Macron, isolé de tous et au bout du rouleau, craint pour sa sécurité. Parviendra-t-il à terminer sa présidence-escroquerie ?

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Le journal Le Parisien de ce 28 décembre consacre un article édifiant sur l’atmosphère de fin de règne, pour ne pas dire de folie, qui règne autour de Macron. Bien que cet article soit réservé aux abonnés, Yahoo actualités diffuse gratuitement sur son site un article de Gala qui en révèle les passages principaux.

Voici les extraits :

Désavoué par les Français et critiqué pour sa réforme des retraites, Emmanuel Macron s’isole et ne semble pas vouloir écouter son entourage politique. Le Parisien révèle que le président de la République est aux abonnés absents et va jusqu’à chambouler ses habitudes lorsqu’il doit rejoindre la résidence de la Lanterne.

Emmanuel Macron serait-il à bout ? La question commence à se poser pour le président qui traverse actuellement la deuxième plus grosse crise de son quinquennat. Après le mouvement des Gilets Jaunes qui a vu le jour en novembre 2018, il fait face à une grève qui paralyse le pays depuis le 5 décembre dernier, à la suite de son annonce concernant la réforme des retraites. Emmanuel Macron semble accuser le coup et reste pour le moins silencieux.

Pour ses soutiens, les faits sont là : il s’isole, comme il l’a déjà fait après le début de la crise des Gilets Jaunes. “Je ne l’appelle plus. Ça ne sert à rien, c’est même contre-productif. Il n’écoute personne !” rouspète un proche dans Le Parisien tandis qu’un ministre note : “On se démène comme des fous. Mais il ne nous fait jamais le moindre retour, ni remerciement.” Le mari de Brigitte Macron en disgrâce auprès des Français et de ses soutiens ? Deux politiques lâchent respectivement : “Il y en a à qui il ne parle jamais” et “Il n’a pas de lien avec nous”.

Alors qu’Emmanuel Macron va jusqu’à changer son trajet en voiture afin de rejoindre sa résidence de la Lanterne “pour éviter le peuple qui l’a élu”, qui peut lui parler, le conseiller, l’écouter quand ce ne sont ses proches à l’instar de sa belle-fille qui s’y collent ? Sa femme semble être la seule à pouvoir lui adresser quelques mots, même si elle n’a pas l’habitude de le ménager. Quand Brigitte a quelque chose à lui dire, elle est franche et directe. “On est un couple assez musclé, on se dit les choses, mais ça se passe toujours portes fermées”, avait-elle prévenu sur RTL. Peut-être qu’elle parviendra à relancer la machine.

CONCLUSION : le syndrome Ceaucescu ?

Terriblement isolé, refusant d’écouter qui que ce soit, psychiquement à bout, semble-t-il, Macron en est réduit désormais à user de stratagèmes misérables (changement de voitures et d’itinéraires, refus de tout contact avec la foule…) pour « éviter le peuple qui l’a élu ».

▶️ Ajoutons à ce portrait crépusculaire que son parti “En Marche” (LREM) conseille officiellement à ses candidats aux municipales de cacher leur appartenance à LREM et de ne pas utiliser utiliser son logo, tellement Macron est haï par 80 % de nos compatriotes.

▶️ Ajoutons aussi que tout l’entourage politique de Macron est pourri jusqu’à la moëlle par des affaires politico-financières sordides (dont les affaires Delevoye et Ségolène Royal ne sont que d’énièmes épisodes).

▶️ Ajoutons encore que Macron continue allègrement de piétiner article par article la Constitution, sans que la prétendue “opposition” parlementaire ne veuille lancer la procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution.

▶️ Ajoutons enfin que Macron est détesté, méprisé, humilié et moqué par un nombre considérable de chefs d’État et de gouvernement à travers la planète : États-Unis, Russie, Allemagne, Brésil, Pologne, Hongrie, Turquie, Algérie, Syrie, Afrique de l’Ouest, Comores et Afrique de l’Est, Australie, etc.

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Tout cela témoigne d’une situation politique de blocage extrêmement dangereuse, qui pourrait dégénérer en 2020.

Frappé du syndrome de Ceaucescu, Macron devrait :

– retirer au plus vite tout le projet de destruction des retraites des Français,

– et, dans la foulée, annoncer l’organisation d’un référendum sur le Frexit pour demander au peuple français (dont il n’est que le serviteur théorique) ce que celui-ci décide pour son avenir.

Faute de prendre ces deux mesures très puissantes, Macron est au mieux condamné à terminer sa présidence de façon honteuse et dictatoriale, dans un climat proche de la guerre civile.

Mais terminera-t-il vraiment cette présidence calamiteuse, marquée du sceau de l’escroquerie politique et de l’arnaque médiatique dès le début ?

François Asselineau
28/12/2019