François Asselineau a célébré le centenaire de l’armistice de 1918 par une conférence dans le café où Jaurès fut assassiné, complet pour l’occasion, et devant 2 839 personnes en direct sur YouTube.

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COMMUNIQUÉ DE PRESSE
DE
L’UNION POPULAIRE RÉPUBLICAINE

Dimanche 11 novembre 2018

Pour célébrer le centenaire de l’armistice du 11 novembre 1918, François Asselineau a tenu ce dimanche 11 novembre 2018 une conférence sur les enseignements de la Première Guerre mondiale dans le lieu hautement symbolique de la Taverne du Croissant (ex-Café du Croissant) où Jean Jaurès fut assassiné à l’été 1914.

Une plaque en mosaïque incrustée dans le sol marque l’endroit précis où Jaurès fut assassiné, sous les balles de Raoul Villain.

 

Le restaurant était plein pour l’occasion, comprenant 81 personnes qui se sont restaurées sur place, tandis que la retransmission en direct sur Youtube a atteint 2 839 visionnages simultanés, en faisant la 2e retransmission francophone en direct de la soirée sur la plateforme. Soit un total de 2 920 spectateurs.

François Asselineau a dressé un parallèle entre, d’une part, la situation de 1914 qui, par le jeu des alliances censées assurer la paix, a entraîné la France dans une conflagration mondiale, et, d’autre part, la situation actuelle où la France se trouve prise, à nouveau, dans des systèmes d’alliance, qui s’appellent « Union européenne » et « OTAN ».

C’est justement contre les alliances automatiques censées assurer la paix que s’élevait Jean Jaurès, principale figure de la gauche française au seuil de la Première Guerre mondiale. Et c’est pour cette opposition que Raoul Villain l’assassina le 31 juillet 1914.

Alors que Macron ne cesse d’essayer de faire croire que la « construction européenne » et l’Alliance atlantique seraient des garanties de paix, c’est le constat exactement inverse qu’a dressé François Asselineau. Ces structures rendent la France solidaire de pays dont, au fond, elle ne partage pas les intérêts et la conduisent à s’opposer au reste du monde, notamment à la Chine, à la Russie et au monde arabo-musulman.

En particulier :

  • au lieu de développer les meilleures relations avec les pays en développement à forte croissance démographique, notamment en Afrique, la France s’enferme dans une alliance avec des pays riches en plein déclin démographique. Or, la Première Guerre mondiale enseigne justement que les disparités de croissance économique et démographique entre États sont un facteur potentiel de guerre ;
  • au lieu de développer les meilleures relations avec les pays riches en hydrocarbures, la France s’enferme dans un périmètre de pays qui en manquent ou en manqueront prochainement. Là encore, la Première Guerre mondiale enseigne que la compétition entre États concernant l’accès aux ressources est un facteur potentiel de guerre ;
  • au lieu de favoriser la stabilité du monde, la France s’enferme dans un périmètre de plus en plus instable – l’Union européenne – qui est entré en déliquescence, et contribue à la balkanisation du Moyen-Orient où se concentrent les tensions entre grandes puissances ;
  • au lieu d’avoir une politique indépendante et une défense « erga omnes », la France s’enferre dans une vision anxiogène et belliciste du monde, fondée sur le « choc des civilisations » où sont prédéfinis des alliés et des ennemis.

En décidant de frapper une pièce de 50 pence avec au revers le texte « Peace, prosperity and friendship with all nations » qui sera mise en circulation le soir du Brexit le 29 mars 2019, les Britanniques indiquent de manière magistrale aux Français la marche à suivre pour, au XXIe siècle, protéger la paix : le Frexit.

 

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