Coronavirus : François Asselineau demande au gouvernement d’autoriser sans délai le traitement à base d’hydroxychloroquine, avec l’accord des patients.

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Il faut autoriser immédiatement les médecins à avoir recours à la chloroquine

François Asselineau s’associe à plusieurs professeurs de médecine et membres du corps médical, ainsi qu’aux parlementaires Bruno Retailleau et Julien Aubert et au maire de Nice, Christian Estrosi, pour demander au gouvernement d’autoriser sans délai les médecins à recourir à l’hydroxychloroquine pour traiter les patients atteints de coronavirus qui donneraient leur accord pour recevoir ce traitement, et ce malgré les effets secondaires potentiels, généralement bénins, très bien documentés depuis 71 ans.

François Asselineau soutient également les personnels du corps médical qui ont décidé d’utiliser dès maintenant l’hydroxychloroquine pour sauver un maximum de vies humaines, en bravant l’attentisme éthiquement et moralement intenable du gouvernement.

Alors que plusieurs États ont annoncé y recourir (les États-Unis d’Amérique, l’Iran, la Corée du Sud, la Chine, l’Arabie Saoudite et le Maroc notamment), le gouvernement français s’est soudain avisé, après n’avoir mené aucune enquête pendant plus de deux mois, qu’il conviendrait d’effectuer un test préalable avant de diffuser le traitement à tous les patients, dont certains en situation d’urgence vitale, qui le réclament.

Donnant l’impression à nos compatriotes effarés qu’il a tout oublié et rien appris des deux mois perdus à ne rien faire, et que la centaine de morts quotidiens ne l’incite pas à accélérer son pas de sénateur, le gouvernement a décidé de conduire ce test dans le cadre d’une expérimentation « au niveau européen » – idéologie oblige ! – , pilotée par l’Inserm et baptisée « Discovery ». Laquelle étude devrait prendre 15 jours (mais certaines sources évoquent un délai de 6 semaines). Au total, 3 200 patients européens dont 800 Français seront concernés par ce test qui associe outre notre pays, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, le Royaume-Uni, l’Allemagne et l’Espagne.

Or, depuis plusieurs jours, les voix se multiplient en France pour exiger, dans les circonstances exceptionnellement dramatiques et meurtrières que nous traversons, l’utilisation massive et immédiate de l’hydroxychloroquine qui a déjà démontré son efficacité dans plusieurs cas de coronavirus.

Ces voix font valoir que la « guerre » contre le coronavirus – ainsi que l’a théâtralement qualifiée Macron -, est une course de vitesse où chaque jour compte et apporte son lot de décès, en croissance constante – 186 ce lundi 23 mars en France.

En d’autres termes, la France n’a pas encore 15 jours à perdre pour attendre les résultats du test à l’échelle européenne soutenu par le gouvernement français. Sauf à risquer que cette étude ne confirme le bien-fondé de l’utilisation de la chloroquine après la survenue de 3 à 5 000 morts supplémentaires !

1) Voix au sein du corps médical :

  • le professeur Didier Raoult – qui est un des plus grands spécialistes des infections et des épidémies – nonobstant la campagne de dénigrement dont il a été accablé, notamment par la rubrique des “Décodeurs” du journal Le Monde – a mené à Marseille des traitements à l’hydroxychloroquine qui se sont révélés très encourageants pour soigner le coronavirus,
  • le professeur Jean-Luc Harousseau, hématologue de réputation mondiale, ancien directeur de la Haute Autorité de Santé (HAS) de 2011 à 2016, préconise de commencer immédiatement le traitement à l’hydroxychloroquine. Il a notamment déclaré :

« Je connais les règles de la recherche clinique. Je sais qu’il faut avoir des preuves pour aller plus loin. Mais c’est quand on a le temps ! Et là, on n’a pas le temps. On est devant une vague énorme qui va tout engloutir. Combien de morts pendant les 15 jours pendant lesquels il va falloir attendre ? […]

De grâce, ne perdons pas de temps, nous n’avons pas eu beaucoup de masques, pas de tests pour tout le monde, nous avons pris du retard pour le confinement… Notre seule chance est d’avoir un traitement efficace. Commençons tout de suite ! »

  • le docteur Philippe Juvin, chef des urgences de l’hôpital Pompidou à Paris, insiste sur le besoin d’utiliser dès que possible ce traitement et la nécessité de constituer des stocks massifs dès maintenant pour répondre aux besoins des patients et traiter préventivement les soignants, sachant que trois médecins français sont déjà décédés dans la lutte contre le coronavirus.
  • le professeur Christian Perronne, chef de service en infectiologie au CHU de Garches, défend lui aussi l’utilisation de la chloroquine pour soigner les patients atteints du coronavirus. Il a notamment déclaré : « Il y a urgence sanitaire. C’est très bien de faire des études, mais les malades en état grave ne peuvent pas attendre. Il faut donner de la chloroquine dès maintenant aux patients. » Avant de préciser, au sujet des effets secondaires de la chloroquine : « Des douleurs, de la fièvre… Les symptômes secondaires ne sont pas bien méchants. Les effets cardiaques sont très rares, et si on les surveille, il n’y a pas de problème. La majorité des patients la tolèrent bien.  »
  • Six soignants de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) Méditerranée Infection de Marseille, dont son directeur Didier Raoult, ont même décidé de se rebeller contre les directives du ministère, en dépistant systématiquement toute personne présentant des signes de « fébrilité », ainsi que cela est pratiqué dans plusieurs pays asiatiques, et en soignant dès à présent les patients à l’hydroxychloroquine. L’initiative est aussi soutenue par Pierre Jouan, président du conseil régional de l’Ordre des médecins de PACA.
  • Ils ont motivé leur décision par des considérations morales en invoquant le serment d’Hippocrate qui exige d’eux d’obéir d’abord à leur « devoir de médecin ». Leur décision a provoqué un afflux nouveau de patients vers le centre de soins et de recherche marseillais.

2) Voix parmi les responsables politiques :

Trois questions à Olivier Véran

Outre l’autorisation donnée immédiatement aux médecins de recourir à l’hydroxychloroquine pour traiter les patients atteints de coronavirus qui donneront leur accord pour recevoir ce traitement, François Asselineau demande à Olivier Véran, ministre de la Santé, d’expliquer aux Français les 3 points suivants :

  • a) Alors que l’épidémie provoque actuellement plus de 180 morts par jour, de quels traitements alternatifs à celui de la chloroquine les hôpitaux français disposent-ils (au cours des 15 prochains jours) pour traiter les formes sévères d’atteinte au coronavirus, et quels en sont les résultats ?

En d’autres termes, comment entend-on soigner les malades les plus graves, le temps que soit menée à bien l’étude ?

  • b) Le ministre peut-il expliquer au public le conflit d’intérêt, ancien et de notoriété publique, entre l’INSERM, M. Lévy et Mme Buzyn d’un côté, l’IHU Méditerranée et M. Raoult de l’autre côté ?
    Si l’on met à part ce conflit de structures, pour quelles raisons scientifiques précises Olivier Véran préfère-t-il suivre l’avis de l’Inserm, qui veut tester l’hydroxychloroquine sur 15 jours au niveau européen avant d’en généraliser l’emploi, plutôt que l’avis de l’IHU Méditerranée de Marseille, dirigé par Didier Raoult qui milite pour une utilisation immédiate du médicament pour limiter l’hécatombe en cours ?

L’opposition entre l’Inserm et l’IHU Méditerranée de Marseille sur le coronavirus n’est en effet pas déconnectée du conflit entre Yves Lévy, directeur de l’Inserm jusqu’en octobre 2018 et mari d’Agnès Buzyn, et Didier Raoult. Le couple Lévy-Buzyn, pris dans un conflit d’intérêt évident, avait alors imposé la suppression du modèle de fondation pour les nouveaux IHU qui offre à ces derniers autonomie de décision et indépendance financière. Cette décision a conduit à favoriser l’Inserm ainsi autorisé à s’immiscer dans la gestion et les finances des nouveaux IHU dont il serait partenaire.

  • c) Pourquoi le ministre maintient-il l’hydroxychloroquine dans la « liste II des substances vénéneuses » où Agnès Buzyn l’a classé avec une inopportunité sidérante par un arrêté du 13 janvier 2020, alors que ce médicament utilisé depuis 1949 n’y figurait pas pendant 71 ans (!) et qu’il se révèle qu’il peut contribuer à soigner des cas de coronavirus.

François Asselineau et l’Union populaire républicaine (UPR) exigent des réponses à leurs questions, partagées par un nombre considérable de Français qui n’ont plus confiance dans leur gouvernement ni dans le président de la République.

Nous l’exigeons au nom de la vérité, au nom des milliers de nos compatriotes qui risquent de mourir dans les 15 jours à venir et au nom du personnel soignant qui est en première ligne contre le coronavirus.

Si Macron, Philippe et Véran font perdre encore 15 jours supplémentaires à la France dans le traitement du coronavirus alors qu’un médicament donnant des résultats encourageants a été identifié, ils devront en répondre devant le peuple français.

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