Bilan de la tournée de François ASSELINEAU dans les départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et du Vaucluse

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Avignon

Avignon

La tournée de François Asselineau dans les départements du Gard, de l’Hérault, de l’Aude et du Vaucluse au cours de la semaine du 17 au 22 janvier 2011 s’est révélée fructueuse.

Elle a commencé le lundi 17 janvier, de 12H30 à 14h00, par un débat sur la radio Divergence FM, dans le cadre de l’émission politique “Provoscopie” très écoutée dans la région de Montpellier (plusieurs dizaines de milliers d’auditeurs en direct ou en différé).

Ce débat fut, comme prévu, spécialement animé puisqu’il opposa François Asselineau à l’ancien ministre communiste des transports Jean-Claude Gayssot (majorité régionale PS) et à l’un des secrétaires nationaux du Nouveau Centre (droite, majorité présidentielle) Julien Devèze.

Divergence FM

Nous laissons à nos lecteurs le soin de se faire une opinion sur ce débat qu’ils peuvent réécouter sur notre site www.upr.fr.

Pour la petite histoire, il faut savoir que les deux contradicteurs de François Asselineau sont sortis du studio la tête basse et l’air déconfit. Le débat a révélé à la fois l’indigence de leur réflexion sur l’Europe, la connivence burlesque qui relie ces deux pseudo-opposants sur cette question centrale, et l’absence fascinante de tout argument sérieux à opposer aux analyses du président de l’UPR. Un détail qui ne trompe pas : le blog personnel de Julien Devèze (qui porte un intitulé américain :”So future” cf. http://sofuture.midiblogs.com/) n’a fait nulle mention du débat avec François Asselineau alors qu’il reprend d’ordinaire scrupuleusement les faits et gestes de son propriétaire.

Il est des silences qui sont plus éloquents que de longs discours….

L’après-midi même, François Asselineau a prononcé une version très raccourcie de sa conférence “Les impasses de l’Europe” devant les élèves de l’École Pôle Sud, une école de classes préparatoires à l’entrée à Sciences Po et aux écoles de journalisme. Une quarantaine d’étudiants étaient présents et le moins que l’on puisse dire est qu’ils n’étaient a priori pas favorables aux analyses de notre mouvement.

Dressés dès la prime enfance pour intégrer l’ultra-européiste et ultra-atlantiste Sciences Po ou les non moins euro-atlantistes écoles de journalisme, la plupart des étudiants qui ont pris la parole n’ont trouvé à objecter, à l’issue de la conférence, que les poncifs du prêt-à-penser européiste, sans tenir le moindre compte des informations qui venaient de leur être présentées : “l’Europe c’est la paix”, “le programme Erasmus” et “l’euro qui évite d’aller changer de l’argent quand on est en Allemagne” furent les “arguments” avancés.

L’un des étudiants, souhaitant sans doute jouer les vedettes devant ses collègues, interpella en outre François Asselineau en le qualifiant de “personnage de roman”. C’était la façon qu’il avait trouvé maligne d’affirmer à la cantonade que le président de l’UPR était bien bête de ne pas avoir joué le jeu du système et d’avoir renoncé à gagner le pactole que lui auraient valu ses diplômes en allant diriger une grande banque. François Asselineau lui rétorqua avec le sourire que cette remarque était profondément pathétique de la part d’un jeune homme de 19 ans : “A écouter votre question, on dirait que c’est moi qui ai 19 ans et vous qui en avez 53…” lui dit-il, ce qui fit tomber un lourd silence sur l’assistance.

Car ce cynisme revendiqué n’était pas général : à l’issue de la conférence, plusieurs étudiants, qui étaient restés silencieux pendant la séance de questions-réponses, sont venus discrètement demander l’adresse du site Internet de l’UPR et les lieu et horaire précis de la conférence suivante à Montpellier.

Le lendemain mardi 18 janvier fut l’occasion de tenir à Narbonne la conférence sur le thème : “Sortir de l’euro : mode d’emploi”. Ce fut l’insuccès de la semaine (il en faut bien un !) car si la conférence passionna l’auditoire, celui-ci était extrêmement clairsemé. Notre ami Cyril avait pourtant trouvé un cadre parfait. Mais malgré tous ses efforts, il n’avait pas réussi à convaincre toutes ses connaissances à venir en masse assister à une présentation sur les questions monétaires. Lequel d’entre nos militants n’a pas déjà ressenti cette difficulté d’inciter les Français à se détacher de leur poste de télévision pour venir écouter autre chose ?

Il est vrai aussi que c’était la première fois que nous organisions une réunion publique dans le département de l’Aude. Quelques contacts prometteurs ont cependant été noués à l’issue de la soirée.

A Avignon le lendemain, ce furent en revanche une bonne cinquantaine de personnes qui restèrent bouche bée pendant l’exposé qui se tenait dans le cadre prestigieux de la salle des fêtes de l’Hôtel de Ville d’Avignon.

Daniel Romani, notre délégué départemental du Vaucluse, aidé de Bruno Rolland du Roscoat et d’Emmanuelle avaient réussi à faire venir de nombreuses personnes qui découvraient l’UPR et ses analyses pour la première fois et qui en restaient sidérées. La séance de questions-réponses fut très animée à l’issue de cette présentation et plusieurs adhésions furent enregistrées ainsi que de nombreuses adresses courriels de sympathisants.

Même très bon résultat et même type de fréquentation le lendemain, dans le cadre moins prestigieux mais plus convivial d’une salle de restaurant à Montfavet. François Asselineau y présenta pour la première fois sa conférence “Faut-il avoir peur de sortir de l’Euro ?” – qu’il représentera à Paris le 8 février prochain.

Saint Julien de Peyrolas (Gard)

Saint Julien de Peyrolas (Gard)

Le lendemain, dans le petit village de Saint-Julien de Peyrolas (Gard) qui ne compte que 1200 habitants, plus d’une trentaine de personnes avaient fait le déplacement pour écouter le président de l’UPR. Cela représente en soi un pourcentage remarquable, que l’on aimerait retrouver dans les grandes agglomérations (à l’échelle des 2,2 millions d’habitants de Paris intra-muros, cela représenterait une assistance de quelque 55.000 spectateurs).

Ce fut une grande première en ce sens que non seulement la mairie avait accepté de prêter gratuitement sa vaste salle des fêtes, mais que le maire actuel, et son prédécesseur, avaient tenu à assister l’un et l’autre à la conférence et y restèrent effectivement jusqu’au bout. François Asselineau commença donc sa présentation par rendre un hommage appuyé à Madame le Maire, Christiane BREMOND (PS), pour cet exemple, devenu hélas si rare, d’esprit républicain.

La conférence prononcée était en partie nouvelle et portait pour titre : “Et si nous quittions l’Europe ?”. Le public, composé de spectateurs plus âgés que d’ordinaire, fut extraordinairement attentif et, là aussi, stupéfait de voir se dérouler la logique implacable et les arguments irréfutables du conférencier. Deux adhésions furent enregistrées et une dizaine d’adresses courriels de sympathisants.

Enfin, le samedi 22 janvier après-midi, la conférence intitulée “Pourquoi l’Europe est-elle comme elle est ?” draina une soixantaine de participants sur le campus désert de l’université Paul Valéry de Montpellier.

Conférence à Montpellier

samedi 22 janvier : présentation de la conférence “Pourquoi l’Europe est-elle comme elle est ?” à l’université de Montpellier 3

Cette conférence, en partie nouvelle également et ouverte à tous, avait été organisée par Camille Ricaud et Arnaud Richard, universitaires, dans le cadre d’un cycle de recherches sur le Nouvel Ordre Mondial. On nota, dans l’assistance très attentive, la présence de M. Jean-Claude Roure, préfet honoraire, ancien directeur de cabinet ministériel, ancien préfet de la Martinique, actuellement en retraite, qui prit la parole à l’issue de la présentation pour en faire valoir l’extrême qualité, tout en tenant à ne pas apparaître comme totalement d’accord avec l’UPR.

Là encore, la réunion se solda par de longs échanges, quelques adhésions et le recueil de nombreuses adresses courriels de sympathisants.

CONCLUSION

Résultats de cette semaine ? Une bonne dizaine de nouvelles adhésions, d’autres en perspective, plus de 90 nouveaux sympathisants nous ayant laissé leurs coordonnées courriels et beaucoup de nouveaux projets à Carcassonne, Marseille, Privas, Nîmes, Perpignan, etc.

Et, partout, la même interrogation fusait chez tous les participants : compte tenu de l’importance de ses analyses et de la qualité de ses présentations, pourquoi – mais pourquoi donc – n’entend-on jamais François Asselineau à la télévision ? ou sur des radios de très grande écoute ? Quand cessera enfin ce scandale ?

Equipe UPR.

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