Les USA exigent que l’Allemagne sauve l’euro

Cette dépêche confirme mes analyses sur le rôle des États-Unis, non pas pour couler l’euro mais au contraire pour le sauver. Obama est intervenu publiquement (et donc aussi, et plus fort, en privé). Aussitôt Miss Merkel est obligée de donner des gages. C’est pour cela que les bourses d’Europe repassent dans le vert cet après-midi.
http://www.romandie.com/news/n/Zone_euro_Merkel_tente_d_etouffer_l_incendie_allume_par_l_Allemagne130920111609.asp

Le président américain Barack Obama a en effet déclaré publiquement : « Je pense que nous continuerons à voir des faiblesses dans l’économie mondiale tant que cette question [du sauvetage de l’euro] ne sera pas résolue. La Grèce est évidemment le problème le plus urgent. »

Cette déclaration pète-sec donne à imaginer ce qu’ont dû être les appels téléphoniques et les messages écrits comminatoires adressés dans les coulisses par Washington à Berlin, Paris et Athènes.

On ne rigole plus ! Miss Merkel, Mr Sarkozy et Mr Papandreou sont priés par l’Oncle Sam de faire risette devant les caméras, en annonçant une “téléconférence”. La prochaine fois, la Maison Blanche leur demandera de partager le même bain mousse, avec des canards qui font pouët-pouët.

Pour les amateurs d’Histoire, ce genre de scénario hollywoodien typiquement américain ressemble à la fameuse poignée de mains de Charles de Gaulle et du général Giraud devant les caméras, exigée par Roosevelt lors de la conférence de Casablanca le 17 janvier 1943.

La suite des événements est connue : l’Histoire ne se déroule pas comme les happy end hollywoodiennes. Et la “téléconférence” Merekl-Sarkozy-Papandreou ne va rien changer aux problèmes.