Revue de presse du 13 au 19 avril 2020

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La police fait usage de gaz lacrymogène à Lyon le 12 septembre 2017. (Robert Pratta – Reuters)

En mars, le gouvernement a lancé l’achat de gaz lacrymogène plutôt que de tests du coronavirus

Le 3 mars, il a publié l’appel d’offres de gaz lacrymogène pour plus de 3,6 millions d’euros, « au profit de la police nationale et de la gendarmerie nationale », précisément des « aérosols CS à diffusion dispersive petite capacité (40 à 50 ml) », des « aérosols CS à diffusion dispersive moyenne capacité (300 ml) » et des « aérosols CS à diffusion dispersive grande capacité (500 ml) ».

Source : Reporterre (13 avril)

Drôle de moment pour lancer certains appels d’offres ! Alors que les masques manquent, que les respirateurs manquent, que les lits d’hôpitaux manquent, le gouvernement se prépare pour le jour d’après. Devons-nous comprendre qu’il se prépare, à la suite du déconfinement, à gazer une nouvelle fois la population révoltée par sa gestion calamiteuse de la crise sanitaire et de tout le reste ?

Crise du Covid-19 – Situation sanitaire inquiétante

« Nous avons fortement cassé cette épidémie », selon le directeur de la santé

En France, 761 patients sont morts ces dernières vingt-quatre heures, alors que le nombre de personnes hospitalisées et en réanimation continue de baisser, selon les derniers chiffres annoncés vendredi. « Nous avons fortement cassé cette épidémie. Mais nous ne relâchons absolument pas nos efforts », a annoncé le directeur de la santé.

Source : France 24 (17 avril)

La diminution du nombre de personnes en réanimation est une bonne nouvelle. Cependant, comme le rappelle François Asselineau (voir ici), pour que l’épidémie cesse de se propager, il faut une immunité de masse de 60 à 70 % de la population. Or, avec le confinement, seuls quelques pour cent de la population ont été infectés. Et les Français n’ont toujours pas de masques qui leur permettraient d’assurer un déconfinement en toute sécurité.

Hors coronavirus, le renoncement aux soins prend des proportions très inquiétantes

Selon l’Assurance maladie, la fréquentation des cabinets de médecins généralistes a chuté de 40 % même en comptabilisant les téléconsultations. Les dépistages de cancers s’effondrent. Un courriel a été envoyé aux 11 millions de malades chroniques pour qu’ils consultent.

Source : les Échos (16 avril)

Des pharmaciens expriment leur « ras-le-bol » face à la gestion de la crise par le gouvernement

Les pharmaciens dénoncent le manque de considération des autorités pour leur profession, en cette période de pandémie, particulièrement pour « les préparateurs et les préparatrices en pharmacie ». Les pharmaciens critiquent également la gestion de la crise sanitaire par les autorités. Ils pointent notamment du doigt des directives contradictoires quant à la distribution des masques ou à la fabrication du gel hydroalcoolique.

Source : Sputnik (13 avril)

En effet, il y a de quoi être en colère face à Emmanuel Macron et encore plus face à l’Union européenne. En effet, d’après Martin Schirdewan, coprésident de la Gauche unitaire européenne (voir ici), l’Union européenne a demandé à 63 reprises, entre 2011 et 2018, de privatiser certains pans du secteur de la santé ou de réduire les dépenses publiques en matière de santé.

(Sputnik)

Crise du Covid-19 – Macronisme

Macron « assume totalement » le maintien du premier tour des élections municipales

« Si le Conseil scientifique m’avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenues », s’est défendu le chef de l’État dans une interview au Point.

Source : l’Obs (16 avril)

Aucun remords ? Quand bien même le conseil scientifique aurait autorisé ce premier tour, il serait très étonnant qu’il l’ait encouragé. De nombreux conseillers municipaux ont contracté le Covid-19 peu de temps après le premier tour à cause de l’irresponsabilité du gouvernement.

Le Drian convoque l’ambassadeur de Chine à Paris pour des propos sur le coronavirus

Le ministre français des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de Chine après la publication d’un texte critiquant en des termes très virulents la gestion de la crise du Covid-19 dans les pays occidentaux, qui a suscité la polémique.

Source : RT France (14 avril)

Vieille technique, qui consiste à inventer un ennemi imaginaire à l’extérieur pour mieux détourner de son objet la colère intérieure. Il en faudra toutefois davantage pour dissuader les Français de demander des comptes.

Le MEDEF veut faire « travailler plus »… et suscite un tollé

En appelant à « poser la question » du « temps de travail, des jours fériés et des congés payés », le patron du MEDEF a mobilisé contre lui les syndicats et certains responsables politiques.

Source : Paris match (13 avril)

À la lumière de l’urgence sanitaire, le Code du travail a été assoupli de telle manière que le patronat rêve déjà de profiter de l’aubaine à plus long terme. Congés payés, CET (compte épargne-temps), jours de repos, durée maximale du travail quotidienne ou hebdomadaire, temps de travail des salariés… Sous couvert d’épidémie, le gouvernement a fait passer des mesures socialement rétrogrades (voir ici).

Le patron du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, et le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, lors d’une réunion organisée par le gouvernement, le 13 mars. (Jacques Witt – Sipa)

Analyse du discours de Macron du 13 avril 2020 par François Asselineau

François Asselineau revient sur le discours insupportable d’Emmanuel Macron, suintant comme à son habitude d’approximations, d’oublis et de contradictions.

Source : UPR (14 avril)

Crise du Covid-19 – Justice

Confinement : 50 restaurateurs parisiens assignent les assurances en justice

Clauses contradictoires et contrats sibyllins : des cafetiers, restaurateurs et hôteliers ont engagé une procédure contre leurs assureurs pour obtenir l’indemnisation de leur perte d’exploitation.

Source : le Parisien (15 avril)

Comme révélé par le chef Philippe Etchebest, les restaurants se trouvent dans une situation critique en raison du confinement. La négligence, l’incompétence et l’inefficacité du gouvernement entraînent des levées de boucliers dans la gastronomie française, employeur de millions de personnes qui se sont retrouvées brutalement au chômage.

Restaurant à Paris, le 16 avril. (LP – Philippe de Poulpiquet)

Le Conseil d’État limite le pouvoir des maires dans la lutte contre l’épidémie

Le pouvoir des maires en matière de lutte contre le coronavirus sera limité, conformément à la décision du Conseil d’État, qui a souhaité qu’ils ne prennent pas d’autres mesures que celles décidées par l’État dans le cadre de l’état d’urgence, sauf « raisons impérieuses ».

Source : Sputnik (17 avril)

Avec un gouvernement organisé, réactif et fiable, une telle mesure aurait du sens. Or, dans la mesure où l’État est incapable de fournir des masques à la population et aux travailleurs – la commande n’arrivant que peu à peu jusqu’à la fin de juin –, quoi de plus naturel pour les maires de vouloir protéger la population en essayant de fournir des masques ? Eh bien non, le maire de Nice, entre autres, a été rappelé à l’ordre par Castaner pour avoir fourni des masques à la population et lui avoir imposé de les porter.

La légalité du confinement est-elle attaquable devant les tribunaux ?

Le confinement serait illégal, à en croire un message relayé sur les réseaux sociaux qui s’appuie sur des décisions de justice récentes.

Source : 20 Minutes (14 avril)

La France est le pays des droits de l’homme et des libertés publiques. Tous ces principes ont été mis en évidence par de grands juristes du droit public dont Jean Rivero, Georges Vedel et René Cassin pour n’en citer que quelques-uns.

Confinement : la violence intrafamiliale, une « priorité nationale » pour les policiers et la justice

Le confinement est prolongé jusqu’au 11 mai, un calvaire pour certains. Les appels de détresse pour violences infantiles ont augmenté de 20 %, et ceux pour les violences domestiques de plus de 30 %. Le renforcement des dispositifs d’aide et d’alerte, la mobilisation des forces de l’ordre et de la justice peuvent-ils enrayer le phénomène ?

Source : Sputnik (15 avril)

L’inquiétude augmente face au constat d’une dramatique réalité aggravée par la dureté du confinement et l’accroissement de la misère sociale, économique et morale de plus en plus de Français.

Crise du Covid-19 – Le jour d’après

« Le jour d’après » : la fin du confinement inquiète les renseignements

Le service central du renseignement territorial craint une radicalisation des mouvements sociaux dans les prochaines semaines, explique le Parisien.

Source : le Point (12 avril)

Le mal-être profond des Français n’a pas disparu. Non content de voler leur avenir à coups de politique d’austérité imposée par les « grandes orientations des politiques économiques » (GOPÉ), le gouvernement a montré son incompétence totale dans l’affaire du coronavirus.

 Paris, jeudi 9 janvier 2020, lors d’une mobilisation contre la réforme des retraites. Des manifestations sont déjà prévues après le confinement.

Paris, jeudi 9 janvier 2020, lors d’une mobilisation contre la réforme des retraites. Des manifestations sont déjà prévues après le confinement. (LP – Arnaud Dumontier)

Sondage : la relocalisation, priorité des Français pour l’après-crise

Selon un sondage, les Français ne veulent pas que l’après-coronavirus ressemble à l’avant. Ils se disent prêts à une hausse des prix en contrepartie de la relocalisation des productions essentielles et d’une poussée du « made in France ».

Source : le Télégramme (13 avril)

Françaises, Français, savez-vous que l’UE nous empêche de mettre en place un tel protectionnisme ? L’article 32 du TFUE garantit la libre circulation des marchandises, tandis que l’article 63 du TFUE garantit la libre circulation des capitaux.

Confiner plus longtemps les 70 ans et plus ? « Absurde » et « discriminatoire »

Un déconfinement progressif par tranches d’âge fait frémir certains seniors, notamment ceux qui se sentent en pleine santé.

Source : le Parisien (16 avril)

Macron a depuis démenti la mesure annoncée, prouvant une nouvelle fois que le gouvernement ne sait pas où il va. Chaque jour, il nous est annoncé une décision qui se trouve annulée le lendemain, sujet après sujet, nous empêchant ainsi de réfléchir jusqu’à nous faire renoncer.

Concernant la problématique du déconfinement, n’aurait-il pas été plus raisonnable de se poser la question de savoir si, comme pour les autres pathologies, il ne vaudrait pas mieux  prévoir des tests massifs et un traitement plutôt que de chercher à catégoriser les personnes uniquement par leur appartenance à une classe d’âge ?

Coronavirus : ces sociétés IT qui ouvrent gratuitement leur service

Stockage, travail collaboratif, communications unifiées, sécurité des postes de travail… Des sociétés IT (travaillant dans le domaine des technologies de l’information) proposent d’accéder gratuitement à leur service pour répondre à la crise provoquée par le coronavirus. 

Source : Silicon (15 avril)

Terminons par une « bonne nouvelle » : programmes pour la gestion du travail à distance, téléphone, vidéoconférence, établissements de santé et d’enseignement, municipalités, etc. Un choix large et gratuit qui offre un bel exemple de solidarité citoyenne.

Union européenne

L’UE choisit comme conseiller sur l’environnement… BlackRock, investisseur dans le pétrole

Le gestionnaire d’actifs, qui détient des parts dans les plus grandes compagnies pétrolières et les plus grandes banques du monde, a remporté un appel d’offres organisé par la Commission européenne et rédigera un rapport sur la manière dont la supervision bancaire de l’UE pourrait prendre en compte le climat.

Source : Marianne (13 avril)

Nous pouvons assurément compter sur la philanthropie de BlackRock, qui a poussé à la réforme des retraites en France !

BlackRock, le gestionnaire d'actifs américain dirigé par Larry Fink, a été choisi par l'Union européenne pour la conseiller sur la régulation environnementale.
Larry Fink, dirigeant de BlackRock. (Evan Agostini – AP – Sipa)

L’unité nationale italienne face au coronavirus ne résiste pas au débat sur les aides européennes

L’éventuel recours au Mécanisme européen de stabilité (MES) provoque des tensions entre l’exécutif et l’opposition ainsi qu’au sein même des partis de la majorité. Giuseppe Conte réitère sa ferme intention de ne pas utiliser un outil qui n’est pas adapté à la crise actuelle et veut « se battre jusqu’au bout pour les coronabonds ».

Source : les Échos (13 avril)

Le MES est une vaste arnaque qui a fait du peuple grec un esclave de l’UE. Les coronabonds sont une mutualisation de la dette des pays membres de l’Union européenne que l’Allemagne n’acceptera jamais, ainsi que l’expliquent François Asselineau et Charles-Henri Gallois.

Ursula von der Leyen présente les excuses de l’Europe à l’Italie

La présidente de la Commission européenne a présenté des excuses de l’Europe à l’Italie pour ne pas lui être venue en aide assez tôt face au coronavirus, des propos qui ont été bien reçus à Rome.

Source : le Soir (16 avril)

Trop peu, trop tard. Les Italiens ne veulent plus de l’Union européenne. Où est la solidarité tant vantée depuis des décennies qui justifiait que l’on souffre au quotidien et à long terme de notre appartenance à une Union européenne si contraignante ? La preuve est faite aujourd’hui : l’Union européenne n’apporte pas la solidarité entre les peuples, et ces excuses ne changent en rien ce constat si affligeant.

Insultes, crachats : l’Allemagne s’excuse après des actes anti-français dans les zones frontalières

Le ministre allemand des Affaires étrangères a condamné des agressions ou vexations répétées subies depuis plusieurs semaines par des Français en déplacement dans les zones frontalières, moins touchées par le Covid-19.

Source : Sud Ouest (11 avril)

La crise actuelle peut parfois révéler les sentiments enfouis des personnes. Même si, en apparence, on apprécie nos voisins en situation normale, les temps de crise font ressurgir les tensions transfrontalières, remettant en question l’idée même d’un « peuple européen », voire d’un « couple franco-allemand ».

Après avoir pris des « mesures drastiques très tôt », la Grèce résiste au Covid-19

Malgré un système de santé délabré, le coronavirus a été proportionnellement moins mortel en Grèce que dans la plupart des pays européens. Mais les autorités redoutaient un relâchement pour les célébrations des Pâques orthodoxes.

Source : Libération (18 avril)

Parmi ces mesures figure l’utilisation de l’hydrochloroquine et de l’azithromycine dès les premiers symptômes, traitement controversé en France, mais présent dans la littérature scientifique depuis de nombreuses années et référencé par le NCBI (National Center for Biotechnology Information), institut national américain pour l’information biologique moléculaire, en 2003.

Monde

Coronavirus : ce que l’Islande enseigne au monde entier en testant massivement sa population

Le pays insulaire n’a pas attendu l’appel massif au dépistage lancé par l’Organisation mondiale de la santé le 16 mars. Dès le 31 janvier, soit plus d’un mois avant que l’OMS ne parle de pandémie, des chercheurs d’universités islandaises et de la compagnie locale Decode Genetics ont mis en place un important programme de dépistage.

Source : France info (17 avril)

Tout comme la Corée du Sud, l’Islande a réagi en pays développé et organisé, contrairement à la France, qui, sans matériel, n’avait d’autre choix que de confiner sa population.

La Première ministre islandaise, Katrin Jakobsdottir, lors d\'une conférence de presse commune avec ses homologues du Lichtenstein et de la Norvège, le 3 février 2020, à Oslo (Norvège). 

La Première ministre islandaise, Katrin Jakobsdottir. (Ole Berg-Rusten – NTB Scanpix – AFP)

Malgré une production record, les prix du riz et du blé continuent de grimper

Les pays dépendants des marchés internationaux font des réserves. Ils redoutent notamment les quotas d’exportation et les ruptures des chaînes d’approvisionnement.

Source : les Échos (15 avril)

Déléguer notre production de nourriture à d’autres pays, quelle folie ! C’est la raison pour laquelle l’UPR a toujours prôné l’importance de la souveraineté alimentaire, c’est-à-dire de l’autosuffisance de la France pour nourrir sa population.

L’OPEP confirme une chute « historique » pour la demande de pétrole en 2020

L’OPEP anticipe pour 2020 un effondrement « historique » de la demande mondiale de pétrole en raison de la paralysie économique généralisée due au Covid-19, confirmant « un choc historique, brutal, extrême et d’ampleur planétaire » pour le marché de l’or noir.

Il s’agira du premier recul annuel de la consommation pétrolière mondiale depuis 2009.

Source : le Figaro (15 avril)

Une chute importante de la demande contribue à une baisse des cours que le récent accord visait pourtant à limiter. Outre la mort probable du gaz de schiste américain, l’Arabie saoudite se retrouve dans une situation périlleuse, et la Russie en difficulté. Le grand gagnant reste la Chine, qui continue à constituer d’immenses réserves qu’elle propose à bas prix.

Le FMI prévoit 3 % de récession mondiale et – 7,5 % pour la zone euro en 2020

Dans le plus optimiste des scénarios, le FMI prévoit 3 % de récession pour l’économie mondiale en 2020. Seules la Chine et l’Inde resteraient en croissance. L’institution prévoit un rebond de 5,8 % en 2021, mais sans exclure le pire.

Source : RT France (15 mai)

L’euro survivra-t-il à cette crise ? D’après le Huffington Post, cela pourrait signifier à moyen terme un taux de chômage de 30 % en France. Il va falloir que les Français, comme d’autres peuples de la zone euro, choisissent entre l’idéologie européenne et une relance de l’économie grâce à une monnaie dévaluée.

Le redémarrage de l’économie américaine crée des tensions entre Donald Trump et les gouverneurs

Les tensions ne cessent de croître entre le président des États-Unis et certains exécutifs locaux sur le calendrier et les modalités de la levée des restrictions entravant l’activité économique du pays, qui compte plus de 700 000 cas de coronavirus.

Source : France 24 (18 avril)

Le nombre d’Américains inscrits au chômage ne cesse d’augmenter dans des proportions qui rappellent la crise de 1929. Trump aimerait relancer l’économie pour faire oublier sa mauvaise gestion de la crise sanitaire, dans la perspective des élections à venir. Ses attaques mettent toutefois à mal l’équilibre des pouvoirs entre le gouvernement fédéral et les différents États.

Trump suspend la contribution américaine à l’OMS

Le président américain a reproché mardi à l’agence de l’ONU sa mauvaise gestion de la pandémie de coronavirus, qu’il juge responsable d’un grand nombre de morts.

Source : le Figaro (15 avril)

L’épidémie et sa gestion seront au centre de l’affrontement pour la présidentielle américaine. Trump accuse l’OMS (non sans raisons), et au-delà la Chine, d’avoir communiqué de mauvaises informations, afin de faire diversion et de se disculper à peu de frais. De son côté, Biden reprendra-t-il la proposition de Sanders d’une assurance santé universelle, y compris pour les chômeurs, dont le nombre explose désormais ? 

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Coordination de la revue de presse : David Pauchet

Rédacteurs : Maxime Forner, Thierry Lacour, Gilles Marceau, Geoffrey Marhoffer, Isabelle Ninvirth, David Pauchet

Relecture : équipe de relecture menée par Jean-Baptiste Villemur

Validation finale : François Asselineau

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