Avec près de 800 personnes (+75% par rapport à 2015), notre université d’automne rencontre un succès sans précédent, qui surprend les deux seuls journalistes ayant fait le déplacement.

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Une partie du public massé dans la salle principale de l’université à la fin du discours de rentrée de François Asselineau, d’autres espaces plus petits accueillant le reste des participants.

+ 75% de participants en un an

L’université de l’UPR a enregistré 727 entrées payantes pour la seule journée du samedi au cours de laquelle se sont tenus deux tables rondes passionnantes, mon discours de rentrée, la remise des médailles UPR et la traditionnelle tombola.

Si l’on y ajoute les invités et leurs entourages, ainsi qu’un certain nombre de prestataires de service qui ont assisté avec intérêt à mon discours de rentrée, et si l’on ajoute les personnes qui ne sont venues qu’aux ateliers du dimanche, ce sont près de 800 personnes qui ont participé à cette édition 2016 de notre université d’automne, à l’abbaye de Reigny dans l’Yonne.

Cela représente un succès sans précédent, en hausse de +75% par rapport à l’édition 2015 qui s’était tenue au même endroit.

Nous avons dû prendre des dispositions complémentaires, au cours des dix derniers jours, pour tenir compte de l’envol du nombre des réservations (ouverture d’un vaste cellier aménagé pouvant recevoir 250 convives supplémentaires, location de barnums et installation d’un circuit de télévision intérieur permettant de suivre les débats et le discours en dehors de la salle capitulaire principale).

Malgré cela, nous avons été à la limite de la saturation sur l’ensemble du site. Nous serons très probablement contraints de choisir une autre localisation, avec une capacité d’accueil largement supérieure à 1000 places, pour l’édition 2017.

Les tables-rondes et mon discours de rentrée ont été enregistrés au moyen de plusieurs caméras et avec l’aide de nos équipes de bénévoles spécialistes du son et de l’image. Ces enregistrements sont  d’ores et déjà en cours de montage et seront diffusés sous peu.

J’adresse tous mes remerciements à ces bénévoles, ainsi qu’à tous ceux qui ont assuré la logistique des admissions du public, de la sécurité, de la préparation des repas, du service, et de la tenue des différentes boutiques.

Je remercie aussi très sincèrement nos invités français et étrangers qui ont contribué à enrichir les débats et la réflexion des participants lors des deux tables-rondes consacrées au Brexit d’une part, aux réformes territoriales et à l’unité nationale d’autre part : Brian DENNY, Vincent BROUSSEAU, Anthony COUGHLAN, Pierre LÉVY, Nathan SMITH, Éléonore de VULPILLIÈRES, Dominique VERIEN, Gérard POULAIN, Sébastien DUBOIS, Guillaume PELLISSIER DE FÉLIGONDE et l’Amiral (E.R.) Michel DEBRAY.

Un espoir et un enthousiasme visibles sur tous les visages

Comme les autres années, notre université s’est déroulée dans une excellente atmosphère, chaleureuse et bon enfant. Nous avons aussi eu la chance de bénéficier d’un soleil radieux pendant tout le week-end.

Mais l’affluence sans précédent de cette année et la perspective des échéances électorales de 2017 ont donné à cette université un “souffle” politique – et même une ferveur – qui prouvent que l’UPR vient de franchir une nouvelle et spectaculaire étape dans son irrésistible ascension.

L’espoir et l’enthousiasme étaient visibles sur les visages de tous les participants, ce qui est d’excellent augure pour les mois qui viennent.

Au moment où les “universités d’été” de la plupart des autres partis politiques sombrent dans l’indifférence et la morosité (je rappelle que le PS a même dû annuler son université d’été 2016 par crainte des manifestations), le nombre des participants et leur ardeur communicative ont surpris les 2 seuls journalistes qui ont accepté notre invitation : celui de l’Yonne Républicaine et celui de la télévision web Auxerre-TV.

Parmi tous les médias contactés qui ont refusé, notons que France 3-Bourgogne a décliné notre invitation alors qu’une de leur équipe nous avait consacré un petit reportage d’une minute l’an dernier où l’affluence était bien moindre.

Pourtant, il va de soi qu’un rassemblement politique de près de 800 personnes pendant tout un week-end à proximité d’Auxerre, avec un candidat à l’élection présidentielle, aurait dû justifier un reportage régional de quelques minutes sur France 3.

Le développement fulgurant de l’UPR semble donc n’avoir décidément pour effet que de voir les grands médias nous censurer plus férocement que jamais. Cette réaction dérisoire prouve l’inquiétude croissante que notre ascension soulève dans le petit microcosme aux ordres de l’oligarchie.

Cette université 2016 nous donne des ailes pour la préparation des échéances de 2017.

François Asselineau
17 octobre 2016