Droits de réponse à Sud Ouest, VSD et M6 Info

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Droits de réponse à Sud Ouest, VSD et M6 Info, trois médias qui se sont mis dans l’illégalité en refusant de les publier.

Nous avons transmis des droits de réponse à trois médias qui ont mis en ligne des articles erronés, hostiles et malhonnêtes sur François Asselineau et l’UPR. Aucun n’a été publié – malgré des relances –, ce qui signifie que ces médias se sont mis dans l’illégalité quant au droit de la presse (cf. l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse). Nous reproduisons les textes en question ci-dessous, en annonçant que les prochaines publications qui agiront de la même façon seront poursuivies en justice.

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 (1) Droit de réponse de l’Union populaire républicaine à l’article « Qui est François Asselineau, le candidat controversé du “Frexit” ? » (Sud Ouest, 24 janvier 2017)

 

Sud Ouest a publié dans son édition du 24 janvier 2017 un article de Cécile Jandau intitulé « Qui est François Asselineau, le candidat controversé du “Frexit” ? » L’Union populaire républicaine souhaite répondre à ce texte ouvertement hostile, comportant de nombreuses erreurs et approximations.

1) Dès le titre, l’emploi du terme « controversé » montre que l’objectif de l’article est d’accréditer une thèse de départ, présentée comme une évidence. Tous les candidats à l’élection présidentielle sont « controversés », c’est-à-dire qu’ils ont des opposants et des détracteurs. Pourtant il ne viendrait pas à l’idée de Sud Ouest de les dépeindre en personnages sulfureux. Pourquoi réserver ce traitement à François Asselineau ? Précisons que celui-ci, contrairement à d’autres candidats, ne fait l’objet d’aucune enquête de justice et n’a jamais été mêlé à quelque « affaire » que ce soit.

2) De même, pourquoi affirmer que la candidature du président de l’UPR à l’élection présidentielle est « anecdotique » et qu’il dirige un « parti marginal » ? Ces jugements péjoratifs ne relèvent pas du travail journalistique, ils reviennent en outre à mépriser les 15 800 adhérents d’un mouvement qui est désormais la 5e force politique française. Nous ne demandons pas à être crus sur parole sur ce point, où l’habitude des partis médiatisés consiste à présenter des chiffres sous stéroïdes, c’est pourquoi nous réclamons depuis deux ans et demi une certification annuelle du nombre de membres de tous les partis. Par ailleurs, le site Internet de l’UPR est le plus consulté parmi ceux de tous les mouvements politiques. Ce fait est-il lui aussi « anecdotique » ?

3) Plus loin dans l’article, un amalgame est fait entre la candidature de François Asselineau et « un contexte particulièrement propice aux discours clivants teintés de théories du complot ». Cette formulation allusive vise à discréditer sans fournir aucun argument. Il serait plus pertinent de rendre compte et éventuellement de critiquer les idées réellement exprimées que d’inciter les lecteurs à imaginer des thèses douteuses.

4) François Asselineau a 59 ans et pas 69, comme il est écrit dans le texte de Cécile Jandau. Une telle erreur sur une information aisément accessible nous surprend. Il est peu probable que Sud Ouest se trompe ainsi sur l’âge d’Emmanuel Macron…

5) Alors que Rudy Reichstadt n’est en rien un observateur neutre et qualifié, et qu’il a déjà tenu des propos malhonnêtes et malveillants à l’égard de François Asselineau, c’est pourtant lui qui est convoqué pour en parler en « expert ». Ses propos relèvent de la diffamation car non seulement M. Reichstadt affirme sans preuve que le président de l’UPR serait un adepte des « discours complotistes » mais en plus il laisse entendre qu’il serait proche de « ceux qui nient la réalité de l’Holocauste », et accessoirement des « conspirationnistes du 11 septembre ». Sud Ouest aurait dû exiger de M. Reichstadt qu’il fournisse des citations pour accréditer ces sous-entendus perfides. Il en aurait été incapable. Insinuer que François Asselineau aurait des sympathies pour le négationnisme est abject. Sud Ouest et Conspiracy Watch s’exposent à des poursuites judiciaires en relayant de telles méthodes. Signalons au passage cet article qui montre que Rudy Reichstadt est lui aussi « controversé ».

6) L’UPR ne se définit pas comme un mouvement de « libéralisation nationale » mais de « libération nationale ». Là encore nous nous interrogeons sur l’origine d’une telle « coquille ». Sud Ouest se serait-il laissé intoxiquer par les obsessions libérales du candidat d’En Marche ?…

7) Le plus dérangeant du point de vue de l’éthique journalistique – mais aussi, plus fondamentalement, de la rationalité – c’est qu’aucun des arguments qu’expose François Asselineau pour étayer ses analyses et propositions n’est présenté. Sud Ouest et son pseudo-spécialiste Rudy Reichstadt semblent essayer de réfuter des idées… sans les mentionner, ni fournir eux-mêmes des arguments intelligibles et consistants. Le lecteur, confronté à des jugements très généraux sur la nocivité d’Internet et des réseaux sociaux et à des sous-entendus cryptiques, doit trouver tout cela bien obscur. Et même confusionniste, diraient certains.

8) Pourquoi dire de façon désobligeante que « François Asselineau ne manque pas de se poser en victime » à propos de la suppression de son poste de délégué général à l’intelligence économique par Nicolas Sarkozy ? Est-il vrai ou faux que ce dernier a décidé de mettre un terme aux fonctions de M. Asselineau ? Si Sud Ouest a des doutes, il est toujours possible d’enquêter.

9) L’article de Cécile Jandau se termine par cette phrase : « Lors des élections régionales de 2015, l’UPR avait remporté 0,9 % des suffrages. Une goutte d’eau dans un océan de voix qui pourrait se transformer en vaguelette en 2017. » En exprimant un tel mépris (la « goutte d’eau » représente tout de même 189 046 électeurs et électrices, dont certains lisent Sud Ouest), le grand quotidien régional confirme malgré lui que les Français ont raison de se défier de plus en plus des médias dominants. Internet n’est certes pas une panacée – il faut s’y orienter avec discernement et prudence – mais tant que les médias installés continueront d’étouffer le débat démocratique et de présélectionner les candidats aux élections, les citoyens continueront de s’informer ailleurs. Ou de se détourner de la politique par écœurement.

10) Nous avons repéré d’autres erreurs et approximations mais il est inutile d’insister davantage. Nous pensons avoir montré que l’article en question pratiquait à l’égard du candidat de l’UPR un traitement de défaveur.

Si François Asselineau obtient les 500 parrainages (ce qui est de plus en plus probable) et fait plus qu’une « vaguelette » à l’élection présidentielle, Sud Ouest lui présentera-t-il des excuses ? À vrai dire nous ne demandons pas cela. Nous voudrions simplement que Sud Ouest et les autres médias rendent compte de façon loyale et objective de la candidature et des idées de François Asselineau. Et ensuite nous sommes bien sûr ouverts au débat et au libre jeu de la confrontation des opinions.

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(2) Droit de réponse de l’Union populaire républicaine à l’article « Présidentielle 2017 : qui est François Asselineau, candidat de l’UPR ? » (M6info.fr – Yahoo!, 8 février 2017)

L’Union populaire républicaine souhaite corriger les contre-vérités et approximations – toujours en sa défaveur – qui figurent dans l’article intitulé « Présidentielle 2017 : qui est François Asselineau, candidat de l’UPR ? » publié sur le site M6info.fr le 8 février 2017.

Comme chacun peut le constater, il est faux de dire que le programme de M. Asselineau est « basé sur l’Europe ». La triple sortie de l’UE, de l’euro et de l’OTAN est en effet pour nous un préalable incontournable au rétablissement de la démocratie mais nos propositions ne se réduisent pas à cela. Fausse également l’affirmation selon laquelle nous serions opposés « à tout ce qui ressemble de près ou de loin à une organisation entre États ». L’UPR est au contraire tout à fait favorable à des coopérations approfondies entre nations libres et indépendantes, nous nous prononçons par exemple pour un renforcement de l’ONU, instance qui doit œuvrer à la concorde entre les peuples.

Nous sommes en revanche opposés à l’intégration supranationale et antidémocratique dictée par l’Union européenne. Nous trouvons par ailleurs suspect que celle-ci nous pousse à privilégier les pays membres de l’UE et les États-Unis par rapport aux autres nations de la planète. Nous souhaitons que la France soit ouverte sur le monde, pas recroquevillée sur le périmètre euro-atlantique, a fortiori quand les puissances de ce bloc adoptent la funeste théorie du « choc des civilisations » qui nous entraîne à la confrontation avec le monde arabo-musulman et la Russie.

S’inspirant du programme du Conseil national de la Résistance en l’adaptant au temps présent, l’UPR est un mouvement qui se situe au-dessus du clivage droite-gauche, ce positionnement est inscrit dans sa Charte fondatrice. Nos listes aux dernières élections ont d’ailleurs été classées en « Divers » par le ministère de l’Intérieur. Il relève donc de la calomnie d’affirmer mensongèrement que le candidat de l’UPR serait « étiqueté à droite, voire à l’extrême droite ».

Nous demandons à être jugés sur ce que nous disons, faisons et écrivons réellement, pas sur les fantasmes ou les malveillances d’adversaires qui cherchent à dissuader les Français de s’intéresser à nos analyses et propositions.

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(3) Droit de réponse de l’Union populaire républicaine à l’article « Présidentielle-2017 : Découvrez les 10 candidats les plus méconnus » (VSD.fr, 17 février 2017)

VSD a commis cinq erreurs dans sa présentation de François Asselineau. Dire que ce dernier a été un « acolyte de Pasqua » relève de la diffamation ; voir ce texte pour un exposé conforme à la réalité des liens de M. Asselineau avec Charles Pasqua. L’UPR maintient que la construction européenne a été voulue et soutenue par les États-Unis dans le cadre de la guerre froide. Des documents déclassifiés le prouvent. Nous n’avons jamais parlé de « puçage génétique » (cf. notre programme). M. Asselineau n’était pas candidat à la présidentielle de 2007. Et enfin, l’UPR n’a pas 12 000 mais 16 000 adhérents.