Yvan Hirimiris conduira la liste de l’UPR dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées

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Âgé de 30 ans, Yvan Hirimiris est un jeune ouvrier qui travaille à titre d’intérimaire dans le secteur de l’industrie, essentiellement comme conducteur d’engins sur des gros chantiers.

Comme de très nombreux adhérents et sympathisants, il a fait la connaissance fortuite de l’UPR, grâce à l’Internet, dans le courant de l’année 2013. Il recherchait pourtant tout autre chose, dans le cadre des études qu’il a reprises pour acquérir une formation de comptable.

Circonspect, intelligent, réfléchi, et doté d’un solide bon sens, il ne s’est pas décidé tout de suite : il a préféré nous écouter et nous observer pendant de nombreux mois, y compris en se rendant à des réunions d’information, avant de se décider à adhérer au début de cette année.

Yvan est un parfait représentant des millions de Français, jeunes et moins jeunes, qui vivent dans la précarité et l’angoisse du lendemain, du fait des politiques ultra-libérales et d’abandon national imposées par la prétendue « construction européenne » et la « mondialisation ». N’ayant que de très petits moyens pour vivre, il connaît les affres des petits boulots et des difficultés de joindre les deux bouts. Il essaye de s’en sortir en reprenant les études qu’il a abandonnées trop tôt.

Mais lui qui se qualifie volontiers de « représentant de la France d’en-bas » n’est pas du genre à se laisser abattre.

Tous les adhérents de l’UPR qui l’ont approché ont eu l’occasion de s’en apercevoir. Doté d’une énergie peu commune et fort d’une adhésion totale aux analyses de l’UPR – qu’il maitrise très bien, au point qu’il en fait des synthèses pour les nouveaux venus -, Yvan fait partie de ceux qui déplacent les montagnes.

Chargé de l’action militante de l’UPR dans le Gard, il a séduit tous les militants par son dynamisme, son humour, son entrain, son esprit d’équipe, sa franchise, sa gentillesse, son humilité, sa débrouillardise, son sens de l’organisation. Dans le courant du mois d’août, il n’a pas hésité à parcourir seul, sans faire de bruit, plusieurs milliers de kilomètres pour apporter à Loïc Massebiau et à Edith Paradis une aide quotidienne décisive dans leur campagne pour l’élection législative partielle de la 3e circonscription de l’Aveyron.

Impressionné par son énergie et son militantisme, et désireux de présenter des candidats têtes de liste représentatifs de la diversité sociale du peuple français, le Bureau national a décidé de lui confier la tête de liste de la très grande région Languedoc-Roussillon-Midi Pyrénées.

Yvan n’en croyait pas ses oreilles lorsque je le lui ai proposé. Mais, après 48 heures de réflexion devant cette tâche immense et inattendue, il a décidé de relever le défi, en assortissant sa réponse d’une note d’humour bien dans sa manière.

Au fond, sa réponse positive et courageuse ne m’a pas étonné. Je suis convaincu qu’il va donner le meilleur de lui-même pour faire grimper la notoriété de l’UPR dans cette grande région, et pour y réaliser le meilleur score possible.

Le Bureau national et moi-même savons que tous nos militants et sympathisants dans cette région vont l’y aider.

François ASSELINEAU

Je laisse Yvan Hirimiris se présenter lui-même, à sa façon, ci-après.

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Né en 1985 à Cosne – Cours sur Loire dans la Nièvre, je suis issu d’une famille modeste, d’origine grecque du côté de mon grand-père dont je porte le nom. Ma famille s’est déplacée dans le sud de la France alors que je n’étais encore qu’un bébé, afin de s’établir dans le Gard.

J’ai grandi en suivant les aventures de mon père auto-entrepreneur. Pendant les vacances scolaires, il m’emmenait avec lui d’un bout à l’autre de l’Europe, et aussi de la Russie. C’est ainsi qu’entre 8 et 15 ans – au cours des années 1993 à 2000 –, j’ai visité l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, l’Ukraine, etc…

Au cours de tous ces voyages j’ai vu avec beaucoup de bonheur la diversité des cultures, des mentalités, des terroirs. J’ai vu aussi, année après année, le changement s’installer. Un changement que je ne comprenais pas à l’époque. Celui de la destruction des petits commerces ou des petits garagistes sympas, au profit de grandes surfaces. J’ai vu arriver l’implacable loi du marché qui, telle une pieuvre géante et invisible, dévorait les plus faibles sans état d’âme aucun.

Lors de mes 18 ans, je me suis émancipé du contexte familial. Comme je vivais en couple à ce moment-là, je n’ai pas eu d’autre choix que d’arrêter mes études à un niveau modeste et de commencer à travailler pour gagner ma vie.

Je suis titulaire d’un CAP métallerie, mais il ne m’a jamais servi, et les compétences acquises ont à peu près disparu. J’ai aussi deux certificats d’aptitude à la conduite en sécurité (C.A.C.E.S.), l’un comme conducteur d’engin, l’autre comme cariste (pour chariot élévateur). J’ai également eu une petite formation non-qualifiante en mécanique automobile.

J’ai dû abandonner mon rêve d’enfant (je me passionnais pour les métiers de l’automobile) et je me suis rabattu sur ce que j’ai trouvé : un emploi d’ouvrier dans des sociétés d’intérim, où j’ai passé la majeure partie de mon expérience professionnelle, faute de ne pouvoir obtenir une situation stable.

J’ai alors évolué dans le milieu industriel, principalement en qualité de conducteur d’engin. J’ai vu la fracture sociale s’agrandir et le coût de la vie grimper de manière ahurissante sans comprendre pourquoi.

Comme beaucoup de jeunes Français peu fortunés, je ne m’étais jamais intéressé à la politique. Je pensais que, là où nous sommes situés – dans « la France d’en bas » -, nous sommes dans l’impossibilité de faire changer quoi que ce soit. Je mettais tout ce qui n’allait pas sur le compte du gouvernement français et de la « mondialisation ».

Comme tout un chacun, j’ai constaté que pour nous, Français travaillant au SMIC, il devenait de plus en plus ardu de tenir ses fins de mois, sans devoir faire de gros sacrifices et se serrer la ceinture. Devant de telles injustices, j’étais en colère. Je ne pouvais pas me résoudre à vivre continuellement avec la peur de ne pas pouvoir subvenir à mes besoins.

Ce que j’ai aussi constaté, c’est que les emplois d’intérim de conducteur d’engin conduisent surtout… à des périodes de chômage à répétition. C’est une vie angoissante qui est ainsi notre lot quotidien : on bénéficie d’un petit salaire lorsque l’on travaille sur un chantier ; mais lorsque le chantier s’achève, et dans l’attente d’une nouvelle mission, on ne dispose plus que du RSA.

Disposant ainsi de temps libre contre mon gré, je cherche à m’en sortir en tentant d’améliorer ma qualification. J’ai repris des études à domicile afin de m’orienter vers la comptabilité car je pense qu’un métier de comptable me permettra une plus grande sécurité d’emploi. Courant 2013, en suivant mes cours de comptabilité, je suis tombé tout-à-fait par hasard, dans ma recherche de vérité, sur internet, sur une vidéo d’un débat avec M. Asselineau qui m’avait fait forte impression.

Mais ce n’est qu’à la fin 2014, après avoir vu plusieurs vidéos du parti, que j’ai découvert la conférence « Qui gouverne la France et l’Europe ? ». C’est vraiment là que j’ai accroché. Une fois passée l’assimilation de tant d’informations, j’ai décidé d’agir, de mettre en concordance mes actions et mes convictions. J’ai pris mon adhésion à l’UPR dans la foulée. C’est la première fois que j’adhérais à un parti politique !

C’est pour cela que je mets toute mon énergie et ma ténacité à informer, à redonner espoir, à pousser nos concitoyens à se réapproprier le débat politique, qui décide de l’avenir collectif des Français. Nous avons, en tant que citoyens de la Ve République, le devoir de protéger ce pourquoi nos aïeux se sont battus.

Depuis trop longtemps, nous sommes victimes de politiques désastreuses, sous le contrôle d’une oligarchie avide de pouvoir. Nous devons briser nos chaînes. Nous devons reprendre la souveraineté de notre pays. Nous devons mettre fin à toutes ces injustices, insupportables à mes yeux, afin de promouvoir les valeurs de l’UPR, celle d’une France libre.

Yvan HIRIMIRIS

NOTA : La liste pour les élections régionales en région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées doit comprendre 184 candidats, dont 92 hommes et 92 femmes.
La liste de l’UPR est complète.