VIOLENCES POLICIÈRES – Comme elle le demande depuis 8 mois, l’UPR réclame de nouveau que les parlementaires “d’opposition” lancent la procédure de destitution de Macron selon l’article 68 de la Constitution.

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Comme elle le demande depuis 8 mois, l’UPR réclame de nouveau que les parlementaires “d’opposition” lancent la procédure de destitution de Macron selon l’article 68 de la Constitution.

Un cliché montrant un homme très âgé immobilisé au sol, à Nantes, avec la main d’un policier qui semble s’apprêter à l’étrangler, a été posté dimanche sur Facebook par la photographe Bsaz, pour illustrer le déchaînement de violences décidé par le régime de Macron à l’encontre du peuple français.

Cette photo puissante, de qualité artistique et en noir et blanc, a aussitôt suscité un vif élan d’émotion sur les réseaux sociaux. Qui peut rester insensible devant un tel acte de sauvagerie à l’égard d’un vieillard à terre et sans défense ?

Des voix macronistes ont alors hurlé à la “fake news” et affirmé que ce cliché avait été pris à Moscou et non à Nantes.

Hélas, si. Le journal Libération a mené l’enquête et confirmé que ce cliché a bien été pris à Nantes ce week-end, en marge de la manifestation contre les violences policières, après la mort scandaleuse de Steve Caniço.
Source : ici.

Commentaires : la démission de Castaner est un préalable

L’UPR rappelle qu’elle a demandé la démission de Castaner suite à l’ensemble des violences commises par le régime de Macron contre le peuple français : https://www.upr.fr/actualite/lupr-demande-la-demission-de-christophe-castaner-dont-la-nocivite-pour-la-france-et-les-francais-est-bien-pire-que-celle-de-francois-de-rugy/

Ce nouvel accès de violences, à Nantes cette fois-ci, a été également confirmé par la gêne perceptible d’un commentateur de LCI, obligé de commenter en direct le “gazage” de manifestants paisibles par des policiers de la BAC. Source : ici

Les Français qui continuent de soutenir le régime de Macron et de voter pour LREM sont désormais directement complices d’un régime duquel commencent à se détourner les gouvernements du monde entier, effarés par les exactions du trio Macron-Philippe-Castaner et leur mépris le plus élémentaire de la démocratie et de la Constitution.

Conclusion : il faut que les parlementaires d’opposition lancent enfin la procédure de destitution de Macron, comme l’UPR le réclame depuis plus de 8 mois.

L’UPR rappelle qu’elle a mis en ligne – le 1er décembre 2018 – un dossier pour lancer la procédure de destitution de Macron par nos parlementaires, en vertu de l’article 68 de notre Constitution, pour des violations répétées de celle-ci.

Le dossier peut être téléchargé ici : https://www.upr.fr/article-68-le-dossier-sur-la-destitution/

Ce dossier est en ligne depuis 8 mois.

Il est encore plus valable et encore plus urgent aujourd’hui que lors de sa mise en ligne.

Rappelons que, jusqu’à présent, seul Franck Marlin, député apparenté LR de l’Essonne, a accepté de signer le lancement de cette procédure qui requiert 58 députés et 35 sénateurs.

Malgré leurs rodomontades et leur prétention à représenter l’opposition à Macron, aucun député LR, FI (Mélenchon), EELV, PS, PCF, RN (Le Pen), non plus que MM. Lassalle et Dupont-Aignan, n’a accepté de signer cette procédure de destitution.

Dans le contexte de violation continue des principes de base de la démocratie, ce refus de la prétendue opposition d’entamer la procédure de destitution de Macron est un pur scandale.

FA
05/08/2019