MONDIALISATION, AGRO-INDUSTRIE ET PANDÉMIES ˗ un dossier de Jérôme Yanez, responsable national de l’UPR pour les questions écologiques

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La survenue brutale du virus Covid-19 m’a surpris et a surpris les Français. Pourtant, ce nouveau virus n’est pas une surprise pour les spécialistes. Il constitue en effet une nouvelle occurrence d’une série de virus s’étant transmise des animaux sauvages aux humains au cours des dernières décennies [1].

Des pandémies venues des animaux

Le sida, causé par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), serait apparu dès les années 1900 ou 1920. Il aurait émergé au Cameroun et sur les rives du fleuve Congo, après que des chasseurs de viande de brousse ont tué et mangé de grands singes [2].

Plus récemment, l’épidémie de syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), en 2002-2003, a été causée par un coronavirus. Cette épidémie a fait 800 morts, en particulier en Chine, à Hong Kong et à Singapour. Des chercheurs auraient identifié son origine : une grotte reculée de la province du Yunnan, dans le Sud-Ouest de la Chine, peuplée de rhinolophes, une variété de chauves-souris. La civette, un chat musqué, aurait servi d’intermédiaire [3].

Une chauve-souris rhinolophe. Image Wikipedia.

Entre 2012 et 2015, un autre coronavirus a suscité le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS). Un tiers des personnes testées positives sont décédées, soit environ 600 personnes, au Moyen-Orient et en Corée du Sud en particulier. Ce virus initialement originaire de chauves-souris asiatiques a transité par des populations moyen-orientales de dromadaires [4].

Le virus Ebola a fait environ 20 000 morts en Afrique de l’Ouest entre 2014 et 2016. Il aurait aussi tué la moitié des gorilles de la République démocratique du Congo au cours des dernières années. La proximité entre des populations humaines et des animaux, grands singes et chauves-souris, serait en cause. À la fin du XXe siècle, des foyers humains d’Ebola seraient apparus là où des chimpanzés auraient été dépecés et mangés [5].

La chauve-souris est un animal souvent impliqué : cette famille de mammifères dont les anticorps ont une durée de vie courte serait un grand réservoir biologique de différents types de virus [6].

Ainsi, dans le film Contagion de Steven Soderbergh, sorti en 2011, dont le scénario est réaliste scientifiquement, l’épidémie débute en Chine avec une chauve-souris qui laisse tomber un fruit infecté par un virus. Puis un porcelet mange le fruit, des humains mangent le cochon, et le virus se répand chez les humains.

Une cause première de l’apparition des pandémies virales est connue et documentée : c’est la proximité excessive entre des populations humaines et des animaux sauvages, notamment les chauves-souris ou des mammifères en contact avec les chauves-souris.

Ce transfert de virus de l’animal vers l’humain est plus fort dans les lieux de forte biodiversité, comme les forêts tropicales et équatoriales.

La destruction et la fragmentation des milieux naturels sauvages sont de forts accélérateurs.

En effet, l’extension de l’habitat humain qui empiète sur des zones sauvages, le remplacement de forêts par des fermes d’élevage, la construction de routes ou d’infrastructures qui coupent en deux les espaces naturels sauvages contraignent des populations d’animaux sauvages à vivre plus près des humains et du bétail. Ces perturbations s’accompagnent souvent d’une prolifération de chauves-souris ou de rongeurs qui peuvent véhiculer les virus. La destruction de la nature fait tomber des barrières naturelles à la propagation des virus entre espèces [7].

Ainsi, lorsque des êtres humains et des animaux sauvages, qui n’auraient pas eu de contact autrement, cohabitent de trop près et ont des interactions fortes ou nombreuses, le terrain est propice pour que des virus « sautent » de l’animal à l’homme, directement ou par l’intermédiaire d’un mammifère, provoquant des pandémies. Les « sauts » entre espèces peuvent passer par la salive, les postillons, les morsures, les excréments, l’urine, le sang, la viande…

Des marchés de viande suspects

Les virus et pathogènes sont susceptibles de passer des animaux aux humains dans les marchés plus ou moins informels qui apparaissent pour fournir de la viande fraîche aux populations urbaines à croissance rapide dans le monde entier. Dans les marchés que l’on appelle des « marchés humides », les animaux sont tués, découpés et vendus sur place, dans des conditions d’hygiène variables.

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Une incertitude et une polémique sur l’origine du nouveau virus

Une incertitude et une polémique existent sur l’origine du nouveau virus responsable de la pandémie Covid19, officiellement identifié le 9 janvier 2020 et baptisé SRAS-CoV2.

Ce 17 avril 2020, le Prix Nobel de médecine français et virologue Luc Montagnier, découvreur du VIH, a en effet affirmé que le SRAS-CoV2 serait un virus créé en laboratoire à Wuhan et manipulé par les Chinois avec de l’ADN de VIH, qui se serait diffusé par mégarde en dehors du laboratoire.

Mais cette affirmation a été vivement contestée par d’autres spécialistes.

Elle retient néanmoins l’attention du public car des responsables politiques occidentaux de premier plan ont aussi émis des doutes sur l’origine et la gestion du virus en Chine. Des responsables américains ont ainsi évoqué la piste d’une origine naturelle d’un “virus chinois” qui aurait pu s’échapper à cause d’une erreur humaine ; puis, après les États-Unis par l’intermédiaire de Donald Trump, et le Royaume-Uni, c’est au tour d’Emmanuel Macron de laisser entendre que certaines choses auraient été dissimulées en Chine lors de l’apparition du Covid-19.

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Si l’on met de côté cette polémique pour nous en tenir à l’explication officielle, le “marché humide” de Wuhan, en Chine, pourrait être le lieu d’origine de l’actuelle pandémie du Covid-19.

Le “marché humide” de Wuhan – image AFP Archives / NOEL CELIS

Dans ce marché, on pouvait acheter des salamandres, des crocodiles, des scorpions, des rats, des écureuils, des renards, des civettes et des tortues.

On soupçonne des humains de s’être contaminés au Covid-19 en mangeant du pangolin porteur. C’est l’hypothèse la plus probable. Le pangolin est un curieux mammifère insectivore, une sorte de fourmilier cuirassé, qui risque l’extinction à cause notamment de la contrebande liée à la médecine traditionnelle chinoise.

Un pangolin. Image David Brossard.

Une des conséquences les plus immédiates de la présente épidémie de coronavirus Covid-19 a été que la Chine a décidé d’interdire la consommation d’animaux sauvages.

Il semblerait que la fermeture des marchés humides soit une mesure inappropriée, en ceci qu’elle risquerait de pousser des commerçants à abattre et vendre des animaux de façon clandestine, ce qui aggraverait la situation en détériorant les conditions d’hygiène [8].

Le rôle de l’élevage industriel

En 1997, un virus de grippe aviaire appelé H5N1 est apparu dans des élevages intensifs de poulets à Hong Kong et a tué quatre personnes. Les autorités de Hong Kong ont alors décidé de tuer tous les oiseaux d’élevage du territoire, poulets, canards, oies, pigeons, cailles. Soit 1,5 million d’oiseaux. Le virus a continué de circuler sur des camions mal nettoyés et chez des oiseaux migrateurs, par exemple des canards sauvages, contaminant d’autres élevages à travers le monde. En 2005-2006, une centaine de personnes sont mortes de ce virus très dangereux, mais heureusement presque sans transmission d’humain à humain. D’abattage en abattage, des centaines de millions d’oiseaux d’élevage ont été tués en prévention.

Je reprends ici les mots de François Renaud, biologiste au CNRS :

« À l’origine, H5N1 est un virus d’oiseau extrêmement virulent, mais peu efficace à l’état sauvage : il tue son hôte, l’oiseau, très rapidement, d’où une transmission à d’autres hôtes limitée. C’est l’élevage industriel qui a créé les conditions de son succès, grâce à une concentration exceptionnelle d’oiseaux et une promiscuité des volatiles favorisant la transmission du virus. Le passage à l’homme, malgré la barrière inter-espèces, a fini par se faire du fait de cette concentration de volailles en un seul endroit et de conditions sanitaires dégradées. C’est un jeu d’essai-erreur : en théorie, le virus aviaire n’est pas transmissible à l’homme, mais à force d’essayer, il finit par passer [9]. »

Élevage industriel de poulets en France, conséquence des traités européens, productivistes. Image L214 Éthique & Animaux.

En 2009-2010, une pandémie globale de grippe A H1N1 a fait quelques centaines de milliers de morts (ce qui est comparable à une grippe classique à l’échelle mondiale).

Biologiquement, ce virus est une recombinaison d’un virus humain, d’un virus d’oiseau et de deux virus de porcs. Rappelez-vous : la ministre de la Santé Roselyne Bachelot s’était rendue célèbre pour l’achat déraisonnable de dizaines de millions de doses de Tamiflu, pour un coût extravagant se rapprochant du milliard d’euros, au bénéfice de grandes sociétés pharmaceutiques (en l’espèce les laboratoires Roche et Gilead Sciences). Doses qui finirent détruites pour l’essentiel. La principale théorie sur l’apparition de cette grippe H1N1 est que le virus serait apparu dans un grand élevage de porcs au Mexique, avant de contaminer des humains [10].

Actuellement sévit une épidémie animale (épizootie) porcine qui épargne l’homme, la PPA, véhiculée par les sangliers. Originaire d’Afrique, cette peste porcine s’est propagée en Europe de l’Est au cours des années 2010, d’élevage en élevage, donnant lieu à des abattages massifs de cochons et à des campagnes de chasse au sanglier à large échelle. Ainsi, des centaines et des centaines de milliers d’animaux ont été tués préventivement. La Chine a été très touchée par la peste porcine en 2019. Des millions et des millions de cochons auraient été tués. La France n’est pas encore touchée mais reste vigilante : notre voisin belge connaît des cas depuis deux ans [11].

Fin mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé animale a indiqué qu’un foyer de grippe aviaire H5N8 hautement pathogène avait été confirmé en Allemagne, dans un élevage de dindes de reproduction, tout près de la frontière avec les Pays-Bas. Immédiatement, il a été décidé de tuer 10 000 oiseaux. Début avril, un autre foyer est apparu dans le centre du pays concernant 20 000 volatiles [12].

Dans son numéro de juillet-septembre 2009, le magazine l’Écologiste expliquait que « l’élevage concentrationnaire des animaux favorise les recombinaisons de virus ». En effet, dans les élevages où les animaux sont très nombreux, les virus prospèrent, mutent, et acquièrent une certaine variété, ce qui rend les vaccins moins efficaces.

Pour résumer, on distingue au moins trois causes à ces virus successifs :

1. la pression écologique sur les milieux naturels et sauvages, lorsque des humains empiètent sur la nature sauvage;

2. les marchés humides et le fait de manger des animaux sauvages ou des animaux d’élevage en contact direct avec des animaux sauvages;

3. l’élevage d’animaux (oiseaux, cochons ou autres) très intensif ou concentrationnaire.

Tant que cela n’aura pas été compris, on combattra la conséquence, c’est-à-dire la survenue plus ou moins régulière de virus plus ou moins dangereux, et non les causes.

Aussi, en ne combattant pas les causes, on s’expose à l’émergence d’un nouveau virus qui, pour le plus grand malheur de l’humanité, pourrait être à la fois très mortel, très contagieux et sans vaccin.

L’UPR exprime ici son attachement profond à s’attaquer aux causes, et non seulement aux conséquences.

Comme très souvent, l’appartenance à l’Union européenne est une entrave à la prise en compte sérieuse de ces causes.

Le programme de l’UPR prévoit expressément de :

  • Mettre un terme au mouvement de gigantisme des élevages industriels. Depuis 1962, le premier objectif de la politique agricole commune, inscrit dans les traités européens, est l’accroissement perpétuel de la productivité, ce qui a conduit et conduit encore à la massification illimitée de la production de viande dans d’immenses unités industrielles. Ceci est valable pour l’agriculture conventionnelle, mais aussi pour l’agriculture biologique. Par exemple, la réglementation européenne n’impose aucune limite de taille pour les élevages de pondeuses bio. En France, actuellement, se multiplient les projets de poulaillers à 12 000 ou 24 000 poules, voire 100 000 comme en Italie [13]. On voit même des projets d’élevages concentrant 200 000 oiseaux. Ces fermes géantes sont une application régulière des traités. À l’UPR, nous voulons au contraire poser des limites de taille, et aller vers des fermes moins productives, mais plus nombreuses, plus familiales, plus autonomes et plus résilientes.

  • Poursuivre les efforts déjà accomplis par nos éleveurs pour réduire leur usage d’antibiotiques, de vaccins et de produits pharmaceutiques. Par ailleurs, nous avons l’intention de conserver les règles d’hygiène usuelles.

  • Privilégier les élevages de races locales, les élevages de terroir ancrés localement, et la diversité génétique des animaux d’élevage. En effet, la quête effrénée de productivité a poussé à sélectionner uniquement les espèces les plus rentables, et les espèces rustiques disparaissent. Pire, au sein des espèces sélectionnées pour leur rendement, on a sélectionné les individus les plus productifs. Malgré un grand nombre d’individus, on se trouve alors avec des espèces sans diversité génétique, que certains spécialistes de génétique qualifient de « virtuellement éteintes » [14]. À l’opposé, nous pensons qu’il est très souhaitable que les cochons corses soient génétiquement différents des cochons provençaux, eux-mêmes différents des cochons du Sud-Ouest, eux-mêmes différents des cochons du Berry, et ainsi de suite. De façon plus générale, nous militons, à l’UPR, pour favoriser une agriculture paysanne de terroir, ainsi que le veulent les Français, et pour donner la priorité à l’objectif de biodiversité sur l’objectif de productivité.
Plusieurs espèces de vaches du pays de Bresse ont disparu au cours du XXe siècle. La Fémeline et la Gessienne ont disparu dans les années 40. La Mézine a disparu vers 1975. Une des raisons de ces disparitions est la doctrine de simplification agricole liée à la recherche de productivité prolongée et verrouillée par l’Union européenne. Image Wikipedia.

  • Restreindre quantitativement le commerce mondial, au moins pour la partie française. Les échanges commerciaux très intenses avec la Chine ont été un facilitateur de la propagation du virus.

  • Démondialiser, c’est réduire la propagation des virus. Il ne s’agit pas d’autarcie, mais seulement de n’avoir plus pour objectif la maximisation du commerce transfrontalier (c’est un objectif des traités européens) et de souhaiter une série de relocalisations d’activités.

    En particulier, nous sommes attachés aux idées d’autonomie alimentaire et d’autonomie stratégique. Préserver les espaces naturels, à la fois sur le territoire français, avec par exemple une gestion exemplaire des parcs naturels et leur extension, mais aussi à l’international, en refusant de provoquer ce que l’on appelle la déforestation importée [15].

    La politique européenne en faveur des biocarburants est un exemple typique de cette déforestation importée : lorsque vous faites le plein de votre voiture, vous mettez malgré vous de l’éthanol (E10, E85) et de l’huile de palme (diesel) dans votre réservoir, ce qui contribue à la déforestation en Amazonie et dans le Sud-Est asiatique.

    De même, les accords de libre-échange passés par l’Union européenne (qui dispose de la compétence exclusive dans ce domaine) font peser des menaces importantes sur la biodiversité des pays concernés [16].

    Nous souhaitons mettre fin à ces politiques délirantes et contradictoires, guidées uniquement par des intentions mercantiles, et, en définitive, l’appât du gain, quelles qu’en soient les conséquences écologiques.
Déforestation en Indonésie liée aux plantations de palmiers à l’huile par la multinationale Cargill. L’huile de palme est légèrement moins chère que les huiles concurrentes. Les importations européennes d’huile de palme (agrocarburants, utilisation alimentaire) encouragées par le mercantilisme de l’Union européenne causent, entre autres dégâts, la destruction de l’habitat de grands singes et l’érosion des sols. Image Rainforest Action Network


Pour conclure, il est évidemment nécessaire de critiquer les incroyables ratés du président Macron et l’incompétence de son gouvernement, et de se focaliser sur l’urgence du moment : aider le personnel soignant, sauvegarder l’efficacité du système de soins français, soigner les Français malades.

Toutefois, il est également nécessaire de prendre du recul, et de comprendre que ces pandémies ne sont pas le fruit du hasard ni d’une malédiction du ciel.

Si l’émergence et la propagation de virus est un phénomène impossible à supprimer en tant que tel, les grandes pandémies sont en revanche grandement favorisées par un modèle de développement déraisonnable qui, lui, est évitable. Un modèle malheureusement mondial, mais dans lequel l’Union européenne a une grande part de responsabilité. Un modèle aux graves dérives dans lequel nous resterons piégés tant que nous resterons dans l’Union européenne.

Avec bien plus d’adhérents que EELV, avec un projet d’écologie populaire, avec une vision écologique qui identifie les points de blocage majeurs que constituent l’Union européenne et la mondialisation folle, l’UPR est de loin le premier parti écologiste de France.

Jérôme Yanez,
Responsable national de l’UPR
sur les questions écologiques
17 avril 2020

Sources et références

[1]https://www.lepoint.fr/monde/covid-19-nous-ne-nous-trouvons-pas-face-a-une-surprise-strategique-21-03-2020-2368141_24.php#

[2]https://www.francetvinfo.fr/sante/le-virus-du-sida-a-bien-ete-transmis-par-les-grands-singes_1687045.html

[3]https://www.sciencesetavenir.fr/sante/les-origines-du-sras-decouvertes-dans-une-grotte-chinoise-abritant-des-chauves-souris_118865

[4]https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/middle-east-respiratory-syndrome-coronavirus-(mers-cov)

[5]https://www.letemps.ch/sciences/ebola-vih-virus-venus-foret

[6]https://fr.wikipedia.org/wiki/Virus_transmis_par_des_chauves-souris

[7]https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-destruction-habitats-naturels-favorise-emergence-nouvelles-epidemies-comme-covid-19-80160/

[8]https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2020/01/coronavirus-de-plus-en-plus-de-chinois-se-mobilisent-contre-les-marches-danimaux

[9]https://lejournal.cnrs.fr/articles/quand-lhomme-favorise-les-epidemies

[10]https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-monde/20090504.RUE0107/mexique-la-grippe-a-est-elle-issue-de-l-industrie-porcine.html

[11]https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/animaux-epidemie-peste-porcine-continue-etendre-faut-il-inquieter-78130/

[12]http://www.lafranceagricole.fr/actualites/elevage/grippe-aviaire-plus-de-10000-dindes-abattues-en-allemagne-1,12,3919567959.html

http://www.lafranceagricole.fr/actualites/elevage/grippe-aviaire-un-nouvel-elevage-touche-en-allemagne-1,13,191637187.html

[13]https://reporterre.net/Poulailler-industriel-geant-et-bio-dans-les-Vosges-ca-ne-passe-pas

[14]https://www.courrierinternational.com/article/elevage-les-neuf-millions-de-vaches-laitieres-americaines-sont-toutes-cousines?Echobox=1566893427&utm_medium=Social&utm_source=Facebook et https://www.bastamag.net/Comment-les-multinationales-font-main-basse-sur-les-genes-des-animaux-de-ferme

[15]https://www.upr.fr/actualite/emmanuel-macron-sauveur-de-lamazonie-en-france-et-en-europe-aussi-la-foret-brule/

[16]https://www.upr.fr/actualite/accords-de-libre-echange-ue-mercosur-et-ceta-lupr-denonce-une-attaque-de-grande-ampleur-contre-la-democratie-et-contre-lecologie/