Nouveau scandale : Sylvie Goulard a quitté le gouvernement par peur de nouvelles révélations : avant de devenir ministre des armées, elle s’était fait payer, pendant plus de 2 ans, 10 000 dollars par mois par un “think tank” américain

Lecture : 10 min
Scandale dans le scandale : le JDD du 25 juin 2017 révèle que Sylvie Goulard a quitté le gouvernement par peur de nouvelles révélations : avant de devenir ministre des armées, elle s’était fait payer – pendant plus de 2 ans – 10 000 dollars par mois par un “think tank” américain (en plus de sa rémunération de députée européenne)….
 
Sylvie Goulard a avoué au Journal du Dimanche (JDD) paru ce dimanche 25 juin 2017 – par crainte des fuites qui allaient sortir dans le Canard Enchaîné – qu’elle avait occupé un poste de “conseiller spécial” pendant plus de 2 ans auprès de “l’Institut Berggruen” pour des revenus “supérieurs à 10.000 dollars mensuels”. (de l’ordre de 9 500 euros par mois).
 
Créé et financé par Nicolas Berggruen, fils du richissime marchand d’art Heinz Berggruen, “l’institut Berggruen”, dont le siège est en Californie, est une organisation américaine à but non lucratif chargée de “réfléchir aux systèmes de gouvernance”.
 
Sylvie Goulard était ainsi devenue ministre des armées alors qu’elle avait été grassement payée par un organisme américain, pendant plus de deux ans pour près de 300.000 dollars, pour “faire la promotion de l’Union européenne” selon les dires mêmes de Mme Goulard.
 
Source :
 

COMMENTAIRES : 4 enseignements édifiants

Ce nouveau scandale nous apprend 4 choses très importantes qui en disent long sur la “compétence” de Macron, ainsi que sur “l’éthique” et le “patriotisme” de l’ancienne “ministre des armées” :
—————–

1) L’incompétence et l’imprudence de Macron

 Sylvie Goulard a démissionné du gouvernement par peur des fuites à venir du Canard Enchaîné et non pas sur demande de Macron. Lequel Macron aurait été furieux d’apprendre cette démission qui venait jeter un premier discrédit sur son gouvernement.
 
L’information en elle-même – selon laquelle Mme Goulard a bénéficié pendant plusieurs années de financements personnels venus d’outre-Atlantique – ne semble pas avoir été perçue par Macron comme un obstacle à la nomination de cette dame comme ministre des armées françaises !
 
Macron ne semble donc pas avoir été machiavélique dans cette affaire, mais “simplement” totalement incompétent et imprudent.
 
—————-
 

2) Sylvie Goulard, agent de l’étranger, financé par un think tank américain.

La “centriste et “européenne” Sylvie avait donc accepté de dépendre financièrement de façon très importante (9 500 euros par mois pendant 30 mois) d’un organisme de lobbying atlantiste américain.

En bon français – du moins du temps de la France souveraine de Charles de Gaulle – un tel comportement signe ce que l’on appelle un “agent de l’étranger”.

D’ailleurs, que n’aurait-on pas dit si un autre ministre français de la défense avait reçu 9 500 euros par mois pendant plusieurs années avant sa nomination versés par un organisme russe ?!
 
——————
 

3) L’hypocrisie, l’inconscience et le mépris de classe des euro-atlantistes

Au passage, notons que Mme Goulard recevait ces appointements EN PLUS de son salaire de députée européen, de l’ordre de 12 000 euros par mois net d’impôts.
 
Mme Goulard recevait donc quelque 21 500 euros par mois, dont une grande partie nette d’impôts, pour appeler les Français… à approuver les Grandes orientations des politiques économiques (GOPE) fixées par la Commission européenne, consistant notamment à supprimer le SMIC, détruire nos acquis sociaux, appauvrir les classes moyennes et plonger dans la misère les plus pauvres !
 
A-t-on déjà vu pire hypocrisie, pire inconscience, pire mépris de classe, et pire noirceur d’âme et indifférence à la souffrance des pauvres gens ?
 
——————

4) énième confirmation du rôle de Washington dans la prétendue “construction-européenne-destinée-à-faire contrepoids-aux-États-Unis”

 Le fait que l’ultra-européiste Goulard était payée grassement – depuis plusieurs années – par un think-tank basé en Californie confirme une fois de plus que la prétendue “construction européenne” n’est qu’une grandiose opération de vassalisation américaine du continent européen, comme l’avait dénoncé Charles de Gaulle dans sa conférence de presse du 15 mai 1962.
 
En réalité, si l’on étudie le pedigree des parcours professionnels et des sources de financement des principaux dirigeants européistes – en France et dans les autres pays de l’UE -, on finit presque toujours par retrouver, à un moment ou à un autre, la ficelle des États-Unis.
 
Mes analyses et celles de l’UPR sont une nouvelle fois confirmées, de la façon la plus éclatante qui soit, à l’occasion de ce énième scandale.
 
FA
25 juin 2017