Le Monde Diplomatique consacre à l’UPR un reportage de 2 grandes pages dans son numéro d’octobre 2019.

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https://www.monde-diplomatique.fr/2019/10/POPELARD/60491


Chaque lecteur se fera son opinion sur ce long reportage.

Pour notre part, nous estimons que cet article est globalement correct et professionnel : il ne comporte pas de calomnies, ni de dénigrement systématique.

Il comporte cependant quelques erreurs factuelles :

  • le pourcentage d’hommes parmi les adhérents n’est pas de 85% mais de 75%,
  • le pourcentage de primo-adhérents à un parti politique parmi nos adhérents n’est pas de 85% mais certainement supérieur à 90%,
  • il est tout à fait inexact et tendancieux de présenter UPR TV comme ne diffusant que des vidéos de François Asselineau. Elle diffuse hebdomadairement “Les 5 actus de la semaine” avec des présentateurs d’une trentaine d’années. Elle a aussi produit des vidéos de Charles-Henri Gallois, Vincent Brousseau, des entretiens avec Zamane Ziouane, Jerôme Yanez, Benoît Duteurtre, le professeur Ogino, etc.

Toutefois, nous regrettons que cet article adopte un biais qui vise à présenter à tout prix l’UPR comme un parti de “droite”.

Il est exact que l’UPR n’est pas un parti marxiste et n’a jamais prétendu l’être.

Mais il aurait été plus conforme à la vérité de souligner à quel point nombre de propositions programmatiques de notre mouvement (qui sont parfois des copiés-collés du programme du CNR de 1944) sont considérées à notre époque comme étant très “à gauche”.

Par exemple :
– les renationalisations,
– l’inscription dans la Constitution de la Sécurité sociale pour tous ou de la liste des services publics non privatisables par nature,
– la sortie de l’Otan,
– les réformes constitutionnelles, avec le RIC en toute matière, la démocratisation du CSA et du Conseil Constitutionnel, etc.

Il aurait été juste que Le Monde Diplomatique reconnaisse que le programme de l’UPR vise ainsi pour de bon à rassembler largement les Français de tous les horizons.

Il aurait enfin été intéressant que le mensuel s’interroge sur la faculté d’arriver au pouvoir d’un parti qui adopterait une rhétorique, une sémantique et une programmatique offusquant d’emblée tous les électeurs de droite ou tous les électeurs de gauche.

La politique, c’est aussi l’art du compromis.

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