Pour sortir de l’UE, faut-il utiliser l’article 49-A (traité de Lisbonne) ou l’article 50 (traité sur l’Union européenne) ?

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On peut utiliser indifféremment l’un ou l’autre car c’est en fait le même article.

Il est numéroté 49-A dans le traité dit de Lisbonne, traité qui modifie les traités antérieurs. Dans le traité sur l’Union européenne, il s’agit de l’article 50.

Ce traité de Lisbonne scinde la Constitution européenne en procédant à la distinction entre le traité de l’Union européenne (TUE) et le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE).
Le traité de l’Union européenne (TUE), ainsi modifié par le traité de Lisbonne, reprend donc cet article mais sous la numérotation 50 (c’est la version dite consolidée).

On peut donc dire indifféremment :
– l’article 49-A du traité de Lisbonne
– l’article 50 du TUE

En conclusion, ce type de question très technique révèle que les européistes et les manipulateurs d’opinion ont UN SOUCI CONSTANT DE COMPLEXIFIER À DESSEIN TOUS LES SUJETS.

« Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? » est l’une de leurs lignes directrices. Ils s’efforcent d’embrouiller jusqu’aux cerveaux les plus clairs et de diluer le potentiel d’indignation et de mobilisation des Français. Seule une poignée de spécialistes s’y retrouvent et des citoyens de bonne volonté s’épuisent à traiter et à comprendre un « Tonneau des Danaïdes informationnel ». Le trop-plein et la technicité des informations vont parfois jusqu’à les faire douter de la légitimité de leur révolte.

Pendant qu’ils perdent ainsi leur temps, la « construction européenne » continue. Le Système ne demande rien de mieux que de voir les citoyens les plus lucides laisser filer les années dans des « clubs de réflexion » d’où il ne sort jamais la moindre action concrète. De même, les professionnels de l’indignation qui multiplient les combats et n’adoptent pas une hiérarchie de priorités claire et pertinente sont à vrai dire des opposants bien inoffensifs.

L’énergie militante et le temps sont des denrées précieuses. C’est pourquoi nous vous convions, tout en recherchant légitimement de l’information, à NE JAMAIS PERDRE DE VUE que nous ne sommes pas un club de réflexion mais un mouvement politique. L’information essentielle, nous l’avons. Ce qu’il nous faut, c’est toujours plus d’adhérents et de militants pour faire connaître l’UPR et son programme.