𝗟𝗔 «𝗚𝗟𝗘𝗜𝗖𝗛𝗦𝗖𝗛𝗔𝗟𝗧𝗨𝗡𝗚» 𝗡𝗔𝗭𝗜𝗘 𝗗𝗘 𝗥𝗘𝗧𝗢𝗨𝗥 𝗘𝗡 𝗔𝗟𝗟𝗘𝗠𝗔𝗚𝗡𝗘

La Gleichschaltung (en français : la «mise au pas») fut le processus mis en œuvre par Hitler et les Nazis de 1933 à août 1934 pour imposer leur pouvoir total sur l’Allemagne.
Cette «mise au pas» visa toutes les sphères de la société (politique, économique, religieuse et culturelle) et concerna l’ensemble de la population. Son but fut d’éliminer toute opposition réelle ou potentielle.
Elle fut mise en œuvre par un « mix » de répression, d’outils législatifs et réglementaires et par des organisations de masse destinées à encadrer tous les secteurs de la société. Les moyens employés furent un mélange de séduction, d’intimidation et de terreur.
Une «mise au pas» comparable réapparaît dans l’Allemagne de 2025. Certes de façon moins brutale, mais peut-être plus sournoise.
L’Office de Protection de la Constitution -qui n’est absolument pas indépendant mais subordonné au ministre fédéral de l’intérieur (actuellement socialiste SPD)-, sur un rapport du Renseignement intérieur, vient de décider de classer le 2e parti politique allemand, l’AfD, dans la catégorie «extrémiste de droite avéré».
Ce qui ouvre potentiellement la voie à son interdiction pure et simple.
Il est notable que l’AfD, créé en 2013, n’avait pas été inquiété jusque-là malgré des « dérapages » racistes et antisémites de quelques-uns de ses dirigeants qui avaient terni son image.
Or l’AfD d’aujourd’hui s’est « dédiabolisé ». Les responsables extrémistes ont été écartés, le parti est dirigé par une femme, Alice Weidel, dont l’allure, les propos et la vie privée (elle vit maritalement avec une immigrée sri-lankaise) sont très éloignés de ce qu’est un parti d’extrême-droite.
Pourtant, c’est maintenant que le pouvoir sévit contre l’AfD.
Pour deux raisons :
▪️d’une part la forte progression de ses scores électoraux
▪️d’autre part, et surtout, la décision des dirigeants de l’AfD d’inscrire l’an dernier (2024) la sortie de l’Allemagne de l’UE (DEXIT) parmi les objectifs stratégiques de son programme.
Suite à cette décision (extra-judiciaire !) de l’Office de Protection de la Constitution allemande, des collectivités locales commecent déjà à se livrer à une «mise au pas» de leur population («Gleichschaltung»).
Ainsi le Land de Hesse (où se situe Francfort, siège de la BCE et de la Bourse allemande), dirigé par un ministre-président CDU (équivalent de LR ou Horizons), envisage de purger la police et toute la fonction publique du Land de tout fonctionnaire membre de l’AfD ! ( 👉 Cf. Article de Bild )
🚨Ce projet de décision doit être médité : appartenir à un parti politique qui réclame la sortie de l’UE pourrait être interdit dans toute la fonction publique du Land de Hesse.
C’est donc une tyrannie de type totalitaire qui se met en place sous le couvert cynique de protéger la Constitution et la Démocratie.
C’est ce que viennent de dénoncer :
▪️le vice-président🇺🇲 Vance
( 👉 source : cet article de Yahoo News )
▪️et le Secrétaire d’État🇺🇲 Rubio.
( 👉 source : cet article du Figaro )
LA «MISE AU PAS» EUROPÉISTE S’ÉTEND
PEU À PEU À TOUTE L’UE
La «mise au pas» est opérée en Allemagne en parfait accord et connivence par tous les partis européistes allemands (Droite CDU-CSU, Centre FDP, Écolos GRÜNEN, Socialistes SPD).
Mais cette «mise au pas» européiste a lieu aussi en Roumanie.
Et aussi en France, où elle s’aggrave d’année en année.
C’est commettre une erreur de jugement que de voir dans la récente inéligibilité de Marine Le Pen une marque de cette «mise au pas». Il s’agit d’un délit bien réel de détournement de fonds.
Preuve en est que le RN et Bardella -qui refusent tout Frexit- continuent à être ultra-médiatisés et promus à bout de bras par les sondages.
En France, la «mise au pas» vise le parti du Frexit, l’UPR.
Il a été décidé en haut lieu que moi-même et le parti que j’ai créé doivent être néantisés médiatiquement.
Les Français vont-ils enfin le comprendre ?