Le Front national (FN) ne veut pas sortir de l’euro !

En bon auxiliaire du système, le clan Le Pen obéit avec zèle ; il sait que ses « dérapages » réguliers sont la contrepartie requise par ceux qui ont intérêt au maintien du FN dans son rôle de verrouillage de la situation politique française, pour avoir accès aux médias et y salir les idées de patriotisme, de souveraineté, d’indépendance et de nation.
On nous demande souvent pourquoi nous critiquons aussi fermement le Front National.
Voici la raison : nous voulons dévoiler aux Français le jeu réel que joue ce parti. Le FN est un élément à part entière du dispositif d’asservissement du peuple français. Le FN n’est pas du tout un mouvement hors système, comme tout le monde — et lui le premier — s’empresse de le qualifier, c’est tout le contraire ! Le front national est un pion parfaitement consentant que l’on pousse médiatiquement aux moments opportuns pour salir et discréditer jusqu’à l’idée même de souveraineté et d’indépendance, avec la fameuse technique des « dérapages ».

Ainsi, dès que l’on parle à des Français qui ne connaissent pas l’UPR de sortir de l’UE et de l’euro, beaucoup associent comme par un réflexe ces propositions au FN et ne veulent pas en savoir davantage, et cela alors même que ce parti ne s’est pas prononcé en faveur d’une sortie unilatérale de l’UE ni de l’euro. Cette situation de rêve pour l’ordre établi repose sur l’application méthodique de la reverse psychology à la politique : « Si moi, dirigeant euro-atlantiste, je veux que quelque chose n’arrive pas, il me suffit d’en laisser faire la promotion par le Front National, qui proposera cette chose en l’amalgamant à d’autres idées qui révulsent une majorité de l’opinion ». Et le tour est joué.