UN AN APRÈS, qui se souvient de la « CONVENTION FONDATRICE EUROPÉENNE » qu’avait annoncée Macron le 21 mai 2019 ?

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Le 20 mai 2019, quelques jours seulement avant le scrutin de l’élection européenne du dimanche 26 mai, Macron avait convoqué le ban et l’arrière-ban de la presse régionale pour lui demander de répercuter l’idée lumineuse qu’il venait d’avoir : la tenue d’une « Convention fondatrice européenne » au lendemain des élections.

L’objectif était bien sûr d’influencer les votes des électeurs français :

– d’une part, en disqualifiant les listes « souverainistes », qui n’eurent pas la moindre possibilité de répondre,

– d’autre part, en tentant de faire croire que l’avenir appartiendrait évidemment à la prétendue « construction européenne » (comme s’il y avait un doute 62 ans après le traité de Rome…)

Le tour de passe-passe de Macron relève d’une tactique manipulatrice bien rodée, mise en œuvre par les européistes depuis six décennies : il s’agit, avant chaque élection, de faire croire aux électeurs que les défauts révélées par la « construction européenne » ont – enfin ! – été compris et qu’ils vont – enfin ! – être corrigés pour de bon, sitôt les élections passées.

À condition bien entendu que les Français votent bien pour des européistes à ladite élection qui arrive.

En l’occurrence, il s’agissait de voter l’an dernier pour la liste de Nathalie Loiseau. Une candidate éphémère, multipliant les bourdes mais soutenue bien sûr par tous les médias. Un an après, quasiment tout le monde a oublié Nathalie Loiseau. Et absolument personne ne sait ce qu’elle fait à l’heure actuelle, qui justifie qu’elle empoche au moins 12 000€/mois aux frais du contribuable.

Une quarantaine de journaux répercutèrent la promesse de « Convention fondatrice européenne » de Macron

Une quarantaine de journaux répondirent à l’appel présidentiel. Ils publièrent le lendemain, 21 mai 2019, des articles d’une parfaite complaisance sur le sujet.

On y lisait que le président de la République proposait la tenue d’une « Convention fondatrice européenne » au lendemain des élections.

Et on découvrait même cette annonce de Macron : « Que les chefs d’État et de gouvernement, avec le nouvel exécutif et les responsables du Parlement, avec les citoyens prennent le temps de définir la stratégie de l’Europe pour les cinq années à venir, y compris les changements de traités sur lesquels ils veulent aboutir ».

C’était il y a un an.

Un an après, le 21 mai 2020, le bilan de la promesse de « Convention fondatrice européenne » de Macron se passe de commentaires.

Non seulement elle n’a pas été mise en œuvre, mais elle est même tombée dans les oubliettes immédiatement, dès les jours qui suivirent.

Quant à la prétendue « construction européenne », elle est plus que jamais au bord de l’éclatement, sous l’effet du désastre de la Covid-19. Cette pandémie a révélé de façon crue aux peuples d’Europe l’absence totale de « solidarité européenne » et les effets nocifs terribles de l’euro et de l’ultra-libéralisme des traités européens sur le système sanitaire et hospitalier dans tous les pays du sud de l’UE.

Un an après, que reste-t-il de la promesse de « Convention fondatrice européenne » de Macron ?

RIEN.

Conclusion : que restera-t-il de Macron et de son quinquennat ?

Et en 2023, lorsqu’il aura quitté l’Élysée depuis un an pour aller pantoufler dans une banque d’affaires ou un fonds de pension américain, que restera-t-il de Macron et de son quinquennat ?

Pire que RIEN.

Il restera l’image honnie d’un bonimenteur et d’un incompétent, totalement dépassé par la fonction.

Il restera le souvenir de désastres dans tous les domaines et d’un immense gâchis pour la France.

FA
21/05/2020

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Source (parmi bien d’autres) : https://www.huffingtonpost.fr/entry/macron-souhaite-une-convention-fondatrice-de-lue-apres-les-europeennes_fr_5ce338f7e4b0877009935a73