Le Telegraph confirme les analyses de l’UPR : « l’UE a toujours été un projet de la CIA »

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Le grand journal britannique “Telegraph” confirme les analyses historiques de l’UPR : « l’Union européenne a toujours été un projet de la CIA, comme viennent de le découvrir les partisans du Brexit ».

Le journaliste britannique d’investigation vient de publier – le 27 avril 2016 – un article dans le grand quotidien “Telegraph”, dont la publication est spécialement intéressante.

Dans cet article, Ambrose Evans Pritchard explique en effet sans détours que l’Union européenne a toujours été un projet porté par la CIA et explique notamment que Charles de Gaulle avait compris que Jean Monnet était un agent américain.

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Jean Monnet, le fondateur de l’UE, était les yeux et les oreilles de Roosevelt en Europe.

Pour tempérer ces révélations, spectaculaires dans un quotidien britannique d’un aussi grand tirage, l’auteur y ajoute certaines prudences que l’on peut regretter et que nous ne partageons pas :

– il soutient qu’il n’y aurait pas eu de volonté dominatrice ou hostile des États-Unis à imposer la prétendue « construction européenne » et il invoque pour cela le contexte de la guerre froide ; c’est faire peu de cas des origines de ladite guerre froide et c’est passer sous silence l’origine nazie de la construction européenne et de Walter Hallstein ;

– il cite le FN français comme un parti qui aurait une approche cohérente, pro-russe et hostile au capitalisme américain ; c’est spécialement absurde lorsque l’on se remémore les liens avérés entre Jean-Marie Le Pen et le Parti républicain américain, le refus constant du FN de proposer clairement de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN, et la récente consécration de Mme Le Pen par le magazine Time à New York …

– tout en laissant entendre qu’il est légitime d’avoir des sympathies pour le Brexit, il met quand même en garde ses partisans contre les menaces russes et chinoises.

Bref, Ambrose Evans Pritchard se livre à un curieux numéro d’équilibrisme, à la fois anti- et pro-américain, à la fois compréhensif et très réservé, pour ne pas dire hostile, sur le Brexit. Peut-être cette posture biscornue lui a-t-elle été réclamée par sa rédaction en chef, pour satisfaire les opinions diamétralement opposées des lecteurs du journal ?

Quoi qu’il en soit, nous publions quand même cet article pour l’intérêt historique décisif des faits qui y sont rappelés – et qui restent cachés aux Français – à savoir le rôle central des États-Unis et de la CIA dans la prétendue « construction européenne ».

À cet égard, les informations sur les agissements des services secrets américains de l’après-guerre apparaîtront à mes lecteurs comme une sorte de copié-collé de ce que je ne cesse d’expliquer depuis 9 ans, seul sur toute la scène politique française et sous la chape de plomb du blacklisting des grands médias français.

Même si son côté chèvre-chou, notamment vis-à-vis du Brexit, rend cet article moins « politiquement incorrect » que son titre ne le laisse penser, les informations qu’il expose sur le rôle historique de Washington et de la CIA dans la prétendue « construction européenne » restent encore inimaginables dans les grands médias français asservis à l’hégémonie américaine.

CONCLUSION

La vérité finit toujours par triompher et les événements s’accélèrent. Ils permettent à nos concitoyens de voir de plus en plus clairement, parmi tous les responsables politiques français, qui a eu le courage de leur dire la vérité depuis 9 ans sur les tenants et aboutissants réels de la prétendue « construction européenne », et qui leur a menti.

Les faits se chargent ainsi de montrer aux Français que seule l’UPR est digne de conduire prochainement le changement politique majeur dont la France a un besoin urgent sous peine d’être détruite.

J’en profite pour lancer un appel pressant à tous ceux qui me lisent pour qu’ils adhèrent à l’UPR s’ils ne l’ont pas déjà fait, en cliquant ici.

François ASSELINEAU