Le mépris de “Marie-Antoinette Macron” face aux chômeurs enflamme internet et les médias

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Hier vendredi 27 mai, lors d’un déplacement à Lunel, dans l’Hérault, le ministre de l’Économie a été interpellé par des militants CGT opposés à la loi Travail. L’échange, particulièrement tendu, a été filmé par les caméras de BFMTV :

Macron : – « Je n’ai pas de leçons à recevoir. Si vous ne voulez pas que la France soit bloquée, arrêtez de la bloquer »

Réponse de l’un des grévistes : – « Ce qui bloque la France, c’est le 49-3, monsieur Macron »

Visiblement excédé, Macron réplique : – « Vous n’allez pas me faire peur avec votre tee-shirt. La meilleure façon de se payer un costard, c’est de travailler ! »

Réponse de plusieurs personnes présentes :
– « Mais je rêve de travailler monsieur Macron ! »
– « Donnez-nous du travail ! »
– « Mais tous les chômeurs ont envie de travailler ! »

En laissant entendre que, s’il y a en France des millions et des millions de chômeurs, c’est parce que ce sont des feignants qui ne veulent pas travailler, Macron a montré qu’il est, comme ses commanditaires, complètement insensible à la misère que les politiques ultra-libérales et mondialisatrices sont en train de répandre, dans tous les peuples d’Europe en général, et en France en particulier.

Fanatique européiste et ardent partisan de l’euro, Macron rejette la faute du désastre auquel nous conduit cette politique sur les gens du peuple.

Il estime qu’il y a des millions de feignants en France, tout comme ses collègues, les autres pions de l’oligarchie, vocifèrent ailleurs, contre les feignants en Grèce, en Espagne, en Italie, au Portugal, etc.

Il fait partie de ces marionnettes euro-atlantistes propulsées dans les médias par une oligarchie rapace, dont le rêve est de ramener les conditions salariales et sociales des Français, des Italiens, des Espagnols, etc., à celles des habitants de l’Inde ou du Bangladesh.

Quoi qu’il en soit, dans le contexte explosif de la France de 2016, cette “petite phrase” arrogante de Macron n’est pas passée inaperçue et est en train d’enflammer Internet.

Non seulement elle prouve que Macron n’a aucun sens politique et qu’il a “ses nerfs”, mais elle confirme une nouvelle fois la justesse de ce très vieil adage de la Rome antique : « Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre. »

De fait, en écoutant Macron, comment ne pas penser à la fameuse réplique (prêtée à tort à Marie-Antoinette, qui ne l’a semble-t-il jamais prononcée mais que l’Histoire a retenue à son encontre), au sujet du peuple français mourant de faim en 1789 : « Ils n’ont pas de pain ? Qu’ils mangent de la brioche ! »

Conclusion : l’orchestration médiatique pro-Macron fait un bide retentissant dans la population

Au même moment que Macron conseille à des chômeurs en T-shirts d’aller travailler pour « pouvoir se payer un costard », ce petit larbin de l’oligarchie lance – à grands renforts de médias – ses « marcheurs », pour tenter ainsi de relancer son mouvement “En Marche” qui fait du surplace.

Parmi bien d’autres médias, le journal “Le Parisien” de ce 28 mai affirme ainsi que ce serait « des milliers de volontaires [qui] ont préparé le porte-à-porte que le ministre lance ce samedi pour un diagnostic du pays ».

Mais, en fait de « milliers de volontaires », le journal n’a trouvé à montrer, en guise d’illustration, qu’une demi-douzaine de personnes rigolardes (peut-être payées par une agence de communication ?) arpentant les rues de Lille devant le photographe de presse.

Quant aux commentaires que commencent à poster les internautes, ils valent la lecture !

[ Source : http://www.leparisien.fr/politique/top-depart-pour-les-marcheurs-de-macron-28-05-2016-5836317.php ]

Je conseille à tous mes lecteurs d’aller poster à leur tour un message sous cet article du Parisien – comme du plus grand nombre possible de journaux relayant cette information -.

Je suggère à toutes celles et à tous ceux qui me lisent et qui me font confiance de montrer ainsi que le peuple français n’est pas dupe des mensonges et du mépris de “l’Opération Macron” et de l’oligarchie qui lui permet de « pouvoir se payer un costard ».

François Asselineau