Sérieusement, les journalistes ne voient toujours pas la différence ?

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Les opérations diffamatoires lancées au cours des derniers jours à l’encontre de l’UPR par TV-Tours, Le Figaro, mais aussi La Provence, visant à assimiler l’UPR à l’extrême droite et au FN, viennent toutes d’organes de presse réputés proches de l’UMP.

Elles se sont toutes les trois terminées de façon piteuse.

  • TV-Tours a fini par diffuser un correctif, en indiquant que l’UPR avait été officiellement classée en “Listes Diverses” par le Ministère de l’Intérieur, sans avoir cependant l’élégance de rappeler que ce classement est effectué après un examen minutieux des analyses et des propositions de chaque parti concourant à une élection.
  • Le Figaro a fini par modifier le titre mensonger qu’il avait apposé à une dépêche de l’Agence France-Presse concernant la dépose de drapeaux européens à laquelle a procédé Yannick hervé, candidat de l’UPR dans le canton d’Erstein (Bas-Rhin)
  • La Provence avait publié, le 9 mars dernier, un long article sur le canton de Monteux dans lequel se présentent nos deux candidats Muriel Hermier et Paul-Henri Tartanson, dans lequel il mettait en exergue et en gras les déclarations diffamatoires du candidat UMP, J.M. Ferrand, qui affirmait crânement : « L’UPR va piquer des voix au FN et cette division de l’extrême-droite est bonne pour nous ». Et plus loin : « Le programme économique de l’UPR est exactement identique à celui du FN » [sic !, preuve que le candidat de l’UMP n’a jamais regardé ni lu notre programme ].

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Suite à de nombreuses demandes formulées par nos candidats et nos adhérents et sympathisants, le journal Le Provence a fini par publier le droit de réponse de l’UPR suivant :

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  • Une énième confirmation que le FN ne veut sortir ni de l’UE ni de l’OTAN

Comme le savent nos lecteurs, les “dérapages” innombrables de la SARL LE PEN depuis des décennies et le fond idéologique d’extrême-droite de ce parti (son hostilité récurrente à l’égard des immigrés, des musulmans, des fonctionnaires, des électeurs de gauche, etc.) sont à l’opposé même de la Charte de l’UPR et de notre programme de libération nationale inspiré de celui du Conseil National de la Résistance.

Mais, même en mettant de côté ces différences essentielles, l’objectif central de l’UPR n’a rien à voir avec celui du leurre FN. Comme nous ne cessons de le répéter depuis la création de notre mouvement, l’UPR a toujours dit et annoncé que son objectif stratégique est de faire sortir la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, de façon sereine, démocratique, unilatérale et conforme au droit international.

Au contraire, le FN, quoi que disent et assurent de nombreux journalistes, n’a jamais proposé la même chose. Ses responsables ne cessent au contraire de jouer sur les ambiguïtés savantes et les propos à double entente pour faire croire aux Français qu’il propose ce qu’il ne propose absolument pas.

Les électeurs de Nice viennent d’en avoir une nouvelle confirmation hier, 18 mars 2015. Au cours d’une réunion publique, Jean-Marie Le Pen s’est exclamé : « Je ne suis pas contre l’Europe mais pour une Europe des nations, ayant un réflexe de défense de ses territoires. » 

11024766_10153203761202612_5273282625407098222_nPhoto tirée de Nice Matin daté du 19 mars 2015

On ne saurait mieux confirmer, pour la énième fois, que le FN est pour une Autre Europe, qui s’inscrit dans le « Choc des civilisations » promu par les stratèges américains, (c’est bien le sens de l’idée de « réflexe de défense de ses territoires »).

On aura beau lire et relire toutes les déclarations de M. Le Pen :

  • il ne dit pas un mot de l’article 50 traité sur l’Union européenne (TUE) qui, seul, permet de sortir juridiquement de l’UE et de sortir de l’euro ;
  • il ne dit pas un mot de l’article 13 du traité de l’Atlantique Nord qui, seul, permet de sortir de l’OTAN.

Ces déclarations sont à comparer au tract de nos deux candidats dans le canton de Nice-9. Dans leur tract, Claire Koyama et Eric Boizet appellent à sortir du suicide économique, social et diplomatique dans lequel sombre la France – et dont on mesure les conséquences dans tous les cantons – en dénonçant juridiquement les traités européens (par l’article 50) et l’OTAN.

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Sérieusement, les journalistes ne voient toujours pas la différence entre un leurre d’extrême droite promu par le système et l’authentique rassemblement de libération nationale qu’est l’UPR ?

François Asselineau