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Pourquoi le Frexit est urgent


Intuitivement, vous vous doutez que l’Union européenne et l’euro ne fonctionnent pas comme cela nous l’a été promis maintes fois , et que tous deux nous entraînent vers le désastre. Pourtant, vous êtes persuadé que l’on ne peut pas en sortir, ou que si la France venait à en sortir ce serait le désastre annoncé. Vous remarquerez que des « experts » — qui se sont toujours trompés sur tout — tentent constamment de vous en dissuader en prophétisant l’apocalypse.

Contrat de prêt, contrat d’embauche, contrat de location… vous le savez très bien : si vous ne voulez pas vous faire escroquer, vous devez toujours lire très attentivement chacun des articles qu’on veut vous faire signer.

Pour un pays, c’est la même chose !

Le problème n° 1 de la France actuelle, c’est que nos dirigeants, de droite comme de gauche, ont signé et fait ratifier des traités européens, qui sont en fait des contrats contraignants, et que les Français n’ont pas lus attentivement.


Pour comprendre l’évolution de la situation qui nous attend,
il faut commencer par lire minutieusement certains articles clés :

Santé subordonnée au profit : Articles 168 et 169 du TFUE

Les articles 168 et 169 du TFUE donnent la priorité à la loi de l’argent sur les impératifs de la santé humaine.
Rappelons-nous les scandales des farines animales, de l’huile de moteur dans les aliments, de l’Agence européenne des médicaments financée à 80 % par les laboratoires pharmaceutiques, etc.

Désindustrialisation et évasion fiscale accélérées : Article 32 et 63 du TFUE

Saviez-vous que les délocalisations industrielles et l’évasion fiscale massive (estimée à au moins 100 milliards d’euros (!) ) dont souffre tellement la France trouvent leurs origines dans les traités européens ?
Inexistantes avant le traité de Maastricht en 1992, les délocalisations ont explosé sous l’effet de la libre circulation des capitaux, des marchandises et des services, inscrite aujourd’hui dans les articles 32 et 63 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Cette politique libérale, avalisée par la gauche et la droite, est l’une des causes directes du chômage. Prétendre vouloir lutter contre les délocalisations tout en acceptant les traités européens relève de l’escroquerie politique.

Services publics démantelés et privatisés : Article 106 du TFUE

Si nos élites bradent le patrimoine public national, ce n’est pas parce que la France est trop endettée.
Non, si les services publics sont démantelés et privatisés, c’est parce que nous y sommes contraints par l’article 106 du TFUE, qui sert les intérêts des grands groupes privés.

Protection sociale attaquée : Article 121 du TFUE

Saviez-vous que notre politique économique et sociale est décidée par Bruxelles, et que les élections en France ne peuvent plus la modifier ?
L’article 121 du TFUE donne le pouvoir au Conseil de l’Union européenne, sur proposition exclusive de la Commission européenne, de fixer les « Grandes orientations des politiques économiques » (GOPÉ) de chaque État. La « loi Macron » ou la « loi El Khomri » — qui démantèlent notre droit du travail et précarisent toute la société — sont tout bonnement dictées par Bruxelles. Nos soi-disant « dirigeants » ne sont en fait que les exécutants des politiques imposées par l’Union européenne !

Agriculteurs et pêcheurs condamnés : Articles 38 et 39 du TFUE

Saviez-vous que les traités européens ont fait le choix de détruire notre agriculture familiale et notre pêche artisanale au profit des grands groupes de l’agroalimentaire et de la distribution ?
Les articles 38 et 39 du TFUE placent nos agriculteurs dans une concurrence insupportable avec des pays à très bas coût de salaire, et les contraignent à une course folle à la productivité, au détriment de la santé, de l’environnement, de l’identité des terroirs et de la qualité gustative des aliments. C’est l’UE qui a introduit les OGM et qui veut nous imposer les traités de libre-échange transatlantiques : TAFTA, CETA, JEFTA, etc.


En libérant la France de l’Union européenne (le Frexit),

Nous réaliserons des économies considérables

Le Frexit nous permettra d’économiser chaque année 34 milliards d’euros, soit 170 milliards sur le quinquennat :

  • 9 milliards d’euros (différentiel entre notre versement de 23 milliards d’euros et les fonds rétrocédés de 14 milliards) ;
  • 5 milliards d’euros de dépenses liées à l’UE hors budget, dont les cofinancements et les condamnations pécuniaires ;
  • 20 milliards d’euros récupérés sur la fraude et l’évasion fiscales des grandes entreprises, en rétablissant le contrôle des mouvements de capitaux actuellement interdit par les traités européens, et en modifiant la législation sur l’optimisation fiscale. À cela s’ajouteront des économies tout aussi monumentales (estimées à 39 milliards par an) découlant de l’allégement des réglementations issues de l’UE — et donc des coûts de gestion — qui pèsent sur les administrations publiques, les entreprises, les agriculteurs, les artisans, les TPE et les PME.
Nous empêcherons la disparition de la pêche artisanale et de l’agriculture familiale

Les articles 38 et 39 du traité sur le fonctionnement de l’UE (TFUE) imposent une vision ultra-productiviste de l’agriculture et de la pêche, tout en plaçant nos producteurs dans une concurrence perdue d’avance avec des pays où il n’existe pas de SMIC horaire dans ces secteurs. Le Frexit permettra de protéger les productions qui le nécessitent, d’assurer des prix rémunérateurs et d’établir d’autres politiques que la seule loi du profit maximal. Nous donnerons la priorité à la qualité gustative, au respect de l’environnement et des cycles naturels (agriculture biologique ou raisonnée, libération des semences anciennes, permaculture…), ainsi qu’à l’aménagement du territoire et à la préservation des terroirs.

Nous pourrons sérieusement défendre l’environnement et mener des politiques écologiques

La mondialisation et le libre-échange total — imposés par les traités européens — reviennent à faire fabriquer des biens à 15 000 km, alors que l’on pourrait les produire à côté de chez soi. Ce système permet aux grands groupes occidentaux de maximiser leurs profits en bénéficiant de salaires, de normes sociales et environnementales très inférieurs à ce qu’ils seraient en France. Mais ce système est l’un des principaux responsables de la montée du chômage en Europe et de la détérioration de l’environnement planétaire ! Le Frexit ne mènera pas à l’autarcie, mais à un libre-échange ciblé, avec la priorité donnée aux circuits courts, ce qui est une première étape nécessaire vers une société plus écologique.

Nous reviendrons sur les récentes réformes territoriales et préserverons l’unité nationale

La politique des euro-régions pousse le gouvernement à fusionner de force les communes, à donner de plus en plus de pouvoir aux régions, et à préparer la suppression des départements, le tout sans jamais prévenir ni consulter les Français. Le Frexit nous permettra de mettre un terme immédiat à cette politique de démembrement de l’État-nation qui risque de faire éclater la France, comme elle risque de faire éclater l’Espagne, le Royaume-Uni ou la Belgique.

Nous empêcherons les délocalisations et la vente de notre patrimoine public et privé à des fonds d’investissement venus du monde entier

L’article 63 du TFUE impose la libre circulation des mouvements de capitaux et des paiements — sans contrôle ni restriction — avec la planète entière : c’est ce qu’indique la formule « et les pays tiers ». Autrement dit, il interdit d’interdire tout mouvement de capitaux. C’est cet article qui a engendré le torrent de délocalisations industrielles, tout en facilitant scandaleusement et massivement l’évasion fiscale des grandes sociétés et des grandes fortunes. Le Frexit permettra de réinstaurer le contrôle des mouvements de capitaux, tel qu’il existait avant le traité de Maastricht et tel qu’il existe aujourd’hui dans la grande majorité des États de la planète, à commencer par ceux qui sont en plus fort développement (Chine, Inde, Asie du Sud-Est…). La situation actuelle, totalement asymétrique, permet à des fonds d’investissement venus de Chine ou du Qatar d’acheter terrains, sociétés ou biens immobiliers en France, alors que l’inverse n’est pas autorisé. Le Frexit nous permettra d’imposer le principe de réciprocité et d’interdire, en tant que de besoin, la vente des plus grands fleurons de notre patrimoine public et privé.

Nous pourrons faire baisser le nombre de chômeurs de 1 à 2 millions grâce au retour au franc

Une étude approfondie, publiée en septembre 2013 par la fondation Res Publica [1], a montré que la sortie de l’euro, jumelée à l’instauration d’un contrôle des changes et à la dépréciation de 10 % du nouveau franc, permettra de faire baisser de façon spectaculaire le nombre de chômeurs de catégorie A, de 1 à 2 millions en deux ans. Sans le Frexit, la montée du chômage et de la pauvreté va continuer inexorablement.

[1] https://www.fondation-res-publica.org/etude-euro/

Nous préserverons nos services publics des privatisations et pourrons enfin les renforcer

L’article 106 du TFUE impose une mise en concurrence et pousse à la privatisation de nos services publics. Il en résulte généralement une forte augmentation des tarifs et une inégalité entre les territoires, pour le plus grand profit des actionnaires privés. Le Frexit nous permettra de mettre un terme à la privatisation rampante de nos services publics (EDF, GDF, SNCF, La Poste) et de renationaliser certains (gestion des sociétés d’autoroutes et d’adduction d’eau, Orange, TF1).

Nous défendrons nos acquis sociaux et nous rétablirons notre démocratie

Sans que les Français en aient conscience, l’article 121 du TFUE impose chaque année de « Grandes orientations de politique économique » (GOPÉ) à la France. C’est la véritable feuille de route économique et sociale que la Commission européenne fixe au gouvernement, peu importe sa couleur politique et les promesses de campagne. Pour 2017, Bruxelles impose au prochain président et à son gouvernement qu’ils augmentent la TVA et baissent l’impôt sur les grandes sociétés, qu’ils démantèlent le droit du travail et les professions réglementées (avocats, notaires, médecins, pharmaciens, artisans taxis, experts comptables…), qu’ils baissent le SMIC et les prestations chômage, qu’ils aggravent encore la politique de rigueur et qu’ils asphyxient financièrement les communes. Le Frexit permettra de rétablir la démocratie en mettant fin aux injonctions de la Commission européenne, qui rendent les programmes inapplicables et vident de sens le vote des Français.

Nous retrouverons notre indépendance nationale et nous pourrons œuvrer pour la paix du monde

La sortie de l’OTAN et celle de l’UE (en particulier sa Politique étrangère de sécurité et de défense) nous libéreront de la soumission militaire à Washington. Le Frexit nous permettra de ne plus être impliqués dans des guerres illégales et criminelles de nature néocoloniale. Cela contribuera à la fois à notre sécurité intérieure (par la baisse des risques terroristes) et à la paix mondiale.

Nous renouerons avec la francophonie et tous les pays du monde

L’UE oblige la France à fusionner dans un espace artificiel avec 28 autres États — et bientôt 30 — au seul motif qu’ils sont sur le même continent géographique qu’est l’Europe. Pourtant, nous n’avons ni histoire, ni langue, ni culture, ni échanges commerciaux et familiaux, ni intérêts communs significatifs avec beaucoup d’entre eux, alors que nous en avons bien davantage avec les pays de la Francophonie. Le Frexit nous permettra de rouvrir la France sur l’ensemble du monde et de coopérer entre nations – au lieu de fusionner de « dans une union sans cesse plus étroite » comme il est écrit dans les traités européens, sans distinction d’appartenance continentale, raciale ou religieuse. Le Frexit permettra à la France de se tourner de nouveau vers l’universel, comme les peuples de tous les continents l’espèrent et l’attendent.


Le programme de François Asslineau et de l’UPR ne se limite pas au Frexit !
Il est assorti d’une panoplie de mesures législatives attendue par une majorité de Français.

Une fois que nous serons sortis de l’Union européenne, nous proposons notamment :

  • d’instaurer le référendum d’initiative populaire (RIP)
  • de reconnaître pleinement et entièrement le vote blanc
  • d’augmenter le SMIC à 1.300 € nets / mois, tout en réduisant les cotisations patronales pour les TPE et les PME
  • de protéger constitutionnellement les services publics et la retraite par répartition
  • d’assurer un minimum vieillesse équivalant à 950 € par mois
  • d’interdire les OGM y compris dans la nourriture animale
  • etc.

Cliquez ici pour prendre connaissance des programmes présidentiel et législatif de l’UPR


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