Nouvelle preuve du parti leurre “Podemos” Pablo Iglesias vient de se déclarer solidaire … des opposants au président vénézuélien Maduro

Lecture : 4 min

12011170_10153667426792612_6251211680108705385_n

Nouvelle preuve du parti leurre “Podemos” Pablo Iglesias vient de se déclarer solidaire … des opposants au président vénézuélien Maduro !

La nouvelle aurait de quoi surprendre ceux qui ne s’intéressent pas de près à Pablo Iglesias et à Podemos.

Le secrétaire général de ce parti a en effet déclaré ce vendredi 11 septembre à des journalistes qui l’interrogeaient qu’il était solidaire de Leopoldo López, l’opposant au régime de Nicolás Maduro récemment condamné à treize ans de prison au Venezuela.

C’est notamment le journal espagnol d’extrême gauche “La República” qui s’en fait l’écho : http://larepublica.es/2015/09/11/pablo-iglesias-sale-en-defensa-del-golpista-venezolano-leopoldo-lopez

Leopoldo López n’est pourtant pas un enfant de chœur. Il a été condamné pour incendie criminel, destruction de biens publics, association de malfaiteurs et tentative d’organisation d’un coup d’État. Il avait publiquement appelé à manifester de façon systématique contre le régime mis en place par Hugo Chávez et poursuivi par son successeur Maduro.

Bien que Leopoldo López soit adhérent d’un parti membre de l’Internationale socialiste, ses détracteurs et le gouvernement de Nicolás Maduro le classent volontiers à l’extrême droite.

Dans tous les cas, ses liens avec les États-Unis d’Amérique sont troubles, comme pour la plupart des opposants à Nicolás Maduro.

Cette prise de position de Pablo Iglesias, qui a également affirmé que López devait pouvoir se présenter aux prochaines élections, n’est pas surprenante, en dépit des apparences.

S’il avait effectué une tournée très médiatisée en Espagne dans plusieurs pays d’Amérique latine (dont l’Équateur, la Bolivie et le Venezuela) et s’il avait vanté les mérites des politiques pratiquées dans ces pays, il a vite pris ses distances avec Hugo Chávez et Nicolás Maduro, s’insurgeant notamment contre la corruption qui règne sur place. Il avait alors troqué son modèle vénézuélien contre des références à la Suède ou au Danemark.

N.K

Commentaire

Je félicite beaucoup N.K d’avoir trouvé cette nouvelle pépite, grâce à l’œil de lynx qu’il porte sur toute la presse espagnole.

Cette prise de position du chef de Podemos en faveur des opposants au président du Venezuela (opposants soutenus et financés par les Américains) confirme une nouvelle fois – et de façon éclatante – que ce mouvement est un leurre au service des intérêts de Washington.

C’est déjà ce que N.K nous avait montré il y a 3 jours, dans son dernier article consacré à la réception de Pablo Iglesias à l’ambassade des États-Unis à Madrid.

Tout ceci doit faire réfléchir les Français, et en particulier les adhérents et sympathisants du Front de Gauche. Car il se trouve que Jean-Luc Mélenchon s’est affiché publiquement et bruyamment, depuis un an, avec le Grec Alexis Tsipras, le traître de Syriza, et avec l’Espagnol Pablo Iglesias, le traître en puissance de Podemos.

Notons que les 3 hommes présentent les mêmes particularités :

– un discours martial aux accents volontiers révolutionnaires,
– une couverture média très complaisante qui les décrit comme des “opposants farouches” de “l’ultra-gauche”,
– un programme annonçant une “Autre Europe” et un “Autre euro”,
– le refus de parler du rôle des États-Unis dans la prétendue « construction européenne »,
– le silence total sur l’existence même de l’article 50 du TUE, seule voie possible pour sortir du piège. (Notons au passage que le refus d’un opposant de mentionner l’existence et le contenu de l’article 50 du TUE est l’un des indices les plus sûrs qu’il s’agit d’un mouvement ou d’une association-leurre).

Comme le dit le vieux proverbe français « QUI SE RESSEMBLE S’ASSEMBLE ». Puissent les lecteurs y réfléchir en conscience et en tirer les conséquences.

François Asselineau