Communiqué de presse sur l’annonce de la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires – 4 février 2018

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Suppression de 120 000 postes de fonctionnaires : l’UPR renvoie dos-à-dos le gouvernement et le Parti socialiste, qui a lui-même appliqué cette politique exigée par la Commission européenne lorsqu’il était au pouvoir.

L’Union populaire républicaine (UPR) trouve particulièrement indécentes et grotesques les critiques du Parti socialiste (PS) à l’encontre du projet de MM. Macron et Philippe de supprimer le nombre astronomique de 120 000 postes de fonctionnaires, dont 50 000 dans la fonction publique d’État et 70 000 dans la fonction publique territoriale, probablement d’abord dans les communes et les départements.

Lorsqu’il était au gouvernement, le PS n’a cessé, en effet, de comprimer les budgets publics et a, lui aussi, procédé à des suppressions massives de postes de fonctionnaires.

Comme tous les partis européistes (REM, PS, LR, MoDem) ou “alter-européistes” (FN, DLF, EELV, PCF, FI), l’ex-“parti de la rue de Solférino” ment sur la véritable origine de ces décisions. Les gouvernements français qui se succèdent ne sont que des lampistes qui exécutent des instructions venues d’ailleurs.

L’UPR rappelle que, pendant la campagne présidentielle, seul François Asselineau avait précisément et dûment informé les Français sur les vraies causes des coupes sombres dans les budgets publics et les effectifs de fonctionnaires, décidées par tous les gouvernements de droite ou de gauche. Il s’agit d’une conséquence directe de l’austérité sans fin imposée à la France par son appartenance à l’Union européenne et à l’euro.

A contrario, seul le Frexit permettra à la France de retrouver des marges budgétaires significatives :

  • grâce à l’arrêt de notre contribution nette au budget de l’Union européenne (qui nous fera économiser au bas mot 9 milliards d’euros nets par an, et sans doute beaucoup plus [propos étayés : ici]) ;
  • grâce à l’allègement de nombreuses réglementations européennes, qui sont inutilement complexes pour les centaines de milliers de commerçants, artisans TPE et PME qui n’exportent pas (qui fera économiser à l’économie française plusieurs dizaines de milliards d’euros par an) ;
  • grâce à une puissante politique de relance du pouvoir d’achat des ménages et une gestion appropriée d’une monnaie nationale retrouvée, qui permettra de procéder à une vigoureuse relance économique, engendrant elle-même une forte croissance des recettes fiscales.

L’UPR rappelle à ce propos que les fonctionnaires sont des êtres de chair et d’os qui vivent dans des foyers familiaux et que le foyer moyen français se compose en moyenne de 2,3 personnes. Dès lors, la suppression de 120 000 postes de fonctionnaires signifie que ce sont quelque 250 à 300 000 Français qui risquent, à courte ou moyenne échéance, de se retrouver dans la précarité et dans l’angoisse du lendemain, du fait de la perte d’emploi de l’un des membres du foyer familial.

Comme on le constate depuis vingt ans, loin de réduire le déficit de l’État, les nouvelles suppressions de postes de fonctionnaires annoncées par le gouvernement vont donc au contraire l’aggraver, en contractant la consommation et l’investissement des ménages, et donc les recettes fiscales qui en découlent.

Comme ses prédécesseurs, Macron et le gouvernement Philippe appliquent servilement les instructions ultra-libérales des traités européens et de la Commission de Bruxelles, qui ignorent tout des analyses économiques keynésiennes.

L’UPR rappelle enfin que, derrière la prétendue logique budgétaire qui préside aux suppressions de postes de fonctionnaires à répétition, se cache, en réalité, la volonté subreptice de détruire l’État, ainsi que les collectivités locales qui ne s’inscrivent pas dans le projet d’« Europe des régions » : les communes et les départements.

Là encore, seul François Asselineau avait mis les Français en garde pendant la campagne présidentielle contre la politique dite des « Euro-régions » qui consiste à promouvoir la pseudo-indépendance de régions entières dans le cadre de l’Union européenne : aujourd’hui la Catalogne, demain la Corse et bien d’autres.

Pour conclure, l’UPR s’étonne que les médias continuent de donner un écho aussi tonitruant au Parti socialiste alors que ce parti est en passe de ne plus être qu’une coquille vide désertée par ses militants, un bateau ivre sur le plan idéologique et programmatique, et un acteur de taille modeste dans les urnes.

(NOTA : L’UPR signale qu’avec 332 547 voix, François Asselineau a obtenu à l’élection présidentielle une fraction significative – de 15% – des 2 291 288 voix de Benoît Hamon soutenu par le PS et infiniment plus médiatisé.  En outre, lors des élections législatives partielles de dimanche dernier (28 janvier 2018), les candidats de l’UPR ont rassemblé respectivement 17% et 32% du nombre des voix obtenues par les candidats du PS, dans les 1res circonscriptions du  Val-d’Oise et du Territoire de Belfort. C’est peu dire que l’UPR est très loin de bénéficier de proportions comparables des temps de parole du PS dans les médias audiovisuels nationaux.)