Le prix Nobel de l’infamie : Georges Papandréou reconverti en professeur à Havard rémunéré 46 000 € par mois

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L’UPR ATTRIBUE LE PRIX NOBEL DE L’INFAMIE 2012 À M. GEORGES PAPANDRÉOU, ANCIEN PREMIER MINISTRE GREC, « POUR L’ENSEMBLE DE SON ŒUVRE ET POUR SA RECONVERSION RÉCENTE COMME PROFESSEUR A HARVARD RÉMUNÉRÉ 46.000 €/MOIS ».


On a appris ce soir (23 octobre 2012) que M. Georges Papandréou, ancien premier ministre grec et toujours député du Parti socialiste (PASOK) à Athènes, va désormais donner des cours dans la prestigieuse université de Harvard (Massachusetts, États-Unis d’Amérique).

L’objet de ces cours sera de présenter aux étudiants son expérience de la crise économique et politique sans précédent, dont il a été le principal responsable pour son propre pays.

Selon la presse grecque, le salaire de ce nouveau professeur d’un type particulier sera de 46 000 € par mois.

Rappelons que M. Georges Papandréou, après avoir été dirigé la Grèce du 6 octobre 2009 au 11 novembre 2011, a laissé son pays dans une situation économique, financière et sociale tellement catastrophique qu’il n’en existe pas d’autre exemple dans l’histoire de la Grèce depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Pendant que M. Papandréou va cumuler son salaire de député socialiste avec ses revenus de professeur de l’université de Harvard à 46 000 € par mois :

– l’économie grecque va connaître sa 6ème année consécutive de récession,
– les services publics sont en passe d’être quasiment entièrement privatisés en des mains étrangères,
– tous les acquis sociaux obtenus par les travailleurs grecs au cours du XXe siècle sont démantelés les uns après les autres,
– le patrimoine public du pays est vendu à l’encan et le gouvernement grec envisage même d’organiser la déportation de populations établies dans des îles de la mer Égée, afin de vendre celles-ci à des fonds d’investissement et à des établissements financiers anglo-saxons,
– le taux de chômage de la population grecque a atteint les 25 %,
– un nombre considérable de retraités ont vu leur maigre pension amputée du tiers ou de la moitié, et parfois même purement et simplement supprimée,
– la clochardisation de l’ensemble de la société grecque se poursuit à vive allure, de même que la montée en flèche de la pauvreté,
– la consommation d’antidépresseurs et les soins psychiatriques connaissent une hausse vertigineuse à travers tout le pays,
– le taux de suicides a augmenté de +18% en 2010 et encore de 25% en 2011. La Grèce est ainsi le pays au monde qui connaît la plus forte augmentation du nombre de suicides. La Grèce était un pays heureux avant l’euro puisqu’il avait jusqu’à récemment le taux de suicide le plus bas de tous les pays européens. Il est en passe de devenir l’un de ceux où il est le plus élevé.

[cf. http://www.upr.fr/actualite/france-europe/euro-la-grece-s-enfonce-dans-l-tragedie-et-la-misere ]

Pour l’ensemble de cette œuvre remarquable, et pour le merveilleux cynisme dont fait preuve cet homme, qui se sert de la détresse humaine et de la misère épouvantable dans laquelle il a plongé tout son peuple pour engranger une fortune à titre personnel, l’UPR a décidé d’attribuer son Prix Nobel de l’Infamie 2012 à M. Georges Papandréou, politicien de nationalité grecque, « Européen convaincu » né le 16 juin 1952 à Saint Paul, États-Unis d’Amérique, et actuellement président en exercice de l’Internationale socialiste, dont fait partie le Parti Socialiste français.