landes : Marie Radosz, 1,17%

2e circonscription de la Loire : Maxime Peyrard, 1,52%

3e circonscription de la Manche : Quentin Hoerner, 1,02%

3e circonscription de l’Oise : Florian Mourat, 1,00%

3e circonscription du Pas-de-Calais : Caroline Marie, 1,07%

1re circonscription des Hautes-Pyrénées : Laurent Verdoux, 1,34%

17e circonscription de Paris : Catherine Aubert, 1,18%

5e circonscription de Seine Maritime : Jean-Christophe Loutre, 1,10%

3e circonscription de Seine-et-Marne : Brigitte Waguet, 1,01%

11e circonscription de Seine-et-Marne : Françoise Schmitt, 1,07%

3e circonscription des Vosges : Matthieu Mougel, 1,46%

6e circonscription de l’Essonne : Thomas Junca, 1,00%

1re circonscription des Hauts-de-Seine : Jean-Baptiste Baron, 1,24%

3e circonscription de Seine-Saint-Denis : Ivan Buisson, 1,07%

4e circonscription de Seine-Saint-Denis : Nicolas Bresteau, 1,16%

6e circonscription de Seine-Saint-Denis : Karima Rabouhi, 1,09%

9e circonscription de Seine-Saint-Denis : Alexandre Jennan, 1,45%

10e circonscription de Seine-Saint-Denis : François Asselineau, 2,82%

11e circonscription de Seine-Saint-Denis : Kadri Said, 1,22%

9e circonscription du Val de Marne : Yahia Sahraoui, 1,12%

10e circonscription du Val de Marne : Audrey Leung, 1,03%

3e circonscription du Val-d’Oise : Clément Corbeaux, 1,12%

7e circonscription du Val-d’Oise : Philippe Mounier, 1,01%

8e circonscription du Val-d’Oise : Marie-Laure Yapi, 1,36%

10e circonscription du Val-d’Oise : Jean-François Wyss, 1,16%

2e circonscription de Guyane : Bernard Taddei, 1,77%

3e circonscription de la Réunion : Philippe Hoareau, 1,02%

4e circonscription de la Réunion : Sophie Sénac, 1,15%

5e circonscription de la Réunion : Fabien Dijoux, 1,47%

7e circonscription de la Réunion : Laurent Jourdanne, 1,26%

3e circonscription de Polynésie : Dominique Tixier, 1,06%

11e circonscription des Français de l’étranger : Rong Trinh, 1,32 %

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En notre nom collectif, j’adresse mes remerciements et mes félicitations toutes particulières à ces candidats qui ont obtenu plus de 1,00% des suffrages.

Mais je les adresse aussi, bien sûr, à tous les autres candidats et suppléants qui ont permis à l’UPR d’augmenter encore sa notoriété.

L’insuffisante mobilisation de nos électeurs de la présidentielle est d’autant plus regrettable qu’il s’en est fallu de peu que l’UPR parvienne à obtenir des financements publics. Nous avons en effet dépassé les 0,95 % des suffrages (soit 0,05 point en-dessous du seuil de 1,00 %) dans 52 circonscriptions. Quelques centaines de voix en plus auraient permis de franchir le seuil de 1,00%.

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La conséquence de cet échec à atteindre les 50 circonscriptions avec plus de 1,00% des suffrages est claire : l’UPR restera privée de financements publics au cours de la prochaine législature (dont la durée de vie est normalement de 5 ans).

Nous sommes donc logiquement contraints de revoir à la baisse nos projets de développement.

En particulier, en ne renouvelant pas certaines des embauches effectuées pendant la durée de la campagne, mais aussi en réduisant nos ambitions en terme de siège national et en annulant le projet de web-tv quotidienne que nous avions envisagé.

Au total, l’UPR a obtenu 0,67 % des suffrages exprimés lors de ces législatives. Ce score, bien que modeste, est néanmoins supérieur au score de… 0,00% obtenu aux législatives de 2012, lorsque l’UPR était si faible qu’elle ne pouvait pas présenter de candidats.

Ce score devrait néanmoins nous ouvrir les portes des grands médias pour environ 0,6 à 0,7% du temps d’antenne qu’ils consacrent à la politique.

François Asselineau
12 juin 2017

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