Énième sabotage : l’État refuse de réquisitionner les hôpitaux et cliniques privés qui sont presque vides, malgré la demande pressante du président de leur fédération !

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En matière de sabotage dans la gestion de l’épidémie de coronavirus, on pensait avoir tout vu. Eh bien, non ! On en découvre encore et encore.

Alors que le nombre de décès s’accroît de jour en jour (186 morts de l’épidémie dans la seule journée du 23 mars), que les hôpitaux sont submergés par le nombre des malades et que le personnel soignant est à bout d’efforts, on apprend que les cliniques et hôpitaux privés sont très peu remplis, avec des lits de réanimation quasiment vides. Y compris dans des régions où les hôpitaux publics sont ensevelis sous le nombre des malades, comme dans le Grand Est.

Et cette fois, c’est carrément le monde à l’envers : constatant ce scandale, c’est le président de la Fédération des cliniques et hôpitaux privés, Larmine Garbi, qui demande à l’État… de les réquisitionner !

Il vient de taper du poing sur la table, en faisant cette déclaration proprement sidérante :

« Aujourd’hui malheureusement, alors que les capacités publiques sont dépassées, les établissements privés restent sous-utilisés. Un grand nombre de nos lits qui ont été libérés restent vides.

Dans le Grand Est, nous avons libéré 70 places de réanimation qui n’ont pas encore été totalement affectées ce samedi par l’Agence Régionale de Santé ou les hôpitaux publics débordés. Pourtant, des patients sont transportés en avion dans le sud de la France.

Je demande donc solennellement à ce que nous soyons réquisitionnés pour épauler l’hôpital public. Nos établissements y sont préparés. Il faut que la vague qui a surpris l’Est de la France nous serve de leçon. »

source : https://www.huffingtonpost.fr/entry/coronavirus-les-hopitaux-prives-veulent-etre-requisitionnes_fr_5e777307c5b6f5b7c5461687

CONCLUSION : MAIS À QUOI JOUENT DONC MACRON ET SON GOUVERNEMENT ?

Il me faut rajouter une rubrique à la liste terrible que je dressais dans mon article précédent.

Depuis le début de la pandémie apparue en Chine fin décembre 2019, Macron et son gouvernement ont produit devant les Français une incroyable série de dysfonctionnements, d’erreurs de diagnostic, de retards inexplicables, de décisions ahurissantes, d’ordres suivis de contre-ordres, d’incitations officielles à minimiser les risques de l’épidémie, et d’entraves aux mesures aptes à sauver la population :

  • incitations officielles, y compris par Macron lui-même, à minimiser la dangerosité de l’épidémie et à maintenir son mode de vie (jusqu’au 12 mars),
  • envoi de masques et de matériel médical à la Chine alors que le stock français était quasiment réduit à néant,
  • décision sidérante et inopinée (arrêté du 13 janvier 2020) de classer la chloroquine (nivaquine, etc.) parmi les “substances vénéneuses” (donc sur ordonnance seulement), après 71 ans de vente libre,
  • absence de masques,
  • absence de tests,
  • absence de prises de température,
  • retard de deux mois dans les premières prises de commandes de masques et de tests,
  • absence de dépistages systématique,
  • insuffisance dramatique de lits de réanimation,
  • insuffisance d’appareils de respiration pour intuber les malades en situation de détresse respiratoire aiguë,
  • campagne de dénigrement contre la chloroquine et le professeur Raoult,
  • disparition complète de la chloroquine à la pharmacie centrale de l’Assistance publique,
  • manœuvres dilatoires pour empêcher l’utilisation de chloroquine par des malades en état sévère,
  • les industriels français, qui ont proposé à l’État de fabriquer et de donner des appareils de respiration, n’ont obtenu aucune réponse depuis deux mois.
  • etc.
  • Il s’y ajoute maintenant l’information selon laquelle les cliniques et hôpitaux privés, quasiment vides et prêts à recevoir des malades, sont obligés de taper du poing sur la table pour être réquisitionnés par l’État, y compris dans des régions (comme le Grand Est) où les hôpitaux publics sont tellement submergés qu’on y est obligé de laisser mourir des patients ou de les transporter par avion dans le sud de la France !

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Tout cela finit par jeter un doute sur les intentions réelles de Macron et du gouvernement dans toute cette affaire d’épidémie.

Cherchent-ils VRAIMENT le bien-être du peuple français ?

FA
23 mars 2020