Georges Mignot sera le candidat de l’Union populaire républicaine (UPR) à l’élection législative partielle de la 2e circonscription de Guyane, rendue vacante par l’invalidation, par le Conseil constitutionnel, de l’élection de Lenaïck Adam, candidat de LREM.

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Communiqué

Georges Mignot sera le candidat de l’Union populaire républicaine (UPR) à l’élection législative partielle de la 2e circonscription de Guyane, rendue vacante par l’invalidation, par le Conseil constitutionnel, de l’élection de Lenaïck Adam, candidat de LREM.

 

Il a déposé son dossier de candidature le jeudi 8 février 2018 en préfecture.

 

Originaire du Chili, né d’un père français et d’une mère argentine – amérindienne Araucans – Georges Mignot est arrivé en Guyane à l’âge de 6 ans. Après une scolarité effectuée à Kourou, et son bac professionnel en poche, il part étudier en métropole. A son retour, il devient dessinateur illustrateur et intègre le journal militant de protection de la faune et de la flore de Saint-Laurent-du-Maroni, le « Pou d’Agouti ». Après cette expérience journalistique, il revient à Kourou où il exerce une activité de peintre qui donne lieu à plusieurs expositions.

 

En parallèle, Georges Mignot s’investit dans des associations, notamment “Grain d’Art” où il enseigne le dessin et la peinture, “Melting” qui rassemble des réalisateurs et des artistes, mais aussi l’association sportive de kayak, “La pagaie”, de Kourou. Pendant son engagement au sein de cette dernière, de 2008 à 2015, il permet au club d’atteindre la première place du championnat de kayak-polo d’Amérique du sud. Par trois fois, le club est aussi champion de Guyane.

Très actif sur Internet, Georges Mignot anime une chaîne culturelle et politique Youtube assez suivie, qui totalise 265 176 vues.
Sur le plan politique, Georges Mignot s’est toujours attaché à essayer de comprendre les tendances profondes et les rapports de force qui façonnent le visage de notre époque. Il est frappé en particulier de constater que les décisions politiques prises vont systématiquement dans le même sens, quel que soit le gouvernement. En poussant ses recherches sur Internet, il découvre la désormais célèbre conférence de François Asselineau « qui gouverne la France ? ». Il adhère rapidement à l’UPR par la suite.

La démarche de l’UPR consistant à rassembler les Français de toutes origines, sur le modèle du Conseil National de la Résistance de 1943, pour sauver la France, le séduit tout spécialement. C’est d’ailleurs avec satisfaction qu’il a observé que le Ministère de l’Intérieur a toujours classé l’UPR, à toutes les élections, dans la nuance politique « divers ». Le Ministère a ainsi reconnu que le Frexit – c’est-à-dire la sortie unilatérale de la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, pierre angulaire du programme de François Asselineau – n’est ni de droite, ni de gauche, ni a fortiori d’extrême droite, ni d’extrême gauche.

Si, à 46 ans, Georges Mignot se présente à l’élection législative partielle de la 2e circonscription de Guyane, c’est avant tout pour faire entendre les doléances que les Guyanais ont légitimement exprimées à l’occasion du « mouvement du 28 mars ».

Au Palais Bourbon, il aura à cœur de mettre le doigt sur les liens entre la vie concrète des Guyanais et le carcan des traités européens qui ont confisqué aux Français leur démocratie et qui sont à l’origine de la propagation à toute allure, dans l’Hexagone comme dans tous les territoires d’outre-mer, de la pauvreté, des inégalités et de l’injustice sociale. Georges Mignot expliquera également aux Guyanais que le problème de la Guyane n’est pas son appartenance à la République française, mais son appartenance à l’Union européenne. S’il est élu député, il fera examiner par l’Assemblée les voies et moyens de soustraire la Guyane à l’Union européenne, sur le modèle de l’île française des Antilles, Saint-Barthélémy, qui est sortie de l’Union européenne en 2011.

Georges Mignot sera également le porte-voix des chefs coutumiers qui s’opposent aux projets miniers destructeurs des fragiles et riches écosystèmes guyanais. Il démontrera que le projet de la « Montagne d’or » est favorisé par les traités européens au profit d’un tout petit nombre de personnes et de grands groupes industriels, indifférents aux intérêts et au bien-être de la population locale.

Le suppléant de Georges Mignot sera Bernard Taddéi, enseignant vivant à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane, qui avait obtenu le deuxième meilleur score de l’UPR au plan national lors des élections législatives de juin 2017. L’UPR avait alors été le parti présentant le plus de candidats de tous les partis politiques français.

François Asselineau, président de l’UPR et candidat à l’élection présidentielle de 2017, viendra soutenir Georges Mignot et Bernard Taddéi dans leur campagne électorale en Guyane entre le 22 février et le 3 mars 2018. Il sera accompagné par Vincent Brousseau, responsable national de l’UPR en charge des questions monétaires et du retour au Franc.

Fort d’une expérience de 15 années à la Banque centrale européenne, Vincent Brousseau est l’un des meilleurs experts mondiaux de l’euro et de ses failles qui vont conduire inéluctablement à le faire exploser.