François Asselineau a lancé la campagne de l’UPR pour les élections européennes de 2019 ce samedi 27 octobre devant 1200 personnes réunies à l’université de l’UPR à Vallères (37).

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Communiqué

 

= Dimanche 28 octobre 2018 =

L’Union populaire républicaine (UPR) a lancé sa campagne pour les élections européennes ce samedi 27 octobre 2018 à Vallères, près de Tours, à l’occasion de sa 8e université d’automne qui a rassemblé 1 200 personnes dans une ambiance détendue et fraternelle.

Cette fréquentation en fait l’un des plus importants rassemblements politiques français de la rentrée, d’une dimension probablement comparable à celle de l’université de France Insoumise. Surtout, les personnes qui sont venues ne sont que des adhérents et sympathisants – il n’y avait pas d’élus en dehors de quelques maires – qui ont payé elles-mêmes leurs transport, nourriture et logement.


Pour la première fois, l’université de l’UPR a bénéficié d’une couverture médiatique nationale avec la présence de TF1, de l’Agence France Presse, de Libération, de LCI et de RT France qui avaient envoyé spécialement des équipes sur place.

François Asselineau, qui conduira la liste de l’UPR, défendra le « Frexit » pendant la campagne, c’est-à-dire la sortie de la France de l’Union européenne par application de l’article 50 du Traité sur l’Union européenne ainsi que sont en train de le faire les Britanniques. D’ores et déjà, l’UPR appelle les Français à se ranger derrière le seul vote véritablement utile et porteur d’avenir lors des élections européennes, le « Frexit » que nous portons avec constance depuis plus de 11 ans. 

François Asselineau expliquera aux Français d’ici le scrutin que le « Frexit », qui n’est pas une fin en soi, est l’étape indispensable par laquelle il faut passer si l’on veut rendre à la France sa démocratie, assurer le niveau de vie de nos concitoyens, réindustrialiser le pays, maintenir notre organisation territoriale avec nos communes et nos départements, préserver l’unité nationale et sauvegarder la paix du monde menacée par les coalitions guerrières sous l’égide de l’OTAN.

Les Français peuvent constater que les mises en garde catastrophistes adressées notamment par le FMI et la Commission européenne aux Britanniques avant le vote du « Brexit » de juin 2016 se sont révélées parfaitement fausses. La Grande-Bretagne fait, au contraire, preuve d’une insolente santé économique, avec un taux de chômage qui a baissé depuis ce référendum pour atteindre son plus bas niveau depuis 1960, une augmentation sensible des salaires, et des investissements massifs d’entreprises de premier plan, comme Google. Nulle fuite des capitaux, des cerveaux ou des entreprises n’a été observée.

Les électeurs britanniques ne se sont pas laissés intimider ; les Français, eux non plus, ne doivent pas se laisser intimider. En outre, la principale difficulté du « Brexit » est liée à la question de l’Irlande du Nord, qui ne se posera pas pour la France lorsqu’elle mettra en œuvre le « Frexit ».

L’UPR se réjouit de la décision de Macron d’être revenu à une liste unique nationale pour le scrutin de mai 2019, ce qui a permis de lancer, d’ores et déjà, la campagne pour les élections européennes sur un plan national, dans les médias et au sein de la population. Dans beaucoup d’esprits, l’élection européenne de 2019 sera le troisième tour de l’élection présidentielle de 2017.

En outre, avec la crise italienne, le « Brexit », la crise des migrants, les contraintes budgétaires que Bruxelles fait peser sur la France et les projets d’« autre Europe » avec lesquels Macron ne cesse de rebattre les oreilles des Français, la « construction européenne » est, désormais, constamment sur le devant de la scène politique française.

Dans son discours de rentrée et de lancement de la campagne pour les élections européennes, François Asselineau a effectué plusieurs annonces :

– l’organisation outre-Manche d’une grande opération « La France libre de nouveau à Londres » le vendredi 29 mars 2019, à Londres, pour célébrer la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne ce jour-là ;

– l’organisation d’une manifestation publique à Paris le weekend des 30 et 31 mars 2019 pour célébrer le 12e anniversaire de la fondation de l’UPR ;

– le lancement d’une vaste collecte de fonds pour financer la campagne des élections européennes, pour un montant budgété de 1,3 million d’euros, montant comparable à celui du financement de la campagne présidentielle de 2017 ;

– la nomination de Yavar Siyahkalroudi, actuellement directeur de cabinet du président de l’UPR, comme directeur de campagne pour les élections européennes.

L’université d’automne de l’UPR a été aussi, comme chaque année, l’occasion d’échanger avec des personnalités extérieures à notre mouvement. Le débat sur le thème « la France va-t-elle disparaître ? » entre François Asselineau et Emmanuel Todd, animé par Aurélien Enthoven, a fait apparaître une large convergence de vues entre les interlocuteurs sur la nécessité de faire sortir au plus vite la France de l’Union européenne et de l’euro.

Le débat de l’après-midi sur « l’Allemagne va-t-elle quitter l’Union européenne et l’euro ? » entre Édouard Husson, Coralie Delaume, David Cayla et Vincent Brousseau, animé par Lauriane Mollier, a montré que l’UPR s’intéresse, elle, vraiment à ce qui se passe en Allemagne et qu’une partie significative de l’élite dirigeante allemande, y compris au sein de la Bundesbank et de la majorité au pouvoir, réfléchit maintenant à mettre un terme à l’euro sous couvert de dispositifs techniques.

 

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