L’Union européenne est une secte politique

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Une analyse de Laurent Dauré, membre du Bureau national de l’UPR.

L’Union européenne se comporte comme l’Église de Scientologie. Si un membre veut quitter l’organisation pour retrouver sa liberté, on le harcèle, on l’intimide, on le dénigre, on cherche à nuire à sa réputation, bref, on s’efforce de lui pourrir la vie ; pour le punir mais aussi – et surtout – pour tétaniser ceux qui seraient tentés de faire la même chose.

Mais les petites frappes de l’européisme ne se rendent pas compte que de telles pratiques dégradent encore plus l’image de la secte. Il faut d’ailleurs remercier le généralissime de la pensée dominante Bernard-Henri Lévy pour sa contribution haineuse à la campagne anti-peuple – évidemment publiée par Le Monde.

La brutalité et le mépris avec lesquels les européistes réagissent au Brexit (ceux qui ont voté « Leave » seraient majoritairement des nationalistes-racistes-xénophobes-ignorants) montrent le véritable visage de la construction européenne. Les peuples et la démocratie sont perçus comme des menaces « populistes » à neutraliser. Pour les gourous de « l’union sans cesse plus étroite » (et de l’austérité sans cesse plus large), être contre l’UE équivaut à s’exclure de l’humanité décente.

Le mage médiatique Jacques Attali a affirmé que la construction européenne était, au même titre que « l’abandon de la peine de mort », une « avancée irréversible de l’espèce humaine » (voir cette vidéo). C’est là encore la gazette de la Commission européenne – Le Monde – qui recueille ces précieuses fulgurances.

Les euro-fanatiques n’ont pas de solution, la situation leur échappe et le durcissement du ton est à interpréter comme de l’impuissance. La partie n’est pas encore gagnée mais une dynamique très favorable vient de s’enclencher avec le Brexit.

Le chemin vers la souveraineté populaire, l’indépendance nationale, la démocratie, le progrès social et la paix n’est plus aussi inaccessible qu’avant le 23 juin…

quatermer

En photo, un message Twitter de Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles. Rempli de haine à l’encontre du peuple britannique, cet eurocollabo acharné réclame que la sortie de l’UE soit “douloureuse” pour les Britanniques ! Au grand dam des européistes, ce ne sera probablement pas le cas.

Et maintenant, le Frexit !

Laurent Dauré
Membre du Bureau National de l’Union populaire républicaine (UPR)