== NOTRE REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE == Semaine du 17 au 23 septembre 2018

Lecture : 27 min

L’usine Viskase à Capavenir-Vosges. Crédit : Vosges matin

 

Capavenir délocalise en Pologne : 92 suppressions de poste dans les Vosges

La direction du groupe spécialisé dans la confection de pellicules et d’emballages pour l’industrie de la restauration a annoncé un plan social qui prévoit la suppression d’un tiers des effectifs du site vosgien. Un transfert de l’activité aura lieu au profit de la Pologne, où le coût de la main-d’œuvre est beaucoup moins cher.

Source : Vosges matin (20 septembre)

C’est une nouvelle illustration tragique des conséquences de l’article 63 du TFUE, qui interdit toute restriction aux délocalisations et met les peuples en concurrence directe, au profit de l’oligarchie et des dirigeants politiques complices de celle-ci.

 

France – Suppression d’emplois

Il ne suffit plus de « traverser la rue » pour trouver un emploi.

Comme le Portugal, la France incite désormais officiellement les Français à émigrer (vers la République tchèque, un pays qui a refusé l’euro !). Comme le diagnostique, hélas, l’UPR depuis plus de onze ans, la « construction européenne » et l’euro entraînent la France dans un désastre historique absolu. La présidence Macron a pour effet d’accélérer encore cette dégringolade de notre pays dans tous les domaines. La seule question qui reste n’est pas de savoir si l’UE et l’euro vont exploser, mais quand ils vont le faire. Les Français auraient tout intérêt à comprendre que plus tôt la France se sortira de ce piège, moins elle aura à en subir les effets dévastateurs.

Source : UPR (19 septembre)

 

150 suppressions de poste annoncées dans les hôpitaux

C’est l’annonce contenue dans le « plan de performance » du directeur des hôpitaux d’Épinal et de Remiremont. Alors que des réductions d’effectifs avaient déjà été consenties en 2017, 150 postes seront supprimés dans les quatre prochaines années.

Source : Vosges matin (20 septembre)

C’est une conséquence directe de l’austérité budgétaire imposée par Bruxelles et les GOPÉ. Le secteur de la santé manque pourtant cruellement de personnel, alors que les conditions de travail se dégradent fortement.

Le nouvel hôpital d’Épinal, pas encore construit mais subissant déjà 50 suppressions de poste.

 

L’exécutif prêt à dévoiler un “big bang” de la santé

Le chef de l’État devrait annoncer la création de centres de santé de proximité, maillons intermédiaires entre l’hôpital et les cabinets de ville, pour désengorger les urgences hospitalières et mieux répondre à la demande des patients en organisant une gradation des soins.

Source : le Figaro (16 septembre)

Il y a tout à craindre de ces réformes, présentées comme ingénieuses mais qui cachent souvent des suppressions de poste et une dégradation du service public. Le rôle de Macron, aux ordres de Bruxelles, se limite à trouver les moyens de faire avaler la pilule aux Français.

 

France – Appauvrissement et précarisation

Un million et demi de seniors français vivent sans emploi ni retraite

Près d’un million et demi de Français, âgés de 53 à 69 ans, ne perçoivent ni revenu d’activité ni pension de retraite, rapporte une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, publiée mercredi 19 septembre. Résultat : un tiers d’entre eux vit sous le seuil de pauvreté.

Source : la Tribune (19 septembre)

Dis-moi comment tu traites tes retraités, et je te dirai quelle civilisation tu es. Comment les Français peuvent-ils accepter de voir leurs aînés traités d’une façon aussi indigne ? L’UPR assurera à tous les retraités des moyens d’existence corrects, grâce notamment à l’augmentation du minimum vieillesse, afin de garantir une inclusion sociale normale.

 

La majorité veut s’attaquer « sans tabou » aux droits de succession

Le délégué général de La République en marche, Christophe Castaner, veut réformer le dispositif. Emmanuel Macron a déclaré par le passé qu’il voulait alourdir cette fiscalité.

Source : le Figaro (14 septembre)

« Réflexion sans tabou » veut évidemment dire « réflexion sans vergogne ». Telle est bien la marque de fabrique de ce gouvernement : cynisme et absence de scrupules.

 

Diesel : Élisabeth Borne confirme une hausse de 7 centimes

La ministre des Transports a par ailleurs indiqué que la taxe sur l’essence augmentera aussi de 4 centimes.

Source : RTL (17 septembre)

Pourquoi le gouvernement adopte-t-il cette mesure alors que, selon une enquête récente, la priorité des Français est de voir s’améliorer leur pouvoir d’achat ? L’austérité bat son plein sous l’impulsion des GOPÉ, alors même que, dans les années à venir, la France va devoir verser à l’UE plusieurs milliards supplémentaires par an en raison de l’augmentation du budget de l’Union, rendu encore plus coûteux pour nous après le départ du Royaume-Uni (probablement sans accord avec l’UE).

 

Assurance chômage : le gouvernement veut plus de 3 milliards d’économies sur trois ans

Une feuille de route du ministère du Travail prévoit entre 3 et 3,9 milliards d’euros d’économies supplémentaires en trois ans. Un objectif plutôt mal accueilli par les représentants des syndicats et certains leaders patronaux, qui dénoncent une approche purement comptable, ayant pour conséquence première de dégrader les droits des demandeurs d’emploi. L’idée des bonus-malus, promesse de campagne d’Emmanuel Macron qui visait à pénaliser les entreprises abusant des contrats courts, n’est plus mentionnée.

Source : le Monde (21 septembre)

 

Il s’agit ni plus ni moins de l’application stricte des GOPÉ, la feuille de route économique fixée par la Commission européenne. Seule l’UPR en avait parlé pendant la campagne présidentielle et en mai 2018 lors de leur actualisation.

 

Quand Arianespace flirte avec une perte colossale

Selon plusieurs sources concordantes, lors de la période 2018-2023, la perte cumulée pourrait atteindre 500 millions d’euros pour Arianespace. La société de services de lancement et son actionnaire principal ArianeGroup remuent ciel et terre pour échapper au scénario du pire.

Source : la Tribune (19 septembre)

Ariane est synonyme de réussite technologique française et intergouvernementale. Son excellence devrait être une priorité pour notre gouvernement alors que le spatial est plus que jamais un domaine stratégique.

Ariane 6. Crédit : ESA.

 

France – Dérives et rejet du macronisme

Comptes de campagne 2017 : la plainte d’Anticor classée sans suite

L’avocat d’Anticor dénonce une fausse réponse juridique, visant à protéger la CNCCFP [Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques]. La plainte visait les comptes de campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, de Benoît Hamon, de Jean-Luc Mélenchon et de Marine Le Pen.

Source : le Parisien (21 septembre)

Concernant le candidat Macron, par exemple, n’y avait-il vraiment rien à trouver dans l’affaire Havas France, qui était d’ampleur autrement plus grande que celle des costumes de Fillon ?

 

L’UPR appelle Macron à tirer les conséquences de la défiance dont il est l’objet jusque dans son propre camp

Après seulement 16 mois de mandat, le fantoche que l’oligarchie a fait placer à l’Élysée n’est déjà plus respecté par grand monde au sein de son propre camp, probablement lassé de son incompétence flamboyante, de son arrogance méprisante et de son immaturité profonde. Élu sans aucun programme sérieux, mais à l’issue d’une campagne médiatique outrancièrement partisane en sa faveur, Macron constate désormais – et son gouvernement avec lui – qu’il n’a absolument pas le soutien d’une majorité du peuple français pour mener la politique dictée par Washington, Francfort et Bruxelles, laquelle conduit la France à la ruine et à l’autodestruction.

Source : UPR (19 septembre)

 

Les agents de l’ONF lancent un mouvement contre la marchandisation des forêts françaises

Malaise profond chez les agents de l’Office national des forêts, qui lancent un mouvement contre la marchandisation des forêts françaises. Ils assistent à la privatisation rampante du bien public que représentent les forêts de France. De gardes forestiers, ils deviennent agents patrimoniaux, dont le but n’est plus la préservation de la nature mais plutôt l’optimisation économique.

Source : Bastamag (17 septembre)

Implacable logique de la précarité organisée : dégradation des comptes publics, privatisation, baisse des revenus, etc. C’est aussi la mise en concurrence de ce service public crucial qu’est l’ONF, à cause de l’article 106 du TFUE.  Les forêts sont un patrimoine national à protéger, comme tant d’autres espaces naturels qui font la richesse et la diversité exceptionnelle de notre pays.

Image satellitaire : la forêt (en vert foncé) couvre  16,9 millions d’hectares en 2016, soit 31 % du territoire.

 

500 000 euros pour rénover la salle des fêtes de l’Élysée en six semaines

La salle des fêtes de l’Élysée va être entièrement restaurée. Sols, murs, décoration : c’est un très gros chantier qui va débuter. Le rouge Empire va céder la place à des nuances de gris.

Source : Ouest-France (23 septembre)

Alors que la France est saignée dans tous les domaines, un demi-million d’euros d’argent du contribuable sont utilisés selon le bon plaisir du prince pour changer la décoration. Faut-il y voir un signe ? Le choix du « gris XVIIIe » fait d’ailleurs directement allusion au siècle de l’agonie de l’absolutisme.

 

Échec de l’Europe : déni des dirigeants

Moteur franco-allemand : Berlin ne répond plus

Dans une Union à vingt-huit, la capacité d’entraînement du couple franco-allemand n’est plus ce qu’elle était, ce qui fait tomber à l’eau le projet de réforme de l’Europe d’Emmanuel Macron. Cela s’est vu avec l’accord de Meseberg sur l’euro : une douzaine d’États membres ont clairement fait savoir que la position franco-allemande ne leur convenait pas. Il en est de même pour le budget de la zone euro et la taxe des GAFA… L’Allemagne ne suit pas la France mais renforce sa place dans les institutions européennes.

Source : les Échos (19 septembre)

Le « couple franco-allemand » n’est qu’un mythe auquel ne croient plus que quelques dirigeants français naïfs, espérant encore modeler l’Europe selon leurs désirs. En réalité, l’Allemagne, dont le partenariat privilégié est avec les États-Unis, défend fermement ses intérêts nationaux, qui s’opposent de plus en plus à ceux de la France. Et c’est sans compter sur les 26 autres États membres, qui ont également leur mot à dire… Une autre Europe est impossible : il faut en sortir pour récupérer sa souveraineté.

Dessin de Boll pour les Échos.

 

L’idée d’une « assemblée parlementaire commune » franco-allemande fait son chemin

Depuis l’Allemagne, où il a choisi d’effectuer son premier déplacement à l’étranger, le nouveau président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a évoqué l’idée d’une assemblée parlementaire commune entre les deux pays pour suivre la mise en œuvre des décisions des conseils des ministres conjoints. Il a également échangé sur un nouveau traité de l’Élysée, souhaité par le Bundestag et l’Assemblée.

Source : Europe 1 (21 septembre)

Après le conseil des ministres franco-allemand, voici le Parlement franco-allemand. Décidément, plus le « moteur » franco-allemand cale, plus les dirigeants français redoublent de marques de servitude à l’égard de Berlin, au plus grand mépris du peuple qu’ils sont censés représenter. Aucune leçon n’a été tirée de l’échec retentissant du traité de l’Élysée.

 

Emmanuel Macron menace les pays « qui ne veulent pas davantage d’Europe »

Avec en ligne de mire les élections européennes de 2019, Emmanuel Macron a prévenu, au cours d’une conférence de presse le 20 septembre à Salzbourg, que les pays qui ne souhaitaient pas « davantage d’Europe » ne recevraient plus de fonds structurels.

Source : RT France (22 septembre)

Macron prend une posture menaçante pour donner l’impression de peser sur la scène européenne, mais cela n’intimide personne et le fait même sombrer dans le ridicule (et avec lui la France). En effet, il faut l’unanimité des autres États membres pour priver un État des fonds structurels. Quant à l’espace Schengen, aucune procédure ne permet d’en exclure un État.

 

Brexit : les dirigeants européens pour un nouveau référendum

Le Premier ministre maltais Joseph Muscat a affirmé jeudi qu’il y avait un soutien « presque unanime » des dirigeants des pays de l’Union européenne pour l’organisation d’un second référendum sur le Brexit au Royaume-Uni. Un membre de la présidence Macron a démenti l’information, mais le Premier ministre tchèque, Andrej Babis, a abondé dans ce sens en déclarant : « Il serait peut-être mieux de tenir un autre référendum et peut-être que les gens pourraient changer d’avis. »

Source : le Figaro (20 septembre)

Incapables de s’entendre sur les questions migratoires d’une urgence brûlante, les chefs d’État de l’UE semblent en revanche tous d’accord pour bafouer la démocratie. Ils n’en sont pas à leur coup d’essai, après le non-respect des référendums de 2005 en France et aux Pays-Bas, de 2008 en Irlande, de 2015 en Grèce et de 2016 aux Pays-Bas (de nouveau).

 

De nouveaux avocats pour le Brexit

Et si la décision britannique de quitter l’UE s’avérait, malgré le chaos initial, bénéfique à terme pour le Royaume-Uni ? Alors que les négociations sont dans l’impasse, la question n’est plus taboue.

Source : le Temps (22 septembre)

L’UE aura en effet plus à perdre que le Royaume-Uni en cas d’absence d’accord, car il y aura la contribution britannique à l’UE à compenser directement dans la trésorerie européenne. À noter une erreur grossière dans l’article quand le journaliste écrit que Marine Le Pen serait pour le Frexit ! Elle ne cesse de dire le contraire, comme Dupont-Aignan ou Mélenchon.

 

Impuissance économique de l’UE

Jean-Claude Juncker envisagerait de passer au vote à la majorité qualifiée dans le domaine de la fiscalité

Pour sortir du carcan de l’unanimité sur les questions fiscales, qui paralyse l’UE notamment sur la question de la taxation des GAFA, Juncker a exhumé une clause du traité de Lisbonne permettant de passer à la majorité qualifiée. Mais pour activer cette « clause passerelle », il faut l’unanimité au Conseil européen.

Source : Euractiv (15 septembre)

La brillante idée de M. Juncker consiste à vouloir contourner la règle autobloquante de l’unanimité en la modifiant… à l’unanimité. Le piège kafkaïen des institutions européennes se referme sur ses propres dirigeants.

Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne ( François Lenoir, Reuters )

 

Abus de position dominante : la Commission attaque Amazon après Google

La Commission européenne soupçonne le géant du commerce en ligne d’utiliser les données qu’il récolte sur sa place de marché en provenance de vendeurs tiers pour s’octroyer un avantage commercial.

Source : la Tribune (21 septembre)

Le rôle de la commissaire à la sacro-sainte Concurrence, Margrethe Vestager, est de faire semblant de s’opposer aux GAFA, à coup de déclarations médiatiques et de micro-taxes. En sortant de l’UE, la France pourrait clairement obliger ces entreprises privilégiées à payer leurs impôts et à protéger les données.

 

Monde – Pacification

L’Uruguay prévient l’OEA qu’il n’appuiera pas une intervention militaire au Venezuela

Le gouvernement uruguayen ainsi que le leader de l’opposition ont tenu à réagir fermement aux propos du secrétaire général de l’Organisation des États américains, Luis Almagro, lui-même Uruguayen, qui avait appelé de ses vœux une intervention militaire au Venezuela. Le gouvernement uruguayen a précisé qu’il ne soutiendrait pas la réélection de M. Almagro.

Source : El Pais (21 septembre) – en espagnol

Cette opposition ferme aux propos insensés et irresponsables d’un dirigeant d’une organisation internationale est bienvenue. On notera le silence des autres États du continent américain, à commencer par les États-Unis…

 

Les deux Corées affichent leur unité sur le mont Paektu

Le président sud-coréen Moon Jae-in a pu gravir, en compagnie de Kim Jong-un, le mont Paektu, situé en Corée du Nord et souvent considéré comme le berceau spirituel d’une nation divisée en deux États. Le dirigeant nord-coréen a accepté mercredi de fermer des sites de production nucléaire et de lancement de missiles, en présence d’experts internationaux. Il a toutefois demandé des contreparties de Washington, qui s’est réjoui des avancées sans annoncer de mesures concrètes.

Source : le Figaro (18 septembre)

La multiplication des sommets intercoréens permet d’entretenir la dynamique de pacification. Le rôle de Washington sera cependant déterminant, alors qu’une deuxième rencontre entre Kim Jong-un et Donald Trump est envisagée.

Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, et le président sud-coréen, Moon Jae-in, entourés de leur épouse (Pyongyang Press Corps Pool AP)

 

Monde – Sanctions et guerre commerciale

Trump demande des tarifs douaniers sur 200 milliards de dollars d’importations chinoises

En dépit de la tentative de relancer des discussions avec Pékin pour résoudre la guerre commerciale, Trump a décidé de mettre en œuvre prochainement des tarifs douaniers sur quelque 200 milliards de dollars supplémentaires sur des produits chinois.

Source : la Tribune (14 septembre)

Trump passe des menaces aux actes, soucieux également de montrer à son électorat qu’il agit face à la Chine, dans la perspective des élections de mi-mandat.

 

La Chine ferme la porte aux entreprises américaines de la finance

Les entreprises américaines de la finance devront désormais patienter pour obtenir leurs licences, dont Pékin a suspendu l’attribution en raison du contexte tendu avec Washington.

Source : le Monde (14 septembre)

La riposte de Pékin n’est pas aussi massive que les droits de douane de Washington, mais elle se veut ciblée sur les électeurs de Trump ainsi que les géants de la finance, fer de lance de l’économie américaine.

Donald Trump et Xi Jinping, à Pékin, le 9 novembre 2017. FRED DUFOUR/AFP

 

Les États-Unis sanctionnent la Chine pour l’achat d’armes russes

Washington a annoncé jeudi soir avoir sanctionné pour la première fois une entité étrangère pour avoir acheté des armes russes, à savoir une unité de l’armée chinoise qui a acquis des avions de chasse et des missiles sol-air. La Chine a fait part de sa « grande indignation », rappelant que la Russie était « un partenaire de coopération stratégique ».

Source : Europe 1 (21 septembre)

Comme avec l’Iran, Washington cherche à mettre la Russie sous blocus économique, bafouant au passage une fois de plus le droit international.

 

Monde

Yémen : plus de 5 millions d’enfants menacés de famine

C’est ce qu’indique l’ONG Save the Children, alors que le conflit s’aggrave et que les prix de la nourriture et du carburant s’envolent, respectivement de 68 % et 25 %. Depuis mars 2015, quelque 10 000 personnes ont été tuées, en majorité des civils, et plus de 56 000 blessées dans ce conflit qui connaît la pire crise humanitaire au monde selon l’ONU.

Source : l’Obs (20 septembre)

La situation au Yémen continue d’empirer dans un relatif silence médiatique et un total silence diplomatique des puissances occidentales, plus promptes à s’indigner de la situation en Syrie.

 

Mini-révolution en Afrique : le Liberia protège ses terres pour ses populations

Selon une nouvelle loi sur le foncier très attendue, les communautés locales pourront faire valoir leurs droits à la propriété des terres en avançant pour preuves des témoignages oraux, des cartes ou encore des contrats signés entre communautés. Désormais, seuls 10 % des terres d’une communauté pourront être déclarés appartenir au domaine public et donc être l’objet d’une concession à des sociétés privées.

Source : le Temps (20 septembre)

Une mesure qui va dans celui de la protection des populations. Elle pourrait servir de modèle ailleurs en Afrique, où les droits fonciers des populations locales sont souvent mal établis et peu protégés.

Le président du Liberia, l’ancienne star du football George Weah (AFP ISSOUF SANOGO)

 

Divers

EA70 : Rentrée des politiques – Macron et Mélenchon – Nyssen – Boutique de l’Élysée – Hongrie

François Asselineau revient sur les dernières actualités : rentrées politiques, affaires Nyssen et Benalla, boutique de l’Élysée, Brigitte Macron, Hongrie…

Source : UPR (16 septembre)

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Coordination de la revue de presse : David Pauchet
Rédacteurs : Alexis Comte, Antoine Carthago, Maxime Forner, Thierry Lacour, David Pauchet
Relecture : équipe de relecture
Validation finale : François Asselineau