Daniel Romani conduira la liste de l’UPR dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur

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Les adhérents et militants de l’UPR de la région PACA connaissent bien Daniel Romani, adhérent fidèle et militant hors pair depuis plus de 5 ans (il a adhéré pour la 1ère fois en juin 2010).

Âgé de 55 ans, autodidacte comme il se qualifie lui-même, Daniel a exercé quantité de petits boulots dans sa jeunesse, avant de s’orienter vers la création artistique et de devenir artiste plasticien. Il s’est installé aujourd’hui à son compte, à l’Isle sur la Sorgue dans le Vaucluse, comme commerçant expert en arts décoratifs du XXe siècle, l’un des tout premiers en France.

Sa vie l’a ainsi conduit à fréquenter des gens de tous les milieux et de toutes les catégories sociales, depuis le monde ouvrier et la “galère” de sa jeunesse jusqu’à ses clients fortunés de la “jet set” qui passent leurs vacances dans le Lubéron.

Cette multiplicité d’expériences lui a donné un regard à la fois détaché et plein d’humour sur la comédie humaine, mais aussi très ouvert, attentif et humain. Comme il est également inventif, dynamique et très fin, Daniel est devenu rapidement l’un des piliers de l’UPR : il a été successivement Délégué départemental de l’UPR dans le Vaucluse, élu Membre du Bureau National au dernier congrès, candidat tête de liste aux élections européennes dans la région Sud-est, et Délégué régional de l’UPR pour la région PACA.

Je lui laisse la parole pour qu’il se présente lui-même, et à sa manière :

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“Autodidacte, je suis entré dans la vie active dès l’âge de 16 ans. Après un bref séjour à l’école hôtelière, j’ai accompagné mon père sur des chantiers de travaux publics et j’ai vécu la vie quotidienne d’un ouvrier.

Au bout d’un an, je me suis retrouvé dans une formation de réparateur en électroménager. Mon souvenir le plus marquant, ce fut les pièces d’argent de 100 Francs que le Trésor Public donnait aux stagiaires de la formation. Comme il était beau, le franc en argent en 1977…

C’est ensuite dans un garage automobile, comme laveur de voitures, puis dans plusieurs usines de la région que j’ai poursuivi mon apprentissage de la vie. Déjà, le développement des agences d’intérim annonçait la main-d’œuvre jetable. Un bref séjour à l’armée pour le service militaire, encore obligatoire à l’époque, puis ce fut à nouveau la réalité quotidienne, c’est-à-dire, déjà, le chômage et le manque d’argent pour un grand nombre de jeunes de ma génération.

Dans ce marasme, je me résolus à changer de destin et à me lancer dans la création artistique. La peinture, la sculpture, la musique m’apparaissaient comme des exutoires. Au milieu de mon désœuvrement, je cherchais ma place entre l’injustice et l’incohérence d’un monde en déconstruction. Mon entourage ne comprenait pas bien cette vocation artistique, et notamment pas mes parents qui la voyaient d’un très mauvais œil. Cramponnés aux valeurs de l’après-guerre, ils faisaient confiance – et croyaient dur comme fer – au fait que nos responsables politiques travaillaient avec abnégation à notre avenir.

Suite à un coup de pouce du maire de ma commune, et sans le moindre diplôme, je devins animateur socio-culturel. Au même moment, je fis la rencontre de celle qui allait devenir la mère de mes trois filles. La vie d’adulte commençait. Après avoir accompagné des colonies de vacances, je devins directeur de centre de vacances et de loisir, puis responsable d’une maison pour tous dans un quartier périphérique d’Avignon, pas encore rongé par la délinquance et les extrémismes actuels. Mais le pire était déjà en préparation et je l’avais pressenti.

Au début des années 1980, j’ai commencé à organiser des expositions d’art contemporain, et aussi des ateliers de création, en direction des jeunes et des moins jeunes, car je suis un fervent défenseur de l’accès à la création au plus grand nombre. En 1987, j’ai profité d’une occasion offerte par la ville d’Avignon pour créer un grand rassemblement d’ateliers d’artistes dans une cité en partie désaffectée. Au même moment, je lançais des ateliers de création à la maison d’arrêt d’Avignon. L’expérience dura une année et le bilan fut très positif. Le collectif que je dirigeais organisa dignement le Bicentenaire de la Révolution française en 1989.

En 1994, le ministère de la Culture me confia la réalisation d’une sculpture dans le cadre des 1%. Je fus lauréat de différents concours comme « culture et entreprise » en 1992 et je réalisai aussi plusieurs expositions personnelles.

C’est à partir de 1995 que j’ai commencé à m’intéresser aux Arts décoratifs du xxe siècle. Ils me sont apparus comme un livre ouvert sur notre évolution sociale car les objets usuels permettent très bien de décrypter la réalité et l’état d’esprit des époques concernées.

J’arrêtai donc d’exposer en 1998, lassé des méandres institutionnels, des copinages, du gâchis culturel d’un cénacle de décideurs, la plupart du temps trop préoccupés par leurs carrières. Je rompis alors avec le milieu artistique et me tournai définitivement vers les Arts décoratifs. Je suis devenu commerçant spécialisé dans cette période et j’ai compté parmi les précurseurs du retour à la mode des années 50, 60 et 70.

Et la politique dans tout ça ?

Eh bien je pense qu’il y a de nombreux points communs entre mes recherches artistiques et la vraie politique, je veux dire celle qui organise l’avenir des hommes, en respectant leur passé et en tenant compte de leur présent.

La conscience des dérives politiciennes actuelles est venue pour moi avec les premiers radars de contrôle et les exagérations sécuritaires qui sont allées avec. Au même moment, l’euro a complété le dessin global d’un tableau qui m’a paru de très mauvais signe. En 2005, j’ai dit Non à la Constitution européenne, comme la majorité des Français.

Depuis, il me semble que tout s’accélère. La guerre de tous contre tous fait rage au nom du profit et de la spéculation. Le plus saisissant, c’est l’effondrement programmé de notre pays, de toutes nos valeurs, et de toute notre histoire. Le piège se referme. Alors il est temps de donner le coup de pied qui nous fera sortir de l’eau et de l’euro pour retrouver nos grands principes et notre souveraineté.

Le hasard fait parfois bien les choses et c’est par lui que j’ai rencontré pour la première fois François Asselineau. Il est l’homme de la situation. Chacune de ses analyses nous éclaire sur la réalité de la menace qui pèse sur notre pays. Avec lui il est possible de sortir du piège. Comme dans les moments les plus durs de notre histoire, il nous appelle au rassemblement en dehors de tous les clivages politiques.

Je combats la discrète, mais bien réelle, dictature qui se met en place, je veux que vivent les valeurs de la République, de la liberté, de l’égalité, je veux que l’humain revienne au centre de toutes les préoccupations dans la perspective d’une fraternité retrouvée.”

Daniel Romani

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Tous nos vœux de réussite accompagnent Daniel et toute son équipe militante pour mener à bien cette campagne électorale pour le Conseil régional de PACA !

François Asselineau

NOTA : la liste pour les élections régionales en PACA doit comporter 135 candidats (68 hommes et 67 femmes). Notre liste, qui est quasiment bouclée en ce 26 août (à 100% pour les hommes et à 90% pour les femmes), le sera dans les tout prochains jours.