== COMMUNIQUÉ DE PRESSE == L’UPR demande au gouvernement d’entamer des poursuites contre les auteurs des actes inconstitutionnels commis à l’Assemblée territoriale de Corse.

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2 janvier 2018 : Gilles Simeoni, président du Conseil exécutif de Corse, présente ses vœux avec, derrière lui, les seuls drapeaux corse et de l’UE. Il a fait retirer le drapeau français. Non seulement cette attitude constitue une violation grave de la Constitution de la République, mais elle illustre une nouvelle fois l’objectif implicite de la politique des “euro-régions” : le démantèlement progressif des États-nations.

 

L’Union populaire républicaine dénonce de façon solennelle les actes séditieux et inconstitutionnels commis le 2 janvier 2018 lors de la session inaugurale de l’Assemblée territoriale de Corse :

  • le président de l’Assemblée territoriale de Corse, Jean-Guy Talamoni, et le président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, ont prétendu « prêter serment » sur le préambule de la prétendue « Constitution corse » de Pascal Paoli de 1755, lequel œuvrait à l’époque en connivence avec la puissance britannique  ;

 

  • tous les groupes d’élus ont également entonné « l’hymne corse », « Dio vi salvi Regina ». Cela inclut l’ensemble des élus de la République en marche (LREM) et ceux rattachés aux Républicains (LR) qui collaborent à ce défi lancé à la République française.

L’UPR rappelle que les nationalistes corses ne sont pas à leur coup d’essai. Enhardis par la scandaleuse passivité venue du sommet de l’État, ils ne cessent de violer la Constitution de la République française, et notamment son article 2 qui pose que « La langue de la République est le français. L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge. L’hymne national est ‘‘La Marseillaise’’ ».

L’Union populaire républicaine demande bien entendu au gouvernement français d’appliquer la loi constitutionnelle, comme il en a le devoir face au peuple français. Il doit donc entamer des poursuites contre les auteurs de ces actes séditieux, à commencer par ceux des élus du groupe de “la République en marche” (LREM), le parti même du chef de l’État.

L’UPR souligne qu’Emmanuel Macron porte d’ailleurs une lourde responsabilité dans cette déliquescence de l’autorité de la République puisqu’il est le premier à violer l’article 2 de la Constitution, en fêtant notamment sa victoire lors de l’élection présidentielle avec l’hymne européen ou en voulant promouvoir le drapeau européen que la France n’a pas reconnu lors de la ratification du traité de Lisbonne.

À ce titre, l’Union populaire républicaine rappelle que la montée des revendications autonomistes et indépendantistes à travers l’Union européenne découle directement de la politique dite des « euro-régions » promue par les traités européens, et par l’action persévérante et sournoise de la Commission européenne en la matière.

Lors de l’élection présidentielle, François Asselineau avait d’ailleurs été le seul des onze candidats à expliquer aux Français cette relation de cause à effet et à souligner les dangers croissants de notre appartenance à l’UE pour l’existence même de la France.

Le Frexit, proposé par l’UPR depuis plus de 10 ans, est la seule réponse appropriée pour garantir notre unité nationale face à une Union européenne qui cherche à pulvériser les États-nations.