La situation économique de l’ensemble de la zone euro continue de se dégrader à toute allure

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Selon le rapport de la société Markit qui vient d’être rendu public :

1- la détérioration de la conjoncture s’est intensifiée dans le secteur privé de l’ENSEMBLE de la zone euro à la fin du mois d’avril

2- nous allons connaître probablement un troisième trimestre consécutif de récession

3- la croissance est presque au point mort en Allemagne

4- la France a rejoint en avril l’Italie et l’Espagne au rang des économies affichant de forts taux de récession : le repli de l’activité s’accélère tant dans le secteur des services que dans l’industrie manufacturière (45,9), chacun des deux secteurs connaissant en outre un fort recul des nouvelles affaires.

5- le regain d’optimisme observé en début d’année est terminé

6- les mesures de relance prises par la Banque centrale européenne ne semblent pas avoir eu de répercussions durables sur l’économie réelle

7- les conséquences sont lourdes sur l’emploi, avec des effectifs se repliant pour le quatrième mois consécutif. L’Italie et l’Espagne affichent les plus forts taux de suppression de postes tandis que l’Allemagne, pour la première fois depuis plus de 2 ans, et la France font état de baisses d’effectifs

 

CONCLUSION

1- Ces évolutions de plus en plus catastrophiques nous confortent une nouvelle fois dans notre volonté de faire sortir la France au plus vite de l’euro, conformément d’ailleurs à ce que conseillent les Prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz et Paul Krugman.

2- Cette dégradation accélérée et tous azimuts témoigne de l’urgence à faire comprendre aux Français que la question de l’euro ne se résume pas, comme la propagande le leur martèle, au prétendu risque de surcoût de notre dette si nous en sortons !
De toute façon, cette dette ne pourra pas être remboursée, ni par la France ni par quelque autre pays occidental que ce soit.
La vraie question est que l’euro est en train de nous détruire, purement et simplement.

3- Ces évolutions catastrophiques n’en rendent que plus scandaleux le silence de tous les candidats sur le fond du problème de la monnaie commune européenne.
Et notamment le mutisme de Mme Le Pen, M. Dupont-Aignan et M. Mélenchon qui refusent – quoi qu’on en dise – de sortir de l’euro puisqu’ils ont soigneusement évité de le proposer dans leur profession de foi, seul document électoral officiel envoyé par les services de l’Etat. (M. Mélenchon ayant eu au moins la franchise de toujours s’y opposer, à la différence des deux autres qui changent constamment d’avis sur la question).

4- Quand bien même une majorité de Français, complètement endoctrinés par les médias, seraient hostiles ou réticents à sortir de l’euro, l’UPR estime, à la différence de tous les partis politicards, que ce n’est certainement pas une raison pour refuser de leur expliquer ce qui se passe.
La République et la démocratie, ce n’est pas caresser systématiquement les électeurs dans le sens du poil, au risque de les conforter dans les erreurs tragiques que la propagande européiste leur a mises dans la tête.
C’est au contraire donner au plus grand nombre tous les éléments pour qu’ils puissent enfin comprendre ce qui se passe pour de bon et qu’ils en tirent les conséquences.