John Kerry l’affirme sans vergogne devant la conférence de Munich : « les États-Unis ont un intérêt profond au maintien de la Grande-Bretagne dans l’UE »

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Alors que le peuple britannique doit se prononcer par référendum, probablement dans les mois qui viennent, sur la question de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, les États-Unis ne cessent de multiplier les pressions de toute nature, notamment publiques et financières, pour que ce projet de sortie soit rejeté.

Ainsi, le 24 juillet 2015, le président Obama en personne avait déclaré à la BBC: « Le Royaume-Uni ne doit pas quitter l’Union européenne. Avoir le Royaume-Uni dans l’Union européenne nous donne davantage confiance dans la force de l’union transatlantique ».

Source : http://www.upr.fr/actualite/obama-intervient-a-la-television-britannique-pour-demander-que-le-royaume-uni-reste-dans-lue

Ainsi, le 21 janvier 2016, la presse internationale se faisait l’écho du financement massif, par les grandes banques d’affaires américaines Goldman Sachs et JP Morgan, de la campagne électorale des partisans du maintien du Royaume-Uni dans l’UE.
http://www.huffingtonpost.fr/2016/01/21/brexit-goldman-sachs-jp-morgan-brexit-banque-davos_n_9037840.html

Aujourd’hui, 13 février 2016, c’est le secrétaire d’État américain John Kerry qui vient d’accentuer encore la pression. Prenant la parole au cours de la Conférence sur la sécurité de Munich, John Kerry a déclaré textuellement ceci :

« Les États-Unis ont un intérêt profond au maintien d’un Royaume-Uni très fort au sein d’une Union européenne forte. […] La vérité c’est que durant chaque décennie depuis sa fondation, l’UE a été mise à l’épreuve par des forces extérieures et intérieures qui profitaient d’une maison divisée. J’ai confiance qu’ici, comme elle l’a fait tant de fois avant, l’Europe va émerger plus forte que jamais, du moment qu’elle reste unie. »

Source : http://www.romandie.com/news/676297.rom

ENSEIGNEMENTS

Tous ces faits confirment une nouvelle fois la justesse des analyses : seule sur toute la scène politique française, l’UPR explique inlassablement aux Français que la prétendue « construction européenne » n’est en rien un moyen de faire contrepoids aux États-Unis d’Amérique.

C’est même exactement le contraire : la prétendue « construction européenne » est une stratégie de domination totale du Vieux Continent, conçue dans les années 20 et 30 en Allemagne, promue par le nazisme entre 1938 et 1945, et reprise par les stratèges états-uniens au profit de l’impérialisme de Washington après 1945. Je renvoie ici à mes conférences « Qui gouverne la France » (http://www.upr.fr/conferences/qui-gouverne-la-france) et « Les origines cachées de la construction européenne » (https://www.youtube.com/watch?v=Qj5utZJm1dA)

Ces interventions successives des plus hautes autorités gouvernementales étatsuniennes et de la haute finance atlantiste jettent une lumière crue sur l’immensité du mensonge dont les européistes ont abreuvé les Français pendant des décennies.

Cette propagande mensongère a consisté à leur affirmer sans relâche que la construction européenne avait vocation à « faire contrepoids aux États-Unis », que nous serions, sans elle, livrés pieds et poings liés à l’Oncle Sam.

Tel fut notamment l’axe de campagne utilisé par le PS à l’été 1992 pour inciter les Français à voter Oui au traité de Maastricht.

Mais, de nos jours, mettre côte à côte l’affiche du PS de septembre 1992 et la déclaration de John Kerry de ce 13 février 2016 permet de démasquer cette imposture (cf. photo).

Cela permet aussi de démasquer les procédés fascisants des officines qui prétendent interdire la manifestation de la vérité en traitant de « conspirationniste » quiconque affirme, toutes preuves à l’appui, que ce sont principalement les États-Unis d’Amérique qui ont été à l’origine de la construction européenne depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, et qui pilotent toujours l’ensemble en sous-main.

Loin d’assurer la paix mondiale, la liberté et le progrès économique et social, la construction européenne a placé les peuples d’Europe dans la main des Docteurs Folamour de Washington qui nous entraînent collectivement vers la ruine, l’esclavage et la guerre des civilisations.

Tôt ou tard, ceux qui ont tant menti aux Français devront leur rendre des comptes.

Quant aux partis leurres, qui passent leur temps à critiquer l’UE mais qui refusent de proposer aux Français d’en sortir et de sortir de l’OTAN, et qui leur cachent sciemment le rôle des États-Unis dans cette entreprise de domestication du continent européen, ils tomberont dans les oubliettes de l’Histoire.

François Asselineau