Un témoignage parmi des centaines : la belle lettre de B.G, tout récent adhérent de l’UPR

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Il n’y a pas que les adhésions qui affluent à l’UPR. Nous recevons aussi, quotidiennement, des témoignages de remerciements, enthousiastes, sincères, émouvants, postés par des adhérents ou des sympathisants de notre mouvement.

Chaque jour, des internautes nous écrivent ainsi spontanément pour nous dire à quel point la découverte de l’UPR les a intéressés, sidérés, ou même bouleversés. À quel point la lecture de nos analyses et de nos propositions leur a soudain ouvert les yeux sur la réalité, ou a soudain étayé leurs pressentiments. À quel point, aussi, nous leur redonnons confiance dans la politique et espoir pour un avenir meilleur, pour eux-mêmes et pour tous ceux qu’ils aiment.

Cette avalanche de témoignages et de remerciements nous fait chaud au cœur. Leur lecture fait venir le sourire aux lèvres, et parfois les larmes aux yeux, aux membres de notre service courrier, qui consacrent des heures de bénévolat hebdomadaire à répondre à chacun, ou aux membres du Bureau national, qui travaillent constamment et avec abnégation pour que l’UPR avance et se renforce.

Pour que ces témoignages ne soient pas limités au service courrier et au Bureau national, nous avons décidé, depuis plusieurs semestres désormais, de mettre en ligne certains d’entre eux sur notre site Internet : les témoignages les plus détaillés, les plus symboliques, ou les plus touchants figurent ainsi dans notre rubrique “Témoignages d’adhérents et de sympathisants” : http://www.upr.fr/temoignages-de-sympathisants

Le dernier en date de ces très nombreux courriers a été reçu hier à notre adresse http://www.upr.fr/nous-contacter.

C’est un très beau courrier, qui nous a paru tellement vrai, tellement sincère et tellement révélateur du désarroi de très nombreux Français, que nous avons décidé de le mettre en ligne sur notre page Facebook.

J’ai appelé moi-même son auteur, qui a adhéré à l’UPR il y a moins d’un mois, après avoir suivi nos analyses et avoir hésité à nous rejoindre pendant près d’un an. Je l’ai vivement remercié pour son émouvant témoignage et ai obtenu son autorisation de le reproduire ci-après.

Il me semble que de très nombreux adhérents et sympathisants de l’UPR vont se retrouver, en tout ou partie, dans ce texte, qui est certes teinté d’inquiétude et de lassitude, mais qui est au fond plein de conviction, plein d’espoir et plein d’énergie.

C’est en lisant ce genre de témoignages que nous pouvons avoir la certitude que l’UPR permet aux Français d’exprimer le meilleur d’eux-mêmes.

Et que notre mouvement détient les clés de l’avenir.

François Asselineau

LETTRE DE B.G, RÉCENT ADHÉRENT DE L’UPR

reçue le 4 novembre 2015

Bonjour à tous, à Monsieur Asselineau à qui sont adressés ces quelques mots, et à toute son équipe.

Je ne peux pas m’empêcher de vous écrire pour vous faire part de mon ressenti de simple adhérent, et ce au regard du formidable engouement que connait notre parti (oui, j’ose considérer que c’est aussi le mien).

Je suis un très bientôt quarantenaire qui a toujours été dégoûté par la politique. Pas un dégoût de posture, mais bien la fatigue classique de celui qui ne voit rien d’objectif, de rationnel, dans les discours communs.

À l’époque (car il y a un « avant » de connaitre l’UPR pour moi) je me disais qu’il fallait être très crétin pour adhérer à un parti, quel qu’il soit.

Pour moi c’était soit le soutien aveugle (et donc stupide) d’un homme et d’une carrière, soit la conviction bornée de la justesse d’une doctrine, ce qui me paraissait tout autant absurde.

Je ne sais pas, moi, si le socialisme (et le soutien de certains improductifs malhonnêtes) est une panacée.

Je ne sais pas, moi, si le capitalisme (et l’exploitation de l’autre qui va avec) justifie mon confort.

Je ne sais pas, moi, si le nationalisme idiot (avec la dénonciation de l’autre et de sa différence envahissante) va résoudre quoi que ce soit.

Je ne sais pas si tout partager est la solution, si la concurrence débridée en est une autre. Je ne sais pas.

Une seule chose était claire : jamais au grand jamais, je n’adhérerai à un parti. Juré craché.

Bref, je schématise volontairement, mais au biberon des nouvelles « main stream » (je regarde aussi mon anglais différemment depuis que je connais l’UPR !) j’étais au moins certain d’une chose : c’est qu’en politique, je ne comprenais pas ce qu’on voulait me faire comprendre.

Pour moi, les tendances se résumaient simplement à : la gauche c’est les « gentils » David qui luttent désespérément (et peut être naïvement) contre le « méchant » Goliath de droite et son univers mondialisé.

Vision simpliste mais qui fonctionnait à peu près. En tout cas je dormais bien.

Puis il y a eu l’arrivée de la gauche au pouvoir en 2012. Bien sûr j’ai fait partie de l’armée de Français qui a appuyé l’arrivée du « gentil » David, ennemi de la finance ! Astérix était de retour !

La grosse claque.

Cette claque aura au moins eu un point positif pour moi. Elle m’a réveillé. Le réveil s’est fait sur Internet, seul moyen pour moi d’avoir des réponses à mes questions.

Pourquoi, dans un gouvernement de gauche, Valls et ses « blancos » ? Macron et ses réformes ? Mais bon sang, pourquoi François Hollande agit comme ça ? Quel intérêt pour lui, alors qu’il a l’opportunité de marquer l’histoire de notre pays ?

Comportements incompréhensibles.

Maintenant grâce à vous et à d’autres que je ne croise que sur Youtube, je comprends enfin. Mais je dors beaucoup moins bien, vraiment. Je dois dire que tout ça est même particulièrement anxiogène. Je comprends ce qu’a ressenti Néo en appréhendant la matrice. Le vertige de voir la vérité en face, de comprendre les enjeux derrière les discours de l’édition de 7 heures de France Info.

Et la solitude ressentie à vouloir calmement expliquer tout ça à des proches qui répliquent par l’assurance que l’État de droit, légèrement pourri certes, apportera forcément un minimum de protection.

C’est surtout cette anesthésie générale du sens critique qui m’angoisse. On a vraiment l’impression de prêcher dans le désert et de passer pour l’illuminé de service. Face à tant d’inertie, j’ai même peur que ce combat légitime soit déjà perdu.

Alors, seul derrière mon écran je recueille chaque jour le chiffre du nombre d’adhérents à l’UPR. Et de voir cette courbe augmenter au fil des semaines me donne un minimum de réconfort.

Si vous m’avez lu jusque-là, je terminerais juste par une demande : continuer, toujours, sans relâche. Je regarde et je lis toutes vos publications et je vous plains : quel effort d’explication vous devez fournir à toujours répéter les mêmes arguments, à toujours devoir vous justifier, à toujours devoir faire passer un message, une alerte, à ces masses parfaitement formatées ! Et qui peut le leur reprocher ?

Bref, merci, on a besoin de vous, vraiment, et je me surprends même à penser sincèrement cette phrase que je n’aurais jamais formulé à aucun « homme politique » il y a moins d’un an en arrière.

J’espère participer à cet effort le plus vite possible. Merci de nous donner de l’espoir dans la situation actuelle. La vérité triomphe toujours. C’est sentencieux dit comme ça, mais c’est vrai.

Avec tout mon soutien et le respect profond de vos valeurs,

B.G.