François Asselineau appelle à la mobilisation générale contre la censure du service public de l’audiovisuel à l’égard de l’UPR.

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Toutes nos sollicitations effectuées auprès de France Télévisions depuis vingt-deux mois étant restées lettre morte,  j’ai adressé le 21 janvier 2019, au nom de l’UPR, une lettre officielle de protestations à Mme Delphine Ernotte, PDG de France Télévisions, pour dénoncer la censure totale – et totalement illégale – que l’ensemble des chaînes de télévision du service public imposent à notre mouvement politique depuis le 21 avril 2017.

Cette lettre, qui se compose de 9 pages de texte et de 7 pages d’annexes, fournit les preuves statistiques irréfutables de cette censure absolue, opérée par le service public de l’audiovisuel, lequel est financé AUSSI par nos centaines de milliers d’électeurs et de sympathisants.

Cette lettre a demandé de façon solennelle qu’il soit mis un terme immédiat à cette censure, c’est-à-dire dès les premiers jours de février, afin de tenir compte du contexte pré-électoral où chaque exposition médiatique influe sur les résultats électoraux.

Copie de cette lettre du 21 janvier 2019 a été adressée, dans les jours suivants :

– aux cinq membres du Comité d’éthique de France Télévisions :

  • M. Francis Balle
  • Mme Christine Chanet
  • Mme Michèle Cotta
  • Mme Sophie Jehel
  • M. Denis Rapone

–  à M. Roch-Olivier Maistre, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA).

——

Cette lettre expédiée il y a plus d’un mois est restée tout autant lettre morte que toutes nos sollicitations précédentes depuis 22 mois.

Aucun de ses 7 destinataires (Mme Ernotte, M. Balle, Mmes Chanet, Cotta et Jehel, MM. Rapone et Maistre) n’a jugé bon d’y répondre, et cela :
– malgré l’urgence signalée – due au fait de la pré-campagne pour les élections européennes qui a commencé -,
– et malgré une relance téléphonique effectuée le vendredi 22 février auprès de leurs secrétariats respectifs.

En même temps, le président de la République se sert de son prétendu « Grand débat national » pour faire de façon impudente son autopromotion et celle de son parti politique, aux frais du contribuable et en pleine pré-campagne électorale, en toute illégalité et inconstitutionnalité.

Compte tenu de cette situation de dictature de facto qui s’est abattue sur la France – et qui serait proprement inimaginable dans de grandes démocraties comme le Royaume-Uni ou les pays scandinaves – j’ai décidé de rendre publique ma lettre du 21 janvier et d’appeler à la mobilisation générale de tous les démocrates, qu’ils soient ou non adhérents ou sympathisants de l’UPR.

Car la censure féroce qui nous frappe depuis 22 mois pourra frapper progressivement toutes les forces politiques et syndicales, et tous les contre-pouvoirs qui se dresseront face à Macron et à ses commanditaires.

Je suggère donc à tous les lecteurs – qu’ils soient ou non membres de l’UPR –  d’agir concrètement pour que cesse la censure à l’encontre de notre mouvement politique et pour que ce parti – qui est le 3e de France par nombre d’adhérents payants et le 1er de France sur Internet – soit convié à s’exprimer sur les chaînes du service public comme tous les autres partis politiques de même ampleur.

En conséquence, je suggère à tous les citoyens, français ou étrangers, qui sont soucieux du respect de la démocratie, de la justice et de la liberté d’expression dans la prétendue “Patrie des droits de l’homme” d’adresser une demande solennelle de protestation et de rétablissement du temps de parole auquel l’UPR a droit aux personnes suivantes, en y joignant ou en faisant référence à mon courrier du 21 janvier 2019 :

1°) Mme Delphine Ernotte, Présidente de France Télévisions
7, esplanade Henri de France
75907 Paris CEDEX 15

 

2°) Le médiateur des programmes de France télévisions : http://mediateur.francetv.fr/emissions/le-mediateur-des-programmes/contact/envoyer-un-message_155204

 

3°) Nicolas Jacobs, médiateur de l’information de France 2 : https://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/mediateur-info

 

4°) Marie-Laure Augry, médiatrice de l’information de France 3 : https://www.francetvinfo.fr/nous-contacter/votre-tele-et-vous/

5°) Roch-Olivier Maistre, président du CSA 

Par courrier :

Conseil supérieur de l’audiovisuel 
Tour Mirabeau
39-43, quai André-Citroën
75739 Paris cedex 15

Par téléphone :

Tél.: +33 1 40 58 38 00

 


Par ailleurs, sauf à ce que je reçoive sous 48 heures des invitations fermes à venir m’exprimer dans les émissions de plus grande audience des chaînes de télévision du service public, j’adresserai personnellement la même demande, dès lundi 4 mars :

  • au Premier ministre, pour lui demander de faire respecter la loi
  • aux principaux chefs de partis politiques, de la majorité comme de l’opposition, pour leur demander, en démocrates qu’ils sont, qu’ils fassent une déclaration publique de soutien exigeant une couverture médiatique de l’UPR conforme à la loi
  • aux dirigeants de l’association Reporters sans Frontières, qui lutte pour la liberté d’expression et la liberté de la presse
  • au directeur général de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), chargé de vérifier l’honnêteté et la transparence des élections sur le continent européen
  • au directeur général de la Cour européenne des droits de l’homme
  • à plusieurs ambassades étrangères en France, pour attirer très concrètement leur attention sur la censure de plus en plus féroce qui sévit en France sous le régime Macron et pour leur demander leur intercession et leur secours au moment où celui-ci se permet de donner des leçons de morale et de démocratie à la planète entière.

 

François ASSELINEAU
1er mars 2019