Triomphe du Brexit : François Asselineau demande un référendum sur le Frexit.

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Communiqué de presse – 13 décembre 2019 – 13h30

À la suite du triomphe des partisans du Brexit dans les urnes hier au Royaume-Uni, François Asselineau demande l’organisation d’un référendum en France sur le Frexit.

François Asselineau attire l’attention sur le fait que :

l’Union européenne n’a plus de légitimité démocratique depuis que les parlementaires ont imposé aux Français le traité de Lisbonne qui est une copie du traité de Constitution européenne, rejeté dans les urnes par 55 % des votants en mai 2005, il y a plus de 14 ans.

Il s’agit d’ailleurs d’un score plus élevé encore que la part des Britanniques – 52 % – qui ont voté pour le Brexit en juin 2016.

Les Français n’ont d’ailleurs jamais été consultés pour savoir s’ils étaient d’accord ou non avec le principe de la « construction européenne », qui signifie à terme la disparition de leur propre pays ;


Macron lui-même pense que les Français se prononceraient majoritairement pour le Frexit s’ils étaient consultés à ce sujet, comme il l’avait expliqué à la BBC lors d’une interview restée fameuse en janvier 2018.

Cela signifie que Macron exécute les consignes de la Commission européenne – à commencer par la réforme des retraites – tout en pensant que les Français sont majoritairement contre l’Union européenne, ce qui est exactement une attitude de dictateur ;



40 % des Français seraient prêts à voter pour le Frexit selon un sondage IFOP de janvier 2019. Et cela alors même que cette question n’est jamais abordée dans des débats contradictoires dans les médias, et que la quasi-totalité des relais d’opinion et corps intermédiaires en France sont favorables à la prétendue « construction européenne ».

Cela démontre la nécessité et l’urgence de mettre enfin sur le devant de la scène politique la question du Frexit.

L’exemple britannique et les troubles sociaux de plus en plus violents que traverse la France, à cause de notre appartenance à l’Union européenne et à l’euro, doivent conduire le gouvernement à adopter une attitude responsable et raisonnable, et à consulter les Français sur ce choix fondamental qui est de retrouver la maîtrise de notre destin et de nos décisions.

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