UBU-ROI ? Le virus aime la gastronomie mais pas les cantines.

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Selon le bon plaisir du roi Ubu-Macron, de son grand chambellan Castex et de son mage-astrologue VĂ©ran (et bien entendu sans la moindre concertation avec les professionnels de l’hĂŽtellerie-restauration), l’article 40 du DĂ©cret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 “prescrivant les mesures gĂ©nĂ©rales nĂ©cessaires pour faire face Ă  l’Ă©pidĂ©mie de covid-19 dans le cadre de l’Ă©tat d’urgence sanitaire” a prescrit que :

  • les restaurants collectifs (cantines d’Ă©tablissements scolaires et universitaires, restaurants entreprise, etc.) peuvent continuer Ă  recevoir du public (Ă  condition de ne pas ĂȘtre Ă  plus de 6 par table).
  • en revanche, les restaurants et les dĂ©bits de boisson ont, eux, l’interdiction de recevoir du public. Ils sont seulement autorisĂ©s Ă  faire de la vente Ă  emporter. (On se demande bien pourquoi cette interdiction car il est rare de trouver des tables de plus de 6 personnes dans un restaurant alors qu’il n’y a gĂ©nĂ©ralement que cela dans les cantines !)

ConcrÚtement, ce décret a pour effet de sauver les chaßnes (principalement américaines) de restauration rapide mais il condamne à la fermeture tous les vrais restaurants ainsi que les brasseries.

Bien entendu, cet oukase rĂ©glementaire a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© sans la moindre Ă©valuation du nombre de restaurants et de brasseries qui vont ĂȘtre contraints Ă  la faillite, ni du nombre de chĂŽmeurs supplĂ©mentaires qui va en rĂ©sulter.

Si l’on comprend bien la “pensĂ©e complexe” de ceux qui nous dirigent, ce sacrĂ© virus dĂ©teste les plateaux-repas, les KFC et les MacDo Ă  emporter, de mĂȘme qu’il fuit les restaurants d’entreprise des grands groupes financiers et industriels ; mais il adore les bons petits restaurants et bistros Ă  la française.

Comme quoi il a finalement du goût.