Fête de l’Europe le 9 mai 2013 : François Asselineau, Président de l’UPR, dénonce une propagande indécente et une falsification de l’histoire

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Communiqué

 

propagande indécente et falsification de l’histoire

La « fête de l’Europe », qui se déroule le 9 mai, prend cette année un goût particulièrement amer pour les Français.

Ces derniers, frappés de plein fouet par les mesures de récession dictées par la Commission européenne et la Banque centrale européenne, sont priés de bien vouloir célébrer la cause principale de leurs malheurs.

Alors que tous les indicateurs économiques et sociaux sont au rouge dans tous les pays de la zone euro, l’honnêteté et la décence commanderaient d’annuler cette « fête de l’Europe », qui n’est rien d’autre qu’une opération de propagande pathétique, organisée aux frais des contribuables et décidée par une oligarchie aux abois.

La « fête de l’Europe » est d’autant plus scandaleuse qu’elle fait référence à la prétendue « déclaration Schuman » du 9 mai 1950.

Or, il est historiquement avéré que l’initiative de cette déclaration revient au secrétaire d’État américain Dean Acheson, qui avait demandé en septembre 1949 à Robert Schuman, lors d’une réunion à Washington, de définir un projet entre la France et l’Allemagne. Robert Schuman, n’a d’ailleurs jamais rédigé cette déclaration, qui lui fut transmise par Jean Monnet, très proche des intérêts états-uniens.

Rappelons aussi que Robert Schuman est un homme dont toute la carrière fut marquée par sa servilité empressée à l’égard des puissances étrangères voulant vassaliser la France. La propagande européiste cache soigneusement aux Français que ce prétendu « père de l’Europe » fut un grand admirateur des régimes de Franco en Espagne et de Salazar au Portugal, et un ardent partisan des Accords de Munich de 1938 ; qu’il milita pour que la France capitule dès le 12 juin 1940 ; qu’il fut ministre du premier gouvernement Pétain le 16 juin 1940, vota les pleins pouvoirs à Pétain le 10 juillet 1940, et prit l’initiative d’aller à la rencontre du Gauleiter nazi Josef Bürckel à Metz au moment de la débâcle, étant ainsi le premier membre d’un gouvernement français à aller bavarder avec les autorités d’Occupation. Ayant préféré passer la fin de la guerre dans des abbayes plutôt que de rejoindre la Résistance, il fut qualifié de « pur produit de Vichy » par André Diethelm, ministre de la guerre de Charles de Gaulle, qui exigea qu’il soit « vidé sur le champ » à la Libération.

Fête, propagande indécente et falsification de l’histoire

La « fête de l’Europe » célèbre ainsi un homme qui fut menacé d’« indignité nationale » en 1945, à la demande des résistants gaullistes et communistes, puis qui s’empressa de servir les États-Unis dans les années 50. Les documents Secret défense de l’administration américaine rendus publics à l’été 2000 ont confirmé que Robert Schuman était traité comme un employé par les services secrets américains.

Afin de dénoncer cette propagande européiste qui repose sur une falsification odieuse de l’histoire, les militants de l’UPR distribueront des tracts dans plusieurs grandes villes de France (Paris, Lyon, Marseille, Aix en Provence, Bordeaux notamment) le 9 mai 2013.